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mardi, août 21, 2007

A change would do you good (*)

(*) Oui, le titre est tiré d'une chanson connue.

Ma vie a pris un nouveau tournant. Un inévitable tournant. Je ne pouvais pas continuer de nier, contester, refuser obstinément la voie que me traçait la vie. Ma vie. Je ne pouvais plus être effrontément aveugle au bonheur. Je ne pouvais tout simplement plus vivre à demi. J'ai donc pris le parti d'être heureuse. Rien de moins.

Par trop rechercher l'approbation et le bonheur des autres, j'ai fini par m'oublier. Il me reste encore un long chemin à parcourir, je ne suis pas encore guérie de cet impérieux besoin de plaire à tous, d'être absolument parfaite aux yeux de tous, d'être plus forte que je ne le suis réellement. Ces dernières semaines, nombreux sont ceux et celles qui ont douté. Beaucoup n'ont pas cru en mes capacités, ou ont pensé que je m'étais carrément trompée de voie, éblouie par un mirage fugace, poussée à l'extrême dans un moment d'égarement. Si seulement j'arrivais à faire abstraction de tout ce qui m'empêche présentement d'éprouver pleinement toute l'ivresse de vivre, trop longtemps scellée en moi et qui pourtant ne demande qu'à éclater joyeusement, sans contrainte, sans cette malsaine phobie de blesser autrui. C'est pourquoi j'ai entrepris une thérapie qui me permettra - je l'espère - de mieux m'affirmer face aux autres, de moins culpabiliser lorsque mes décisions ne font pas l'unanimité, d'agir sans toujours avoir cette crainte d'être jugée, de paraître imparfaite, cette peur de toujours faillir aux yeux des autres.

Alors voilà, j'ai changé.

Changé de demeure. Changé l'homme de ma vie. Changé ma vision d'avenir. Changé la perception que j'ai de moi-même. Ce n'est qu'un début.

***

Sur une note plus légère, tout changement drastique s'accompagne NÉCESSAIREMENT d'un remaniement capillaire (si, si).

Jeudi dernier, afin de célébrer en grandes pompes ma demi-fête (*) - le 15 août dernier - j'ai opté pour une nouvelle tignasse violacée avec mèches noires. (Ce qui, avec mon teint fantômatique et mes cernes à peu près aussi immenses que le lac Memphrémagog, me rapproche étrangement de la célèbre Morticia Addams.)


Le lendemain, à la garderie, un enfant s'est exclamé: «Tu as changé de cheveux!! As-tu changé de nom aussi?» Adorable!:-D

(*) Bah, oui, c'est mon côté puéril. On s'y attendrait d'une fillette qui clâme fièrement qu'elle a 5 ans et demi, et non pas d'une adulte mortifiée à l'approche de la trentaine (2 ans et demi de sursis... ouhhh)...

mercredi, août 15, 2007

Toujours debout

Vos mots d'encouragement me touchent. Énormément. Profondément. Merci.

Simplement, merci.

Ayant changé de demeure pour une durée indéterminée, j'ai assez peu accès à Internet depuis quelques temps. Et tant de choses à raconter... Cependant, où je réside présentement, la technologie fait défaut (*ahem* pour parler de façon politiquement correcte, sinon je dirais que j'habite dans une zone aux confins de l'oubli (aka nowhere, le triangle des Bermudes du West Island, l'Atlantide ou que sais-je), là où les outils technologiques sont a) absents b) déficients c) tellement désuets que le plus lent des escargots paraît ultra-rapide à côté).

À très bientôt, j'espère... le temps que la geekette que je suis reprenne le dessus et trouve une idée brillante afin d'accéder à Internet sans trop de douleur! ;-)

mercredi, août 01, 2007

Le volcan s'est réveillé...

De retour. D'un long voyage. Au fond de mon être. Aussi bien dire en enfer. Car à l'intérieur de moi brûle un volcan. Du feu. Une chaleur insoutenable.


De retour différente et pourtant encore moi. Encore trop moi. Abjectement moi. Peu importe, être une autre n’aurait rien résolu. Être une autre n’aurait été qu’un leurre, qu’une porte de sortie trop facile. Je sais être lâche, mais pas toujours. Heureusement, pas toujours.


Car cette fois-ci, ma lâcheté usuelle, celle qui me sert parfois d’artifice ou d’échappatoire aurait été vaine. Absolument vaine. La vie a fait de moi une personne excessivement indécise, parfois timorée, souvent secrète, mais elle m’a également fait don de deux atouts que j’ai toujours porté fidèlement, tels des flambeaux : l’honnêteté et l’intégrité. Jamais, au grand jamais, ma lâcheté n’aurait pris le dessus sur ces flambeaux que j’honore de mon mieux. Il ne le fallait pas. Je ne le voulais pas. Ce n’est pas moi. Surtout lorsqu’il est question de sentiments humains. Car fuir ne règle rien. Même si ma tête, mon âme, mon cœur et mon corps auraient voulu fuir pour éviter que le volcan ne sorte de sa torpeur maladive…

Mais peut-être devait-il se manifester.

J'espère que le temps viendra à bout de cette brûlure encore trop vive. La mienne. La tienne. Ta brûlure, ce feu qui te ronge malgré toi. L'incendie que j'ai causé. Ton désarroi. Le mien. Nos destinées qui se désunissent. Non, qui s'unissent autrement. Car je veux y croire. Car j'y crois.