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mercredi, février 28, 2007

Devinette!

Que dit Jean Charest sur cette photo?

  • Je suis passé à ça d'avoir l'air intelligent.
  • Je propose aux étudiants une TOUTE PETITE augmentation des droits de scolarité.
  • Non, je ne suis pas un mutant. (Vous remarquerez la lueur étrange dans ses yeux - lueur maléfique?). ;-)
  • J'ai mangé un club sandwich épais de même!



Source de l'image:
http://www.cp.org/premium/online/member/elxn_fr/070227/P022781U.jpg

Prenez garde aux affiches électorales

La campagne électorale débute à peine que déjà je souffre d'une sévère indigestion d'affiches électorales.

Je me suis toujours demandée pourquoi apposer plusieurs affiches identiques côte à côte? Même candidat, même slogan, même parti. À moins d'avoir de graves problèmes de mémoire, un être humain normal arrive assez bien à se souvenir du candidat qu'il a vu sur un poteau ou une clôture 2 mètres plus loin.

Pourquoi tant de sourires factices? Pourquoi nous imposer cette pollution visuelle omniprésente d'un bout à l'autre de la province?

Toute à l'heure, j'ai falli me fracasser le crâne contre une affiche du PQ qui semblait avoir glissé le long d'un poteau. GRRRR...

Autre question existentielle: est-ce que ces affiches sont recyclables? Je n'en ai pas la moindre idée (j'espère qu'elles le sont!!)... Si quelqu'un a une info, merci de bien vouloir éclairer ma lanterne.

J'ai remarqué il y a quelques jours que la candidate libérale dans ma circonscription est Marguerite Blais. Hum.

Mais bon, après avoir eu droit à Paul Martin comme candidat aux dernières élections fédérales (eh oui, à l'époque j'habitais dans la circonscription représentée par Paul Martin), plus rien ne m'ébranle. :-DDDD

lundi, février 26, 2007

Entre deux chaises

À l'heure actuelle, je n'ai pas encore décidé pour quel parti je voterai lors des élections qui se tiendront dans un mois, jour pour jour.

En fait, je sais pour qui JE NE VOTERAI PAS. Le PLQ et l'ADQ ne sont absolument pas des options. Lorsque je visualise la scène se déroulant le 26 mars prochain, ces partis ne figurent même pas sur mon bulletin de vote.


Ainsi, j'hésite encore entre le PQ et QS. Je trouve qu'Amir Khadir s'en est très bien tiré hier à Tout le monde en parle. Il a profité d'une belle tribune hier soir, et, je suis peut-être naïve, mais j'ai l'impression qu'il a marqué quelques points.

Ceci dit, j'ai apprécié le fait que trois représentants de partis différents soient assis à la même table et discutent de leurs idées de façon civilisée. Y'en a marre des "Ce parti a fait ci", "Ce politicien vous a menti", et ainsi de suite. Les sempiternelles attaques entre représentants de partis m'agacent royalement. Mario Dumont est particulièrement véhément à cet égard... Cependant, tout le monde sait qu'un petit chien qui jappe fort ne mord généralement pas. Ou à peine. Du bout des dents. Pas de quoi laisser une grosse cicatrice.

Je ne veux pas savoir ce qu'untel parti fait tout croche (j'ai ma petite idée là-dessus), je veux savoir ce que vous avez à nous proposer.

Dans un autre ordre d'idées, je suis de plus en plus ét
onnée d'entendre de la bouche des candidats du PQ et du PLQ à peu près les mêmes propos, à quelques variantes près. Deux partis qui, fondamentalement, divergent par leurs positions, sont de plus en plus enclins à nous remâcher les mêmes discours. C'est louche. Ça aussi, y'en a marre.

Autre point qui m'irrite: les médias ont tendance à marginaliser QS, et pourtant ce parti mérite la même tribune. De plus, si je ne m'abuse, QS n'a pas été invité au débat des chefs.

Tout de même, je suis déchirée. Si une large proportion d'électeurs optent pour QS aux dépens du PQ, je redoute un deuxième mandat des Libéraux. Et ça, non merci. J'en ai soupé. Et dîné. Et déjeuné. Et même collationné.

Avant de terminer mon petit billet matinal, je rajoute un truc particulièrement jouissif. J'ai vu hier soir au Téléjournal de Radio-Canada une analyse portant sur les chiffres annoncés par le PLQ qui tente de justifier une possible majoration des droits de scolarité... Alors, selon les propos de l'analyste (dont j'oublie le nom malheureusement), le PLQ est complètement dans le champ. Il faut que je retrouve l'info exacte.

Source de l'image: http://www.citesdor.com/votez/votez/schtroumpf.gif

dimanche, février 25, 2007

La remise des prix Navet

Le post précédent m'a donné une idée. Voici donc une liste de films que je considère vraiment, vraiment mauvais (dans l'ordre ou le désordre):

  • Pauly Shore is Dead (2003) - Parfois (euh... rarement), Pauly Shore peut être amusant, mais ce film est carrément une insulte au 7e art.
  • Jackass The Movie (2002) - Ce film n'a aucun but, on y voit des idioties d'ados attardés du début à la fin. Je n'ai absolument pas l'intention de visionner le deuxième de la série.
  • Jarhead (2005) - Le sujet est certes assez difficile à aborder. Je trouve néanmoins que ce film est trop axé sur la connerie et les rigolades douteuses des soldats. Peut-être que mes préjugés envers l'armée biaisent mon point de vue, mais bon...
  • Jay and Silent Bob Strike Back (2001) - Très très bof. Blagues plutôt immatures.
  • The Mask (1994) - Je n'ai pas tendance à apprécier les films dont Carrey est la vedette principale et celui-ci est probablement l'un des pires films dont il a fait partie.
  • Dogma (1999) - Incompréhensible, long et mauvais. Histoire abracadabrante qui semble avoir été filmée par des amateurs.
  • Evolution (2001) - Aww, je suis presque désolée pour Julianne Moore. Sincèrement, je crois qu'on ne peut trouver pire film d'extra-terrestres.
  • Mars Attacks (1996) - Dans la lignée des films de sci-fi qui se veulent amusants mais qui demeurent grossièrement ratés.
  • Deuce Bigalow: European Gigolo (2005)- Si le premier Deuce Bigalow est à peine passable, le second est outrageusement insultant.
  • Shallow Hal (2001) - Humour plus que douteux.
  • Fight Club (1999) - Ce film a beau jouir d'une certaine notoriété, à mes yeux il s'agit d'un prétexte pour montrer au grand écran une myriade de scènes de violence gratuite.
  • The Hot Chick (2002) - On ne peut pas dire que Rob Schneider soit le roi du film réussi, hein...
  • Dude, Where's my Car? (2000) - C'est à se demander comment ce navet a pu atterir dans les salles de cinéma.
  • The Fast and the Furious (2001) - Bof. Le jeu de la plupart des acteurs est plutôt limité. On dirait un mauvais jeu vidéo porté au grand écran.
  • Planet of Apes (2001) - Ce remake est d'une platitude incroyable. Facture sale et interprétation moche.
  • Godzilla (1998) - Abracadabrant et ennuyant.
  • Three Kings (1999) - Une histoire pas vraiment intéressante, dans un cadre qui se veut drôle, mais qui n'arrive tout simplement pas à voler plus haut qu'une perruche dont les ailes sont coupées.
  • Battlefield Heart (2000) - Un des pires navets qui soit.
  • Speed 2 - Cruise Control (1997) - On aurait dû s'en tenir au premier.
  • Legally Blonde (2001) - Arf. Superficiel et idiot.
  • S.W.A.T. (2003) - Je me suis endormie en le visionnant et ce, malgré une quantité astronomique de scènes d'actions.
  • Legends of the Fall (1994) - D'un ennui mortel. Profondément plat et fade.
  • Dudley Do-Right (1999) - Hum. C'est à se demander pourquoi ce film a vu le jour. Sérieusement.
  • Independance Day (1996) - Vraiment pas convaicant. Trop hollywoodien et peu crédible.
  • Jumanji (1995) - Un autre film pendant lequel je me suis endormie... c'est tout dire...
  • West Side Story (1961) - Un classsique à oublier définitivement.
  • Me, Myself and Irene (2000) - Ce film banalise la maladie mentale de façon irrévérencieuse. Il m'a profondément choqué.
  • Death to Smootchy (2002) - Ridiculement mauvais.
  • Road Trip (2000) - Bof. Ça ne vole pas très haut et la performance des acteurs est pitoyable.
  • Sorority Boys (2002) - Du grossièrement réchauffé.
  • Catwoman (2004) - Halle Berry au meilleur de sa médiocrité.
  • Undercover Brother (2002) - Humour gnangnan. Mal interprété.
En outre, je rajouterais que Steven Seagal à titre d'acteur principal dans un film indique quasi invariablement qu'on aura affaire à un truc vraiment mal joué.

Sans oublier tous les American Pie. Un seul mot: merdique.


*roulement de tambour*

Le navet d'or revient inévitablement à King Kong (version 2005). Ce film est d'une médiocrité effarante: beaucoup trop long pour une histoire qui n'a absolument aucun intérêt, très peu crédible, mauvais du début à la fin. On n'y croit tout simplement pas. Plusieurs effets spéciaux sont assez mal foutus. Il y a également des invraisemblances chroniques. Et certaines scènes sont beaucoup trop longues pour rien - c'est à se demander s'ils ont oublié de faire le montage final. Le jeu de Naomi Watts est exagéré (deux mots: mélodrame pathétique) et la morale finale est parfaitement ridicule. Malgré tous les rebondissements, on ne peut faire autrement que d'être profondément ennuyé.

Bref, je n'ai pas aimé. Au moins, je dois dire que le gorille était plutôt bien fait. Et il y avait Adrien Brody parmi le casting (type gringalet intello qui me plaît bien ... hé hé...). Sinon, ce rutabaga est à éviter. On aurait dû ajouter une mise en garde sur la pochette du DVD: Ce film comporte des scènes pouvant provoquer un mécontentement aïgu.

Si l'Amérique était gouvernée par un bouffon...

Hier soir, j'ai visionné le film Man of the Year, mettant en vedette Robins Williams. L'acteur y personnifie un humoriste et animateur télé qui, contre toute attente, est élu président des États-Unis à la suite d'un bug du système de vote informatisé.

Je m'attendais à autre chose. Un film comique sans véritable identité sociale. J'ai toutefois été agréablement surprise, car au lieu des pitreries appréhendées, j'ai découvert un film étonnamment.... étonnant.

Pas parfait. Non. Le film comporte certaines lacunes et certaines irrégularités qui viennent par moments gâcher le ton de cette production. L'histoire d'amour un peu gnangnan. La fin trop prévisible. Le jeu quelque peu factice d'une poignée d'acteurs et notament celui de Jeff Goldblum, trop caricatural pour être crédible. En outre, la narration de l'agent de Tom Dobbs (interprété par Christopher Walken) tout au long du film ne m'apparaît pas indispensable au bon fonctionnement de la trame (voire même totalement superflue). En fait, je crois que dans ce film, on a voulu amalgamer trop de genres en
une seule et même oeuvre cinématographique: comédie, satire, oeuvre politique, drame, thriller. Ouf! Essouflant à la fin.

Tout de même, je crois que ce film mérite sa part de gâteau, qui revient en grande partie au jeu de
Williams. Ce dernier a le ton juste. Il teinte d'humour les polémiques qui font de la société ce qu'elle est. Véritable satire de la politique américaine, cette production a quelquechose d'éminement ironique. À cela s'ajoutent les savoureuses répliques de Williams, empreintes d'un sarcasme qui m'a franchement beaucoup plu...

Beaucoup de propos moqueurs qui fessent, comme on dit ici!

J'ai lu à quelques endroits sur le web que les gens s'attendaient à rire d'un bout à l'autre du film, qu'ils étaient passablement déçus de la tournure trop politique... bah, je leur dis merde. Pourtant, la politique EST extrêmement drôle, vous ne trouvez pas? ;-)

Après quelques navets (tiens, cela me donne une idée pour le prochain post), revoici Williams à la hauteur de son talent.

À sa façon, Man of the Year fait réfléchir. Intéressant pour une comédie à la sauce américaine.

Source de l'image: http://videodetective.com/photos/958/040272_33.jpg

samedi, février 24, 2007

Y aller ou pas?

Telle est la question.

J'évoque ici la soirée retrouvailles qui aura lieu en avril. Les anciens du collège. Nous étions affectueusement surnommés "les fraises" ou encore "les framboises" par les étudiant(e)s d'un autre collège, en raison du port obligatoire d'un *ahem* sublime *ahem* cardigan rouge.

Je redoute d'avoir à dissiper une énorme vague de regrets en n'y allant pas et je crains être à jamais rongée par les remords en y allant. Qu'est-ce qui est pire, les regrets ou les remords?

La perspective de retrouver une poignée d'ancien(ne)s camarades me ravirait. Par pure curiosité. Et aussi pour constater l'ampleur des dégâts *ben oui quoi, je suis devenue un être foncièrement bitchy après toutes ces années*.

Par contre, pour ces quelques personnes dont j'ai bien envie de savoir ce qu'elles sont devenues, le reste m'indiffère à peu près. Et quand je dis à peu près, c'est pour ne pas dire tout à fait.

Je m'accorde encore quelques jours.

Combien de temps vais-je encore tergiverser de la sorte - parce que malgré tout, je suis faible, et étant faible, je vais fatalement me sentir cheap si je décline l'invitation - avant de donner une réponse définitive aux organisatrices?

Paranoïa du jour

Rien ne va plus.

Ici, André Boisclair n'affiche pas son sacro-saint sourire digne d'une marque de dentifrice. L'heure est grave.

Un blogueur égyptien a été condamné à 3 ans de prison pour diffamation et blasphème. Promis, juré, je cesse de râler contre Stephen Harper (promesses d'ivrogne... ha ha).

Faites attention, la CIA pourrait bien être dans votre tête.

Cliquez pour agrandir! Source de l'image: http://www.omegacomplex.com/images/paranoia.jpg

jeudi, février 22, 2007

They're LOST in Hawaii

Hier, très tôt en matinée, ma mère et ma soeur se sont envolées pour Hawaii, où elles effectuent présentement une croisière... J'imagine qu'à l'heure actuelle, elles se prélassent probablement sur une chaise longue en sirotant un petit cocktail fruité. (Pendant que moi, no-life, je bois du vin en ne me prélassant pas devant mon écran d'ordinateur, mais en tentant plutôt de me convaincre que je ferais mieux de rédiger mon T.D.)

Je les ai mises en garde.

C'est dans une île hawaïenne que les personnages de la série LOST se sont échoués (euh, écrasés j'veux dire - je me suis trompée d'histoire). À la suite de quoi, ma soeur m'a informée qu'elle avait rédigé son testament et qu'elle me léguait tous ses cossins. Au cas où elle reste à jamais prisonnière d'une île étrange...

Nous avons cependant convenu qu'il ne serait certes pas déplaisant d'être condamnées à vivre quasi éternellement avec Matthew Fox. Hé hé :-D

Source de l'image: http://img143.imageshack.us/img143/3183/jack9ks.jpg

À la demande (presque) générale:


Voici la photo prise hier au travail, celle sur laquelle je fais des étirements maxillo-faciaux (plus communément appelés grimaces à réveiller un mort).

En très petit, quand même, je ne voudrais pas réveiller un nombre trop important de morts et ainsi contribuer à la réécriture d'un roman de Stephen King.

(P'tain faut vraiment pas avoir d'amour propre pour poster ce genre de photo sur un blog perso... en plus, bizarrement, j'ai presque l'air d'avoir une tête de Conehead là-dessus... tou dou dou dou dou dou!)

Trois raisons pour déprimer

  1. Ça y est. D. est partie. Snif.
  2. Je ne sais plus qui a dit à la radio ce matin que, selon un sondage, Charest serait le plus apte à gouverner le Québec, suivi de Dumont, puis Boisclair qui traîne de la patte, loin loin derrière. Y'a de quoi être profondément déprimé.
  3. Justin Trudeau se présente comme candidat dans la circonscription de Papineau. Pitié. Après l'aéroport P.E.T. je n'ai nullement envie que le Centre Bell change son nom pour J.T.

Sortez vos mouchoirs

C'est aujourd'hui la dernière journée de ma collègue D.

Hier, à la sauvette, une des filles a pris toutes les employées en photos. Fidèle à moi-même, j'ai fait une de ces grimaces à réveiller un mort. Pour qu'elle se souvienne de moi comme je le suis réellement. Nous avons fait circuler une carte dans laquelle chacune d'entre nous a écrit un petit mot touchant et/ou rigolo et/ou touchant/rigolo. C'est qu'elle est très appréciée, notre D.

Dans la carte, je lui ai avoué que je l'aimais quand même. Même si elle ME quitte. ;-)

Je sens que ce 22 février sera particulièrement larmoyant...

Tous les dons de boîtes de mouchoirs sont acceptés.

mardi, février 20, 2007

J'étudie donc je m'endette

La lutte se poursuit entre Boisclair et Charest en ce qui a trait au dégel des droits de scolarité.

Boisclair semble vouloir faire de l'éducation son cheval de bataille, ce qui tombe franchement au bon moment. Après avoir séché-ratatiné-dépéri pendant près de quatre ans, et alors qu'une menace de dégel plâne au-dessus de nos têtes, l'empressement d'André Boisclair à vouloir se rallier à la cause étudiante permettra peut-être à ce secteur primordial de prendre un nouvel envol.

Ou un nouveau galop devrais-je dire! (Pour demeurer dans l'analogie du cheval de bataille!) ;-)

dimanche, février 18, 2007

Mitaine égarée


Je crois avoir égaré une mitaine au Centre Bell vendredi soir. Sniff sniff... je les aimais bien, ces mitaines. :-(

À moins de retrouver la seconde moitié de cette paire, je suis condamnée à passer le reste de l'hiver à geler d'une main en intermittence. Je songe à organiser une battue, ou implorer le dieu des mitaines de la retrouver saine et sauve.

L'autre option envisagée: me résoudre à effectuer une petite séance de magasinage (shopping, pour les lecteurs français) cet après-midi.

Hoonnn, ce serait *tellement* dommage, hein? :-DD

La météo a la cote!

La frivole Myriam Monette de Maman Last Call et Miss Météo reviendra en 2008, cette fois-ci dans une télésérie diffusée au canal Séries+.

Je n'ai pas (encore) vu Maman Last Call (que j'ai en DVD quelque part dans mon bazar!), mais je suis tombée sur le film Miss Météo il y a quelques mois, au Canal TMN (avec sous-titres anglais, s'il-vous-plaît!). Une comédie légère, agréable, coquette (puisqu'il faut bien que je disgresse de temps à autres des thrillers politiques obscurs).

Anne-Marie Cadieux personnifie à merveilles cette miss météo qui n'ose pas faire le grand saut dans le monde des adultes, même à l'aube de la quarantaine.

Parfois, je trouve que les interprétations et les mimiques de Cadieux sont outrancières, alambiquées... Dans ce cas-ci précisément, c'est ce qui donne le ton juste à son personnage, haut en couleurs et - je dois l'avouer - plutôt attachant...

Source de la nouvelle: http://www.cyberpresse.ca/article/20070216/CPSOLEIL/70216238/5154/CPSOLEIL

samedi, février 17, 2007

Retouches

De retour au vrai rouge après une parenthèse marron, puis prune/raisin.

Dieu seul connaît ma véritable couleur (rectification: seule ma coiffeuse le sait).

Autre parenthèse:
(J'ai légèrement triché (*). Je n'étais tout de même pas pour vous montrer la vraie moi avec ma tronche d'enrhumée qui a abusé de poudre bronzante pour se donner un semblant de bonne mine. En moins flou, je suis plus moche! Maintenant, je comprends ce que voient *réellement* les hommes ivres. Je viens de réaliser que leur propension à flirter avec à peu près n'importe quelle femme est très certainement due à l'affaiblissement de leurs facultés visuelles. Mouahaha.)



(*) Et, en plus, les couleurs se marient plutôt bien à celles de mon blog. Vais peut-être opter pour cette photo sur mon profil, finalement...

Artiste en herbe

Hier matin, à mon arrivée au travail, une fillette nommée Sofia m'a remis un dessin.

Elle m'a dit que son dessin me représente, avec de grosses boucles d'oreilles! Je porte souvent des boucles d'oreilles très colorées, qui ont sans doute attiré son attention ces derniers jours.

Ressemblant, non? =)

Absolument a-do-ra-ble.

Sage démesure

Hier soir, j'ai assisté à la dernière des trois représentations du spectacle I think of you de Gregory Charles au Centre Bell.

J'ai découvert la démesure de cet homme aux multiples talents lors de son spectacle Noir et Blanc, que j'ai vu en mai dernier. Auparavant, je ne m'étais pas vraiment intéressée à la carrière de l'artiste. Dans mon imaginaire, ce dernier avait toujours plutôt personnifié Julien dans Chambres en ville, téléroman qui a bercé ma pré-adolescence.

Or, le spectacle Noir et Blanc m'a jeté en bas de ma chaise. Littéralement. Cet homme est ou bien complètement fou, ou bien dangereusement passionné. Peut-être un peu des deux. Je dois dire que j'admire les êtres profon
dément portés par une passion, et je lui lève mon chapeau! Quel beau métier que de vivre de ses rêves! Par ailleurs, sa frénésie bouillonnante est contagieuse. Dans la salle ce soir-là, rares étaient ceux qui demeuraient de glace devant ses prestations toutes plus époustouflantes les unes que les autres.

Par contre - et ce n'est pas nécessairement un point négatif - le tout
nouveau spectacle de Gregory Charles m'a paru plus mesuré.

Pas de foule endiablée dès le départ.


Le public n'était probablement pas conquis d'avance. Il y avait là, à mo
n avis (mais peut-être que je me trompe!) bien des couples d'amoureux - la présence d'une partie de l'audience témoignait sans doute d'un cadeau de St-Valentin un peu obligé (exit les roses et le chocolat!)... La salle a donc dû se laisser séduire par des préliminaires plus sages, plus tempérés. Après un certains moment, l'immense foule s'est montrée plus réceptive, peu à peu aguichée par l'enthousiasme fiévreux que dégageaient les différents protagonistes sur scène, musiciens, choristes, etc.

Il y a bien sûr eu quelques irréductibles - des gens qui n'étaient là que p
our se saoûler la tronche et passer des commentaires désobligeants (et bizarrement, ces couillons semblaient localisés uniquement derrière nos sièges).

Une démesure un peu plus sage, soit.

Mais quand même, trois heures de spectacle, c'est bien trop court! =)

À quand un show qui dure toute la nuit? I'd definitely be in!!

Source de l'image:
http://solidwaste.blogspot.com/2006_07_01_solidwaste_archive.html

vendredi, février 16, 2007

Lueur d'espoir pour le patrimoine religieux architectural?

Je me réfère à cet article.

La sauvegarde du patrimoine est un point qui me tient à coeur et ce, depuis bon nombre d'années. L'histoire et l'évolution du Québec me fascinent, et je veux à tout prix que nous puissions encore dire "Je me souviens" dans cinquante, cent, deux-cent ans... Pour ce faire, il est impératif que la population se conscientise.

Préserver notre mémoire pour que jamais elle ne sombre dans l'oubli.

Je ne suis pas passéiste. Je tiens cependant à ce que nos racines à titre de peuple demeurent bien vivantes.

Lorsque des menaces de destruction ou de reconversion plânent au-dessus d'institutions religieuses vieilles de plusieurs décennies ou qui représentent tout un pan de l'histoire d'une ville, d'un village, je m'inquiète. Je m'interroge.

Je pense notamment à l'église méthodiste de Lachine, reconvertie en temple Sikh, qui fut détruite il y a peu de temps par des promoteurs immobiliers. Condos + Canal Lachine/Lac St-Louis = gros coup d'argent. Cette équation est claire comme de l'eau de roche.

Il est indéniable que la baisse de la pratique religieuse, de même que le vieillissement du clergé ne feront qu'accentuer cette tendance.

Ne pouvons-nous pas, lorsque le lieu s'y prête, transformer l'ancien édifice voué au culte en édifice voué à la culture? Ce ne serait pas, à mon avis, dénaturer l'essence même du bâtiment. Prenons ne serait-ce qu'un exemple, celui du Musée des maîtres et artisans du Québec, situé au coeur de l'ancienne chapelle du collège St-Laurent.

L'entente proposée par Québec et l'Assemblée des évêques catholiques du Québec est un pas dans la bonne direction... reste à savoir si ce chemin est ou non parsemé d'embûches (financières, surtout!)...

jeudi, février 15, 2007

Boisclair et le vote étudiant

Lecture matinale. Je tombe sur cet article de Radio-Canada.

André Boisclair, s'il est élu lors du scrutin printannier, promet de maintenir le gel des frais de scolarité au Québec. Parions qu'il veut s'assurer du vote estudiantin... De plus en plus, je remarque autour de moi que les jeunes s'impliquent au sein de partis marginaux et délaissent le PQ.

Toujours selon l'article de Radio-Can:
M. Boisclair entend faire de l'éducation la principale priorité d'un gouvernement péquiste, un secteur, dit-il, que les libéraux ont trop négligé.
Non seulement le Parti Libéral a négligé l'éducation, mais rappelez-vous du vaste mouvement de grève en 2005. Mouvement déclenché en réaction aux colossales coupures que le gouvernement Charest a effectué à même l'enveloppe budgétaire allouée au programmes de prêts et bourses. (Wow! Je viens de remarquer que nous avons même une entrée à cet effet dans Wikipedia! Hé hé).

Ce fut la seule et unique fois de mon existence où j'ai volontairement appuyé un mouvement de grève (*), la raison m'apparaissant plus que valable. Pourquoi vouloir d'un côté former des citoyens conscients, intelligents, tournés vers le monde et vers l'avenir, sans rien accomplir pour permettre à ceux-ci d'accéder à un plus haut niveau d'éducation? Vous voulez vous instruire? Très bien, endettez-vous, mes amis.

1-0 pour Boisclair.


(*) J'ai même participé au rassemblement qui a eu lieu au Parc Lafontaine à la fin mars. D'ailleurs, il y a encore de la boue séchée sur les espadrilles que je portais ce soir-là. :-D

mercredi, février 14, 2007

Photoroman de la St-Valentin

J'espère que vous que vous n'avez pas abusé de chocolat comme moi aujourd'hui... Toblerone, Hershey, guimauve fourrée au chocolat, etc. Arf. Mes neurones sont un tantinet speedy malgré le rhume. J'appelle les coupables à la barre. Café. Chocolat. Tylenol. Chocolat. (Non, pas de vin rouge.)

Puisque ce soir, Yannick pratique quelques airs avec l'Harmonie Senior Honoré-Mercier, je passe la soirée de la St-Valentin en visionnant la Revanche des Nerdz, (presque) en compagnie de Pascal Forget. Hé hé.Au travail, on m'a d'ailleurs suggéré de me prendre un copain/amant/whatever le mercredi. *ahem* Je vous laisse deviner s'il s'agit d'un commentaire d'homme ou de femme. *ahem*

Dernière journée dans la peau d'une presque vieille de 26 ans,
demain je goûterai aux joies d'être une vieille de 27 ans.

Une photo "avant".

Demain, j'aurai sans doute l'air de ça.

Hé hé. Non, je rigole. En fait, demain, j'aurai certes changé un peu, car j'irai chez la coiffeuse. Énième changement de tignasse. Voyons voir ce que ma coiffeuse me proposera comme coloration...

Je songe de plus en plus à un second piercing. Je vais peut-être me l'offrir en cadeau d'anniversaire, de moi à moi! =)


Tu t'en vas

(Rien à voir avec une certaine chanson d'Alain Barrière).

Hier, la collègue avec qui je partage le bureau depuis quelques mois à peine m'a annoncé qu'elle avait remis sa démission. Bien qu'elle apprécie son emploi présent, on lui a offert un poste qu'elle ne pouvait refuser. Je la comprends.

Je la comprends, mais je suis un peu triste. C'est la toute première fois en près de 5 ans que l'atmosphère de travail est aussi plaisante au bureau. C'est la toute première fois que je n'ai pas envie de m'arracher les cheveux en arrivant au boulot, à cause d'une collègue avec qui je dois partager cet espace exigu.

On a eu une névrosée qui a préféré reprendre son emploi dans un centre d'appel car, disait-elle, travailler dans notre CPE était trop stressant (qu'on m'en reparle après avoir bossé au pavillon d'hémato-oncologie à l'hôpital Ste-Justine...). On a eu une fille branchée qui était sans doute trop bien pour travailler, car elle passait ses journées à potiner (faudrait tout de même pas qu'elle se casse un ongle, hein!). On a eu quelques écervelées qui notaient TOUT sur des Post-it et innondaient le (déjà très minuscule) bureau de notes colorées (pour ensuite ne plus savoir sur quel Post-it elles avaient noté telle ou telle précieuse information). On a eu une immature qui parlait fort, riait sans cesse pour des insignifiances et qui n'avait ni tact ni diplomatie, tutoyait tout le monde, enfin, vous voyez le genre. On a eu une très aimable personne, trop gentille, trop sensible, trop peu sûre d'elle, qui finissait par nous faire hérisser les poils des bras par trop de gentillesse et de pleurnichage. On a eu quelques autres incompétentes qui, fort heureusement, ne sont pas restées.

Et finalement, on a eu celle avec qui tout était facile. Celle avec qui travailler était un plaisir. Et celle qui part dans moins de deux semaines.

Devinez qui aura plus de boulot au courant des prochaines semaines?

mardi, février 13, 2007

Quoi de neuf en ce beau mardi?

Mesdames, Messieurs,

Bienvenue au Téléjournal - Édition 8h30, en direct de mon ordinateur!

***
Bilan santé:

Dans un élan de gentillesse, j'ai laissé quelques microbes homeless squatter mon corps. Résultat: mes sinus sont en bouillie depuis hier.

***

Chronique culturelle (et non, je ne vais pas jeter un coup d'oeil à mes feuilles histoire de me souvenir de mon topo).

The Police viendra à Montréal cet été. The Brits strike back!

(Tiens, ça me fait penser que je n'ai aucun CD de ce groupe...)

***

Branle-bas de combat sur la scène politique québécoise. Jean Charest n'a toujours pas annoncé officiellement la tenue d'élections en mars, mais de nouvelles candidatures sont annoncées de part et d'autre presque chaque jour.

Allez, un petit effort, monsieur Charest. Tout le monde s'en doute (tiens... un nouveau concept d'émission pour Guy A. Lepage, peut-être?) . L'effet de surprise ne se produira certainement pas. Il n'y aura pas de ouhhh ou de ahhh lorsque vous nous annoncerez que les Québécois(e)s iront aux urnes en mars. À moins que vous ne le fassiez avec un chapeau de cowboy, en dansant le Achy Breaky Dance!

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Et, à la météo, Jocelyne, que prévoit-on pour mon anniversaire?

De la neige!

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C'est ce qui conclut notre brève édition du Téléjournal, version télégraphique.

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(Sur ce, je retourne boire mon café. Mon organisme ne supporte tout simplement pas le sevrage de caféine, comme en témoigne le délire du jour.)

dimanche, février 11, 2007

Folle un jour, folle toujours

Mes airs plutôt débiles sur photos ne datent pas d'hier. Ni même d'avant-hier.

Preuve à l'appui: ces 4 petites photographies - probablement prises en 1984. Je dois donc avoir environ 4 ans sur ces clichés en noir et blanc. La fillette frisée de gauche, c'est moi (sans vouloir inclure un jeu de mots à peine dissimulé sur mes opinions politiques... héhé.. en fait non, plutôt centre-gauche, les extrémités sont souvent un peu trop... extrémistes, justement. Enfin, trève de politicailleries.).

Je n'ai pas trop changé... bouclettes indisciplinées, yeux légèrement en amandes, mâchoire carrée, traits du visage très marqués... Et, toujours aussi folle =)
D'ailleurs j'ai quelques photos récentes avec un air faussement machiavélique, comme celui que j'arbore sur la troisième vignette. Ces apparences rigolotes devant la caméra (ou même devant un auditoire) me permettent sans doute de dissimuler ma timidité (Freud, sort de ce corps!).

Je trouve que ma soeurette a beaucoup changé, elle. Ma mère, pas tellement. En fait, c'est son look qu'elle a surtout modifié. Dieu merci, les énormes lunettes sont moins en vogue maintenant. :-DD

Autre détail de mon enfance qui a ressurgit hier: alors que Yannick zappait, il est tombé sur un film des Schtroumpfs (je l'avoue, j'ai dû "googler" ce mot! incapable de l'écrire correctement du premier coup!). Je me suis alors rappelée, en voyant le Schtroumpf à lunettes, que celui-ci était autrefois mon préféré. Je possédais même une petite figurine du Schtroumpf à lunettes.

Mystère résolu. Ce n'est donc pas d'hier que date mon penchant pour les nerds. :-DDDDD

Aux urnes en mars?

Il y a des élections dans l'air. Même si Jean Charest n'ose l'admettre clairement, la multiplication de B.A. sous couvert d'une soudaine - mais fausse - gentillesse et d'apparitions publiques partout, partout (*) sentent les élections à plein nez (comme une poubelle laissée en plein soleil par une chaude et humide journée d'été, et dont le couvercle est manquant... berk, quelle comparaison :-p).

Pourtant, quelques semaines auparavant, les propos du premier ministre laissaient plutôt présager un scrutin tardif. Mon petit doigt me dit que la lenteur du P.Q. à dénicher des candidats (*ahem* des candidats potables, surtout *ahem*) leur a sûrement mis le vent dans les voiles. En effet, André Boisclair doit encore recruter quelque trente candidats.


Monsieur Charest, même en revêtant un joli survêtement noir et en enfourchant une moto, je ne suis pas dupe. Québécois, Québécoises (on croirait entendre André Boiclair... haha) ne faites pas la même erreur deux fois!!!!

Ceci dit, André Boisclair semble plus ou moins prêt à passer du camp de l'opposition officielle au rôle de premier ministre. Sans vouloir questionner ses compétences - je le crois tout à fait doté des habiletés nécessaires - j'ai l'impression qu'il est encore trop "vert". Allez, mange tes croûtes, mon petit André, si tu veux grandir!

Les affaires se corsent.

Ne parlons même pas de l'ADQ. Un parti moribond. Mort avant d'exister réellement. Et bof, leur programme ne m'a jamais vraiment impressionné. Le modèle de société qu'il propose ne s'adresse qu'à une infime portion de la population.

Quant au parti Québec solidaire (né de la fusion entre l'Union des forces progressistes et l'Option citoyenne) qui célèbre ces jours-ci sa première année d'existence, il m'apparaît de plus en plus comme la seule avenue possible. Mais d'un autre côté, les véritables bonnes actions (rien à voir avec les bons coups hypocrites de monsieur Charest) sont souvent vaines. Effectivement, Monsieur Madame Tout le Monde ne voient dans les médias que les mauvais coups d'untel parti, et voterons ensuite contre ce "méchant" parti, en élisant l'autre parti majeur qui promet - sans vraiment promettre - de ne pas faire les mêmes erreurs. C'est ce qui s'est produit au provincial en 2003 et au fédéral en 2006. Le faux combat gnangnan-Star-Wars du bien et du mal, quoi. Pendant ce temps, d'autres partis, plus modestes, mais tout aussi valables (sinon plus), sont oubliés au fond d'un tiroir crasseux...

Je pense que si plus de gens s'intéressaient à la politique, en prenant le temps de lire les programmes et de suivre un tant soit peu l'actualité (et lorsque je parle d'actualité, je ne fais absolument pas allusion aux topos bidons de certaines chaînes télévisuelles ou de certains journaux qui nous régurgitent du pré-mâché), une plus grande partie de la population serait consciente de ce que représente vraiment cet aspect vital du fontionnement citoyen. Vivre dans un pays, une province, une ville, c'est aussi ça. Peut-être bien que je prends mon droit de vote très au sérieux parce que je suis une femme, et qu'au nom de toutes les femmes qui se sont battues pour obtenir ce droit (en 1940 au Québec!!! quelle abomination!), je me fais un devoir de le mettre en pratique de la façon la plus lucide qui soit.

Bien que je sois souvent sarcastique lorsque j'évoque un événement politique ou les agissements d'un(e) politicien(ne), je dois dire qu'en fait, je suis vivement intéressée par les mécanismes de la démocratie. Comme dit le dicton, qui aime bien châtie bien.

À l'heure actuelle, nul ne connaît l'avenir (ni
les pronostics - a-t-on une chance, oui ou merde, de guérir de la plaie libérale qui s'est abattue il y a 4 ans sur le Québec?). Mon seul voeux: que la population vote intelligemment. (ie. pas question d'un deuxième mandat pour Jean Charest). ;-)

(*) Même au dévoilement d'un nouveau modèle de motocyclette de Bombardier Produits Récréatifs - WTF? - Si ce n'est pas un geste de pré-campagne électorale, je me demande bien ce que c'est!

samedi, février 10, 2007

Le Grand Jacques un jour de juillet...

Brel, mon chanteur favori. Depuis près de 10 ans.

Je lui ai d'ailleurs consacré en partie mon travail de fin d'études au Cégep. Il est quelque part sur le web... faudrait bien que je le récupère.

Lors de mon séjour en Belgique, un détour vers la Fondation Brel s'imposait. Pas un détour obligé, non. Une sorte de pieux pèlerinage. Un peu comme lorsque j'étais allée dénicher la pierre tombale de Félix Leclerc dans un cimetière de l'Île d'Orléans il y a quelques années. Étant donné que le Grand Jacques est enterré aux Îles Marquises, il m'aurait été assez difficile d'en faire autant.

Je suis allée à la Fondation Brel vers la fin de mon séjour au plat pays. Un jour gris, un jour habituel de juillet. C'était le 26 juillet 2005.

Dans une toute petite salle de cinéma, j'ai assisté au dernier soir de Brel à l'Olympia. J'en avais des frissons. Cet homme se donnait littéralement sur scène, d'une façon incroyablement vraie et émouvante.

J'ai également vu des vidéos d'interviews dans une salle attenante. J'ai toujours été fascinée par la philosophie de vie de ce chanteur, qui a vécu jusqu'au bout. Jusqu'au bout de sa vie. Vie qu'il a complètement usée, mais usée à bon escient. Vivre jusqu'au bout de ses rêves, tel était son destin.

Un des interviews m'a fait sourire. Brel parlait de la situation politique au Québec et il a tenté d'imiter notre accent. Je retrouvais dans cet instant télévisuel un amalgame que j'affectionne depuis longtemps: Québec-Belgique.

J'ai quitté la Fondation Brel sereinement. L'esprit léger.

J'ai eu envie de relater cette expérience en tombant sur ce video...


vendredi, février 09, 2007

Bonus chocolaté

Plus tôt ce soir, Yannick et moi discutions de nos "perks" respectifs.

Il possède un très performant ordinateur portable Dell, offert par sa compagnie. Je lui ai laissé savoir que dans mon cas, je recevais du chocolat. Je travaille dans un organisme à but non lucratif, chichement subventionné, alors vous comprendrez que je ne recevrai pas de gadgets dernier-cri en guise de bonus.

Ce à quoi il m'a répondu: Oui, mais mon laptop, c'est un outil de travail. Le chocolat n'est pas un outil de travail!

Considérant le fait que j'oeuvre dans un milieu essentiellement féminin, je considère que le chocolat EST un outil de travail absolument indispensable. La personne qui osera venir nous dire le contraire risque de se ficher joyeusement dans le pétrin! :-D

I am not happy!!!!!!

De retour après près de 24h dans le néant.

Blogger me fait des misères. Je ne suis pas contente, j'ai dû changer le modèle de mon blog pour que celui-ci puisse s'afficher à nouveau. C'est chiant. Après avoir laissé plusieurs messages au service technique de Blogger, j'ai trouvé la solution moi-même... Pfffffff... La preuve qu'on est jamais si bien servi que par soi même!!

Je vais devoir récupérer quelques trucs, dont l'image de fond de ma bannière "art nouveau"... disparue dans les méandres noirs des serveurs de Blogger... snifffffff :-(

jeudi, février 08, 2007

J'aurais également pu dire...

Et ça continue... les idées affluent...

  1. Je possède presque toute la collection des livres pour enfants de la Comtesse de Ségur, que je relis de temps à autres avec un plaisir renouvelé. Une grand-tante nous les avait remis à ma soeur et moi, lorsque nous étions enfants. Ils avaient appartenu à sa fille. Je n'ai jamais pu m'en défaire.
  2. À l'âge de 7 ans, j'ai figuré dans un petit film réalisé par les Soeurs de Sainte-Anne.
  3. À 2 ans, pendant que ma mère papotait au téléphone avec ma tante, j'ai bu son verre de lait au chocolat. Résultat: lorsqu'elle a raccroché le combiné, son verre était vide et j'avais une magnifique moustache de lait au chocolat. :-D
  4. Il m'arrive de passer quelques jours sans boire d'eau... c'est mal, je sais. :-/
  5. Malgré mon aversion pour les hôpitaux, j'ai travaillé environ 1 an dans un hôpital. Ma vie est pleine de contradictions.
  6. J'ai tendance à manger mes aliments dans des plats séparés au grand dam de Yannick, qui trouve que j'utilise trop de vaisselle. Ouais, léger dédain des aliments qui se touchent, mais je me soigne en vieillissant.
  7. J'arrive assez bien à lire sur les lèvres. Soyez sur vos gardes. Si vous dites quelque chose à quelques mètres de moi, derrière une vitre ou encore dans une foule bruyante, il se pourrait bien que je devine votre secret...
  8. À l'adolescence, j'ai déjà voulu m'enrôler dans l'armée. NO COMMENTS. :-/
  9. J'ai toujours préféré les arts aux mathématiques. Au secondaire, j'avais beau me munir d'un cahier tout neuf à chaque début d'étape (à raison de 4 ou 5 étapes par année), après quelques semaines, il se remplissait invariablement de gribouillis et de croquis. En secondaire 5, alors que j'étais hyper concentrée à dessiner (lire: à ne pas écouter), ma prof de math m'a posé une colle (voire tout le pot de colle en entier!). À la grande surprise de tous (surtout la mienne) et par le plus heureux des hasards, la réponse que j'ai risquée s'avérait exacte. Morale de cette histoire: rien ne sert d'écouter ses profs de math.
  10. Il m'arrive de ronfler et parler dans mon sommeil.
  11. Mon téléphone cellulaire est une véritable antiquité. Yannick me l'a offert en octobre 2000. C'était la bonne vieille époque où les cellulaires servaient à, vous savez, recevoir des appels et passer des coups de fil. Lointain passé. (Hum, je crois que j'arriverais assez facilement à vendre cette vieillerie sur E-Bay... ha ha ha!)
  12. Je suis absolument incapable de plonger tête première dans l'eau, car je perds alors tous mes repères et me mets à paniquer. Je dois plutôt me laisser tomber comme une roche et me résigner à faire "plouf" en touchant l'eau.
  13. Le jour suivant ma rencontre avec Yannick, je suis allée acheter un CD des Goo Goo Dolls en sa compagnie. C'était le 8 août 1999. J'ai conservé le reçu de caisse et le traîne en tout temps dans mon porte-monnaie, telle une relique sacrée. C'est mon côté cute refoulé, faut croire. :-D
  14. J'arrive à mettre mes jambes derrière ma tête. Une à la fois cependant, pas les deux en même temps. Je ne suis pas une contorsionniste du Cirque du Soleil, quand même.
  15. À 5 ans, je me suis cassée un poignet en dingringolant UNE seule marche d'escalier. P'tite nature, hein!
Bon, je crois qu'il est grand temps de mettre mon cerveau à OFF et de poursuivre la rédaction de mon T.D. :-D

mercredi, février 07, 2007

J'aurais pu dire...

J'envie les gens qui ont le sens de la répartie et qui, spontanément, trouvent la phrase juste. Déformation scolaire oblige, je suis plutôt habituée à remâcher 12 fois la même phrase, alors en fait de spontanéité, on peut trouver mieux!

Lundi soir, réunion d'équipe au travail. Puisqu'il y avait de nouvelles employées, notre patronne nous a demandé de faire un tour de table, histoire de nous présenter un peu, mais elle nous a également demandé de "confesser" un truc un peu inattendu ou une anecdote cocasse à notre sujet.

Euhh? Évidemment, j'étais la première à parler. Je n'ai guère eu le temps de réfléchir et j'ai sorti une futilité insignifiante. Et, évidemment, depuis deux jours, différentes idées surgissent dans mon esprit... Donc, je suis peut-être spontanée... mais à retardement!!

J'aurais pu dire:

  1. Petite, jai perdu ma première dent de lait en me balançant. Elle a fait un vol plané jusque dans le sable!
  2. J'ai déjà eu un hamster obèse nommé Valentin. Il semblerait que toutes mes bestioles mâles souffrent d'embonpoint. (Rectification: Yannick n'a pas de surplus de poids).
  3. Je me suis fais faire un piercing au nombril en juillet 2002 et je me suis évanouie non pas une, mais deux fois (quelle honte).
  4. Bien que le mot sport ne fasse pas partie de mon vocabulaire, en secondaire 3, j'ai fait partie d'une équipe de basket. Ma fiche: numéro 14, aucun point, aucune pénalité. Mon unique atout était ma grandeur. On me gardait au sein de l'équipe car j'étais la plus grande et la seule à être en mesure d'arrêter un ballon en plein vol, simplement en levant les bras.
  5. Je suis profondément dégoûtée par les pieds. TOUS les pieds. Allez savoir pourquoi.
  6. Je lis aisément en 4 langues. Des yeux multilingues, oui oui.
  7. Pendant plusieurs années, j'ai refusé de porter du vert.
  8. Je suis un "party animal" à mes heures.
  9. Jusqu'à tout récemment, j'étais une serial killer de plantes.
  10. Depuis septembre 1999, je sors rarement sans un trait d'eyeliner noir profond, à la Barbara ou façon sixties.
  11. En juin 2005, au beau milieu de la Grand Place à Bruxelles, j'ai croisé une fille avec qui j'avais partagé mon casier au secondaire et que je n'avais pas revue depuis des années.
  12. Il m'arrive fréquemment de porter deux chaussons dépareillés...
  13. Presque 27 ans et je n'ai toujours pas mon permis de conduire.
  14. Je suis un caméléon capillaire. Je suis passée par toutes les teintes de prune et auburn, quelques teintes de roux en passant du cuivré au quasi orange, des mèches blondes, caramels, cuivrées, rouges, bourgognes, mauves, j'ai eu une large mèche bleue, quelques mèches couleur fuchsia, du blond, des bruns-marrons, des tons de raisins et de cognac, du rouge et tutti quanti. Mais du vert, non, ça jamais.
  15. J'arrive à peu près à réciter par coeur la version française du film Spaceballs (aka La folle histoire de l'espace)...
J'aurais pu dire encore bien des choses. =)

mardi, février 06, 2007

Mon balcon enneigé

Récemment, je me suis inscrite au site MyblogLog, ce qui m'a permis de découvrir plusieurs blogs fort intéressants et des blogueurs très sympathiques, provenant d'un peu partout sur le globe,

Parmi eux, Denis m'a fait découvrir la vue qu'il a de chez lui, à Paris. Alors, en retour, voici ce que j'aperçois à l'arrière de chez moi!

Les deux premières photos ont été prises peu après le lever du soleil, en début de semaine. Il devait être environ 7h30.


(Eh oui, c'est bien mon malheureux plant de persil, camouflé so
us la neige qui recouvre le bac à fleurs...)



















La troisième et dernière photographie a été prise un peu plus tard en
matinée (vers 9h00-9h30 environ). La vue est celle que j'ai en regardant par la fenêtre sur le côté de mon condo.

À noter, les énormes glaçons et l'effet un peu étrange (il s'agit du reflet des rideaux sur la fenêtre! Je ne m'en suis rendue compte qu'en téléchargeant les photos sur mon ordi!).

J'en veux pas de tes bisous, bon!

Décidément, Merlin est la grande (grosse) vedette féline de mon blog depuis quelques semaines! Mes trois félinettes risquent d'être jalouses, par contre...

Merlin était bougonneux ce matin, car je lui ai retiré son joujou (qui n'en était pas un). Yannick a reçu en cadeau à Noël un "chamois" pour épousseter son écran d'ordinateur. En fait, il s'agit d'un singe en peau de euh... chamois(?). Un peu comme une peluche, quoi. Et Merlin est complètement obnubilé par la touffe de cheveux du singe.

Avant qu'il ne le détruise complètement, j'ai caché le petit macaque hors de la portée de mon gros matou. Tout affectueux qu'il soit d'habitude, je crois qu'il m'en a voulu pendant quelques minutes, comme en fait foi la photo. ;-)


lundi, février 05, 2007

Des livres et des pages blanches

Je cogite, je cogite. La rédaction de mon T.D. va bon train (lire: j'arrive à pondre trois phrases à l'heure).

Entre deux énoncés, je suis en train de mettre à jour une base de données en ligne qui me permet de répertorier l'ensemble de mes livres (ce qui est en soi une excellente idée, d'autant plus qu'il m'arrive de plus en plus fréquemment de me questionner en regardant la jaquette d'un bouquin que je m'apprête à acheter, chez Renaud-Bray: je ne l'ai pas déjà celui-là? Doh.). Très utile pour mes livres d'art, entre autres. Plusieurs ont un titre relativement similaire, si bien que je ne m'y retrouve plus du tout (entre L'art roman et L'art roman, la différence est plutôt minime, vous en conviendrez).

Librarything.com possède une interface gratuite et une autre, payante. La section gratuite permet de répertorier un nombre maximal de livres (200). Mon petit doigt me dit que ma collection dépasse cette limite... Toutefois, le coût de l'abonnement est très décent: 25$ US pour un abonnement à vie.

Et, c'est une façon utile de perdre son temps lorsque le syndrome de la page blanche version Word 2003 m'envahit.

dimanche, février 04, 2007

Fourmi voyageuse

Au travail, les petites infestations de fourmis sont chose courrante.

Nous avons recours à des méthodes non toxiques étant donné la présence d'enfants. Règle générale, on trouve ces fascinants insectes surtout à proximité des portes, mais durant les Fêtes, j'ai reçu la visite d'une horde de fourmis dans mon bureau. Elles sortaient d'une fente près d'une plinthe mal fixée et se promenaient sous mon bureau. À un certain moment, en me penchant pour ramasser un stylo tombé par terre, j'ai remarqué qu'une fourmi trônait fièrement sur le bout de ma chaussure, comme si elle s'enorgueillissait de son exploit, du haut de ce qui s'apparentait à un mont Everest pour un si petit insecte. :-D

L'exterminateur nous a demandé de noter ces épisodes de visites impromptues, pour être en mesure d'analyser s'il y avait un certain "pattern" (je ne m'y connais pas tellement en fourmis, alors je vous dispenserai des explications sur les moeurs saisonnières des fourmis...).

Vendredi, j'ai fait remarquer à ma patronne que j'avais vu une fourmi traverser le bureau le mercredi précédent (fait plutôt étrange car elles se tiennent habituellement en groupe) ce à quoi elle a répondu, le plus sérieusement du monde:

Are you sure? Une seule fourmi? Ah, ben, c'était une touriste!

:-DD

samedi, février 03, 2007

Saint-Valentin oblige

Je ne peux pas dire que je sois une personne extrêmement romantique. Mais, Saint-Valentin oblige, j'étais en train de songer à mes films d'amour préférés. S'il est vrai que mes oeuvres cinématographiques de prédilection sont surtout politiques, policières ou alors ce son des thrillers, je pourrais ajouter quelques comédies sentimentales à mon répertoire... En grande primeur (peut-être pas...), les voici!

Selon moi, LE film qui évoque le plus la Saint-Valentin à mes yeux est Les Aimants. Étonnant de constater que l'auteur est Yves P. Pelletier, ancien bouffon du groupe humoristique RBO. Les Aimants n'est pas un film d'amour cucul-à-l'eau-de-rose-qui-vous-soutire-quelques-larmes-à-la-toute-fin. Non. C'est une oeuvre sensible, amusante et intelligente. Brillamment interprétée, même.

Je vous le conseille vivement!

Sinon, dans l'ordre ou le désordre (et attention, certains d'entre eux sont passablement quétaines, je préfère vous en avertir!...):

Bon, certains de ces films ne sont pas à proprement parler des films d'amour purs et durs, mais plutôt des comédies romantiques ou fables sentimentales... Chacun d'entre eux évoque une histoire d'amour, à leur manière...

Enjoy =)

vendredi, février 02, 2007

The Real Me

Je suis tombée par hasard sur le site Meez.com, qui nous permet de créer des personnages animés à notre image...

Hormis peut-être le rouge à lèvres noir et les cornes (non, en fait, c'est vrai j'oubliais... j'ai des cornes en velours rouge quelque part dans mon bazar!!) elle me ressemble beaucoup: elle râle, elle proteste, elle bitche... et elle aime les nerds. Tout moi. =)



Renée parfumée

Oh. My. God! Je veux ce parfum pour mon anniversaire (Yannick?). :-DD

Black Orchid de Tom Ford.

Je l'ai senti en feuilletant le magazine Vogue, que j'ai acheté pour la page couverture (je l'avoue! j'ai mes plaisirs coupables, moi aussi!). J'aimais bien cette photographie de Renée Zellweger et je dois dire que c'est une actrice dont j'apprécie particulièrement le jeu. Une de mes préférées, d'ailleurs.

À la toute fin du magazine, il y a une page parfumée. Chaque fois que je déplace la revue, ne serait-ce que d'un demi-millimètre, l'odeur vient immédiatement me titiller les narines. D'une fois à l'autre, c'est pratiquement l'extase pour mon odorat. Je dois absolument acquérir ce parfum. Mon nez le réclame!!

Pas seulement mon nez... Je suis une "fétichiste" invétérée lorsqu'il est question de parfums. Il s'agit d'une de mes nombreuses lubies. J'en ai au ba
s mot une cinquantaine. J'ai perdu le fil - j'ai arrêté de compter avant de perdre la tête. Et comme je n'ai pas succombé à la tentation depuis plusieurs mois... c'est devenu une fixation. Il me le faut.

Un hic cependant (et là, je ne parle pas du petit italien que je suis en train de boire - un vin, hein! bande de pervers! Ha ha!): le prix.

110$ canadien (à peine!) chez Holt.

(C'est moins douloureux en très petits caractères.)