M'y voilà. Le chemin emprunté il y a quelques années tire à sa fin. Souvent il a bifurqué. Maintes fois, il s'est allongé. J'avoue ne pas trop aimer prendre des raccourcis...
Je vois au loin l'affiche qui annonce la fin de mon périple: cul-de-sac. Ce panneau avance à vue d'oeil, si bien que d'ici peu de temps, je serai en train de m'y aplatir complètement la face au rythme où vont les choses. Pafffff!
Depuis novembre dernier, j'essaie de me convaincre: Ça y est. Ce mois-ci, je remets mon T.D.
Depuis novembre dernier, tout s'enchaîne, tout va trop vite, beaucoup trop vite...
J'attendais la fin janvier, entre autres car à ce moment-là, je devais recevoir quelques résultats issus d'un long processus entâmé plusieurs mois auparavant. En d'autres mots, j'attendais ce qui me semblait être en quelque sorte l'aboutissement d'une des étapes cruciales de ma recherche. Pourtant, depuis cet instant précis, je stagne totalement - pour ne pas dire que je m'enlise.
Enfin, il serait plus juste de dire je stagnais. Au passé. Depuis la semaine dernière, j'ai redoublé d'efforts. En cheminant sur la route toujours plus cahoteuse et en apercevant au loin le cul-de-sac, je me suis mise à redouter de plus en plus cette vilaine tendance que j'ai à toujours remettre à plus tard.
Il est déjà très tard.
Je me sens bousculée par deux émotions aux antipodes. D'un côté, j'en ai mon voyage. J'en ai mon truck. J'en ai marre. J'en ai mon ostifi de truck de voyage. Je suis tannée. Sortez toutes les expressions que vous trouverez, c'est exactement ce que je ressens depuis l'automne dernier à la puissance 25. Mais, d'un autre côté, - c'est assez paradoxal - terminer de rédiger mon T.D. et le remettre à la directrice de mon département viendra clore tout un pan de ma vie. C'est tout un univers que je quitterai d'un coup sec. Et j'appréhende la conclusion de cette histoire. Je ne sais pas si, plutôt que de me fracasser le crâne contre le panneau indiquant un cul-de-sac, je ne vais pas tomber dans un ravin? Me casser une jambe? Me noyer? Être séquestrée par de méchants extra-terrestres descendus tout droit de la planète Autonomiste?
Euh. Bref.
Malgré tout, il fallait bien que j'émerge une fois pour toutes de mon état larvaire. Dans un élan de folie subite, je me suis jurée de remettre le document dûment complété avant la fin du présent semestre. Un événement a contribué à cette auto-flagellation intellectuelle. Effectivement, en mai, j'assisterai à un colloque et la directrice du musée où j'ai sévi - euh, travaillé *m'enfin j'ai quand même failli bousiller une de leurs bases de données*, y fera un petit topo. Elle a consenti à me présenter à ses collègues, d'autant plus que le sujet de mon T.D. se prête extrêmement bien à la thématique (et au besoin manifeste de relève dans le domaine). Alors vaut mieux que je me grouille le popotin si je veux profiter de cette opportunité...
Source de la photo: http://sqs.blogs.com/photos/uncategorized/culdesac.jpg
Je vois au loin l'affiche qui annonce la fin de mon périple: cul-de-sac. Ce panneau avance à vue d'oeil, si bien que d'ici peu de temps, je serai en train de m'y aplatir complètement la face au rythme où vont les choses. Pafffff!
Depuis novembre dernier, j'essaie de me convaincre: Ça y est. Ce mois-ci, je remets mon T.D.
Depuis novembre dernier, tout s'enchaîne, tout va trop vite, beaucoup trop vite...
J'attendais la fin janvier, entre autres car à ce moment-là, je devais recevoir quelques résultats issus d'un long processus entâmé plusieurs mois auparavant. En d'autres mots, j'attendais ce qui me semblait être en quelque sorte l'aboutissement d'une des étapes cruciales de ma recherche. Pourtant, depuis cet instant précis, je stagne totalement - pour ne pas dire que je m'enlise.
Enfin, il serait plus juste de dire je stagnais. Au passé. Depuis la semaine dernière, j'ai redoublé d'efforts. En cheminant sur la route toujours plus cahoteuse et en apercevant au loin le cul-de-sac, je me suis mise à redouter de plus en plus cette vilaine tendance que j'ai à toujours remettre à plus tard.
Il est déjà très tard.
Je me sens bousculée par deux émotions aux antipodes. D'un côté, j'en ai mon voyage. J'en ai mon truck. J'en ai marre. J'en ai mon ostifi de truck de voyage. Je suis tannée. Sortez toutes les expressions que vous trouverez, c'est exactement ce que je ressens depuis l'automne dernier à la puissance 25. Mais, d'un autre côté, - c'est assez paradoxal - terminer de rédiger mon T.D. et le remettre à la directrice de mon département viendra clore tout un pan de ma vie. C'est tout un univers que je quitterai d'un coup sec. Et j'appréhende la conclusion de cette histoire. Je ne sais pas si, plutôt que de me fracasser le crâne contre le panneau indiquant un cul-de-sac, je ne vais pas tomber dans un ravin? Me casser une jambe? Me noyer? Être séquestrée par de méchants extra-terrestres descendus tout droit de la planète Autonomiste?
Euh. Bref.
Malgré tout, il fallait bien que j'émerge une fois pour toutes de mon état larvaire. Dans un élan de folie subite, je me suis jurée de remettre le document dûment complété avant la fin du présent semestre. Un événement a contribué à cette auto-flagellation intellectuelle. Effectivement, en mai, j'assisterai à un colloque et la directrice du musée où j'ai sévi - euh, travaillé *m'enfin j'ai quand même failli bousiller une de leurs bases de données*, y fera un petit topo. Elle a consenti à me présenter à ses collègues, d'autant plus que le sujet de mon T.D. se prête extrêmement bien à la thématique (et au besoin manifeste de relève dans le domaine). Alors vaut mieux que je me grouille le popotin si je veux profiter de cette opportunité...
Source de la photo: http://sqs.blogs.com/photos/uncategorized/culdesac.jpg
6 commentaires:
Daigne trouver ci-joint une tonne d'encouragements virtuels et néanmoins sincères.
Cambronne...
Pièce jointe acceptée!! Merci!
Je suis sure que tu vas y arriver! ^^ je te souhaite bon courage aussi et tu verras y'a que du bons après...
Merci la pingouine ;-)
Quelqu'un a dit " sans motivation les gens ne se rendent nul part"
Bravo, et continue comme ça car les encouragement ne tombent que très rarement du ciel.
Et si seulement on inventait une petite pilule pour la motivation!
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