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jeudi, décembre 13, 2007

Le retour de la blogueuse cornue ou ôde à un chanteur qui fixe le temps

Après mûre réflexion et réflexion longuement mûrie, après avoir cogité des journées durant, entre deux boîtes d'articles de cuisine, de babioles disparates, de livres d'art (qui ont donné du fil à retordre aux déménageurs) ou de disques compacts, entre deux chansons de Dumas, après avoir délibérément souhaité mettre fin à cette longue série de billets sans queue ni tête, tel un suicide de mots qui ne veulent plus rien signifier, après n'avoir plus trop su à quoi m'en tenir, me revoilà. À petites doses, probablement. Car la modération a bien meilleur goût.

Que dire de plus. De retour au noir, le rose m'ayant fichu une vilaine nausée à la longue. Exit l'atmosphère peptobismolisante. Noir peut-être, mais sans ombrage. Noir parce que mon ombre est noire, mais plus mon horizon. Noir, parce que, tiens, le noir amincit. Et j'avais besoin d'une sacrée cure d'amaigrissement. Ce n'est pas tant mon poids qui pose problème. En fait, si. Je portais tout le poids du monde sur mes épaules, tel le géant Atlas, en version féminine 5'10 et moins mythologique il va sans dire (bah, il n'existe aucune entrée me concernant sur Wikipedia. Du moins, pas à ce jour! Mais votre humble servante y travaille. :-p)

Ce poids s'est envolé dans le cosmos, dans une zone lointaine, pouf, disparu, volatilisé, supprimé. J'ai regagné mon bonheur petit à petit, non sans avoir trimé dur et récolté au passage quelques coups de pieds au derrière.

Ces deux derniers mois m'ont permi de me redéfinir. De survivre, d'abord. Puis de vivre. Car il fait bon vivre.

En c'est ainsi que plus forte que jamais, en début de semaine, j'ai symboliquement célébré deux anniversaires. Un premier mois chez moi, un mois de vie en solo dans un petit loft charmant comme tout, bien qu'encore envahi de boîtes en transit entre ici et ailleurs. Puis, un quatrième mois avec chéri qui n'a pas pris les jambes à son cou malgré la forte concentration de complications que je représente nécessairement pour un être humain normal (tu es anormal, chéri, dis-moi?).

Je souligne au passage un événement qui a ponctué ces deux derniers mois d'une pause artistique bien méritée ET quasi orgasmique (rien de moins). J'ai assisté - en compagnie d'un chéri malade et dont les muscles endoloris n'ont pas permis de se joindre à ma transe extatique dans l'allée, parce que, du haut de mes quelques centimètres et demi, je craignais de voiler la vue à cette masse assise derrière moi - à une prestation musicale de mon chanteur québécois préféré, et j'ai nommé Patrick Norman. Bah, non, quand même. Faut pas charrier. Revenons quelques lignes plus haut... entre les cartons de bidules sans lendemain, de qui s'agit-il?

Quel précieux souvenir. Aussi bien musicalement parlant que visuellement parlant (ohhhhhh qu'il était trooooop chou en rouge et noir, mes couleurs préférées). Quel moment hallucinant. J'avais l'impression d'être à la fois sur l'acide, la caféine, l'alcool et un puissant psychotrope modifiant toutes mes perceptions sensibles. Et pourtant, je n'avais ingurgité aucune subtance illicite ce jour-là. Sauf peut-être quelques malheureuses tranches de bacon.

Dumas est sans conteste un être des plus fascinants, qui fait vibrer son public au son de ses exceptionnelles mélodies brillamment jumelées à des textes d'une poésie ennivrante, qui crée une accoutumance insoupçonnée. On devient addict.

Je n'avais encore jamais vu Dumas en chair et os. Que dis-je. En sueur et en guitare. Quelle prestation. Il se donne littéralement sur scène, tel un Jacques Brel des temps modernes - et pas trop belge non plus. J'en avais la chair de poule. Le souffle court.

Lorsqu'il a joué Alors, alors, un long frisson a parcouru ma nuque. Mon coeur a failli s'arrêter net. J'ai empoigné la main de chéri. Pas qu'il s'agisse de ma chanson préférée. Mais, sentimentalement parlant, c'est une chanson qui me parle comme nulle autre.Qui me porte comme nulle autre. C'est notre chanson, celle qui nous a soudé l'un à l'autre. En jetant un coup d'oeil en direction d'un chéri dont le regard transpercé par l'émotion m'a secoué aussi, j'ai resseré mes doigts contre les siens et j'ai savouré la chanson, notre chanson. Jusqu'au plus profond de mon être, je l'ai portée et je me suis laissée transporter. J'étais dans ma bulle.

*


mercredi, octobre 17, 2007

Twilight zone

Que s'est-il passé depuis trois mois, ici et ailleurs?

J'ai l'impression d'avoir été happée par un puissant tourbillon métro-boulot-dodo, où s'enchevêtraient également stress, résolution de conflits personnels, recherche de soi et/ou de logement, et tutti quanti. Telle une Rambo de la tourmente, j'ai été portée missing in action. Ce qui me laisse l'étrange impression d'avoir déserté le pays ces derniers temps, de n'être au courant de rien. Néant total.

Moi d'habitude si avide d'actualité politique, niet. Je ne sais rien de ce qui se trame actuellement dans les hautes sphères gouvernementales. Stephen Harper aurait pu affirmer haut et fort son homosexualité pour ensuite épouser un bel étalon conservateur que je n'en aurais guère eu vent. Stéphane Dion aurait pu réussir un cours de leadership 101 avec mention d'excellence que je ne l'aurais pas su (et peut-être pas cru). Et Pauline Marois, a t-elle fait frapper une monnaie à son effigie d'impératrice modestement digne et fière? Jean Charest s'est peut-être recyclé en moine bouddhiste et s'apprête à faire l'ascension d'une montagne enneigée en Orient, à dos d'âne ou de lémur argenté à queue de faisan poilu (Sait-on jamais, aujourd'hui, avec le progrès scientifique et les manipulations génétiques! Je parle du lémur, pas de Jean Charest. Quoique...). Qui sait, Mario Dumont s'est possiblement converti à l'Islam tandis qu'Amir Khadir et sa condisciple Françoise David ont quant à eux opté pour l'humour, en duo bien entendu. Jean Chrétien aurait subi un quadrule pontage, malgré son apparente forme physique (Oups, vous dites? C'est la triste réalité?). Et que sais-je, Jack Layton est devenu chanteur de charme sur un bateau de croisière pour retraitées en mal de sensations fortes et Gilles Duceppe fait un tabac en joueur de cornemuse arborant fièrement la jupette écossaise. Quant à André Boisclair, il se serait tout bonnement retiré de la vie politique (Ah, comment? Ça aussi, c'est bel et bien vrai?).

Niet. Nada. Niente. Nothing. Je n'en sais fichtrement rien.

Pas plus en ce qui a trait à la scène culturelle. Je fais terriblement pitié culturellement parlant. Ma dernière visite d'exposition remonte au premier week-end de juin. C'est d'ailleurs là que j'ai rencontré chéri pour la première fois.. Mais c'est une toute autre histoire... qui ne vous concerne pas (pas encore, du moins!). ;-)

Je n'arrive même pas à soutirer de ma mémoire le moindre souvenir d'un film que je serais allée visionner sur grand écran au cours de l'été. Ô cruelle misère humaine. Moi qui me languissait tant, qui désirait tant voir le nouvel épisode de la vie trépidante d'Harry Potter... Pouf! l'été s'est évanoui et nulle trace d'Harry Potter sur ma rétine. Je ne pourrais évidemment pas vous entretenir des expositions en cours ou de ce qui est en vogue présentement dans la sphère artistique. Le trou noir total. Mes évasions culturelles, ces jours-ci, se limitent honteusement à zieuter du bout des cils quelques minutes du Banquier, un *ahem* transcendant *ahem* jeu télévisé que ma charmante maman regarde assidûment, mais qui ne m'émeut guère. Du moins pas avant d'avoir ingurgité une dose massive de mauvais alcool.

De plus, ma source d'information première étant Internet (on est geekette ou on l'est pas), et cette source étant réduite à l'état de disette des plus catastrophiques par les temps qui courent (Vision Mondiale, venez me secourir), j'ai l'impression de me retrouver sur un radeau au beau milieu de l'océan, voguant sans connaître ni l'heure ni le jour, perdue, oubliée, à demi consciente.

Les domiciles préfabriqués qui abritent les si passionnants concurrants d'Occupation Double ont peu être été la cible d'une énorme météorite, les tuant tous sur le coup, et je n'en sais strictement rien. Ah, fausse alerte. Dommage. Un tel événement aurait fourni quelques croustillantes manchettes aux revues et quotidiens en mal de potins de bas étage (le troisième sous-sol, il va sans dire).

Bah, tout de même, dans un élan de folie quasi meurtrière, causé par cette profonde carence culturelle, je me suis empressée de visiter la section culturelle du site web de Radio-Canada la semaine dernière au boulot, n'écoutant que mon courage qui m'édictait de prolonger de quelques malheureuses secondes mon trois minutes de dîner. Grand bien m'en fit. Ce jour-là, on annonçait en grandes pompes la venue du groupe Bon Jovi à Montréal en novembre.

Ohhhhh. JE. DOIS. OBTENIR. DES. BILLETS.

Ma soeur et moi voulons à tout prix répéter l'expérience vécue en juillet 2006. Alors, ce samedi, à midi, ne me cherchez pas. Je serai probablement en train d'implorer le site du Réseau Admission de ne pas crasher, tout en ayant au bout du fil un(e) préposé(e) peut-être un tantinet blasé(e) dudit réseau.

Cette coquette dose d'insanités devrait vous convaincre que je me porte mieux. Ou que je suis sous l'influence d'un délectable liquide grenat, c'est selon.

jeudi, octobre 11, 2007

Les feuilles mortes

Non, je ne fais pas référence à la superbissime chanson écrite par l'illustre poète Jacques Prévert. Quoique...

L'automne, ma saison de prédilection. J'ai toujours pris plaisir à marcher dans les feuilles mortes, entendre leur couinement sous mes pieds, piaffer dans une quantité indéchiffrable de ce feuillage automnal. Petite, il m'arrivait même de sauter à pieds joints dans un énorme tas coloré, au risque de m'écrouler sur une terre dure et m'écorcher les genoux.

Même encore aujourd'hui, cette activité me procure une joie quasi enfantine. Rien de tel que de fouler un sol recouvert de parcelles colorées pour chasser la grisaille. Hier, alors que je me dirigeais vers le métro Angrignon, j'ai décidé de traverser le parc du même nom, histoire de m'imprégner d'une bouffée d'air frais et de chasser un coup de blues. Je suis sortie du sentier (mais suis-je sortie des sentiers battus?) pour me diriger là où la pelouse était recouverte de feuilles. Crac crac. Après cette courte ballade, j'étais presque zen. Presque.


La semaine dernière, alors que je marchais distraitement, le regard posé vers le sol jonché de feuilles dépourvues de toute sève, une fillette à la mine réjouie a croisé mon chemin. Elle avait adopté la même démarche nonchalante que moi, effleurant un invisible trottoir du bout des pieds, prêtant une oreille attentive au bruissement du tapis feuillu qui dissimulait la froideur citadine de l'asphalte. Elle a levé les yeux vers moi, déconcertée. Moi, la grande, l'adulte, qui piétinait bruyamment cet amas desséché, comme elle, l'enfant de 8 ou 9 ans. Parfois, même les grands savent apprécier le charme indéniable des plaisirs simples!

Ah. Et puis, tiens. Je me fais plaisir. Yves Montand, un de mes acteurs favoris qui chante mon poète favori.





Les paroles se trouvent ici.

vendredi, septembre 21, 2007

Seule sans l'être

Au début, j’appréhendais cette cohabitation avec ma mère. D’une part parce qu’à mes yeux, aveuglés par cette lueur de perfection trop parfaite pour être vraie, d’une grande fille partie de la maison qui ne peut pas, qui ne doit pas revenir, par cette charge d’échec que porte ce retour au bercail, à la case départ, mais aussi par peur de retomber en mode liberté contrôlée, surprotégée, surveillée, je craignais cette vie au quotidien avec celle qui m’a donné le jour.

En fait, il n’en fut rien.

Accueillie non sans être questionnée, mais accueillie tout de même. Saisis-tu toute la portée de ta décision ? Oui. Définitivement oui. Irrémédiablement. C’est dur, c’est lourd à porter, c’est un imposant défi à relever, mais je survivrai. C’est ma vie. C’est mon choix. C’est la voie qu'il me fallait emprunter. Et qui sait, il s'agit peut-être la claque en plein visage qu'il me fallait.

Accueillie, physiquement et familialement, si je peux m'exprimer ainsi. Chérie, ouatée, épaulée. Je n’en demandais pas tant. Je n’y suis plus habituée, je ne me sens plus capable d’être logée et nourrie sans rien donner en retour. Raison pour laquelle ce ricochet momentané vers le lieu qui m'a vu grandir ne s'éternisera point.

Autour de moi, on ne comprend pas. On me fixe, je me sens transpercée par ce point d'interrogation dont la réponse se trouve ailleurs. Pourquoi n’en profites-tu pas ? Tu n’as pas de loyer à payer, fais-toi un petit coussin, réfléchis, pense à toi, à ce que tu désires. Tu n’as pas à te presser. Reste un peu à la maison.

Or, je n’aime guère cette expression, profiter de. À mon sens, il s'agit d'un verbe trop péjoratif pour être utilisé dans un tel contexte. Je ne veux pas profiter indéfiniment de cette ouate, je veux voler de mes propres ailes. Cesser de vivre aux crochets d’une personne, malgré tout le support moral, affectif, financier et matériel que cela me procure. Le confort finit par me perdre.

Rester un peu à la maison. Quelle est-elle, ma maison ?

J’ai l’impression de vivre sans véritable adresse depuis deux mois. Ici n’est pas chez moi...

***

Il y a certes de bons côtés à la cohabitation avec une personne qui se soucie de mon bien-être.

Mercredi soir, je devais accompagner chéri dans l’achat d’un nouveau matelas, mais apparemment, mon corps en avait décidé autrement. Je suis revenue relativement tôt en soirée, souffrant de nausées fort incommodantes et d'un mal d'estomac persistant. Une sensation de malaise ininterrompue avait pris possession de mon corps depuis la fin de l’après-midi. À mon arrivée, ma mère trouvait que j’avais le teint vert, livide. Au sens propre comme au sens figuré. Elle m’a fait boire un peu de boisson gazeuse et m’a fait prendre un comprimé de Gravol. Je me suis couchée tôt, l'esprit tranquille. Je savais qu’elle n’était pas bien loin et que si je me sentais mal à nouveau, je pouvais cogner à sa porte pour y chercher un peu de réconfort.

Bientôt, ce sera différent. J’habiterai seule, pour la première fois en plus de 27 années d’existence.

Je suis pourtant de nature solitaire. Je l’ai toujours été. J’ai besoin de silence, de me retrouver seule, j’ai cet impérieux besoin de moments de solitude. Moments salutaires qui m’éloignent du tourbillon humain dans lequel je me noie parfois. C’est entre autres ce qui m’a poussée à partir seule pendant quinze enrichissantes semaines lorsque j’ai effectué un stage en sol belge en 2005. Partir à la conquête d’un je ne sais quoi que je ne trouverais qu’en moi.

Mais, cette forme de solitude sera plus totale, plus entière, je devrai l’apprivoiser, comme un animal farouche qui n’est pas habitué au contact humain. Comment la vivrai-je, cette solitude ? Je me sais indépendante, et forte à ma manière malgré toutes mes failles et mes faiblesses. Toutefois, et je le confesse à demi-mot, cette aventure me plonge dans une nouveauté qui m’effraie quelque peu. Je ne crains pas le changement, je crains l’échec, les faux pas, l’erreur.

Je ne vois cependant pas poindre une lueur d'échec à l’horizon. J’entrevois des moments pénibles au loin, mais des jours heureux aussi. Surtout. Le jour se lève sur une nuit obscurcie à outrance par les incertitudes d'une vie soudainement vaine. Cette vie espère maintenant se redresser, marcher, aller de l'avant.

jeudi, septembre 13, 2007

Après la pluie...

Parce que les soucis, après s'être amoncelés par douzaine sur mes frêles épaules, se détachent d'eux-mêmes;

Parce que les tracas finissent par se dissiper en même temps que la grisaille;

Par je ne sais quelle détermination, sortie de nulle part, qui, conjurant le mauvais sort, m'a autorisée à ne pas flancher;

Par la force que m'ont insufflée certains individus (et le principal intéressé se reconnaîtra!);

Parce que, comme dirait l'autre, la vie ne chie pas toujours!!

Deux bonnes nouvelles m'ont permis d'entrevoir l'avenir immédiat sous un autre angle. Sous un angle plus positif. Plus lucide, sans doute aussi. Pas une, mais deux bonnes nouvelles. La fin du monde est proche.

Dans un premier temps, en matinée, au travail, j'ai obtenu ce pourquoi je me suis battue depuis plusieurs semaines. Sans entrer dans les détails, disons simplement que cette annonce, qui tombe à point, me permettra de ne pas me faire hara-kiri avec le coupe-papier d'ici quelques semaines.

Puis, après une intense recherche de logement - qui, bien qu'elle fut de courte durée, m'est apparue comme fastidieuse, chiante, éreintante, improductive, ... bah, une recherche de logement, quoi - hier, je suis allée visiter un petit loft. Le déclic fut immédiat. Total. Foudroyant.

Aujourd'hui, j'attendais bien nerveusement l'appel de la dame rencontrée hier, qui devait me transmettre les résultats de l'enquête de crédit. Le couperet est tombé vers 14h00.

- Es-tu toujours intéressée par le loft?

[Moi, incertaine, ne sachant trop si la question était posée sur un ton favorable ou non.]
- Euhhh, oui, pourquoi?

- Parce que j'ai reçu les résultats de l'enquête de crédit.

[Shlak shlak shlak. Le son de ma main qui tremblottait contre le combiné sur mon oreille.]
- Euhhhhhhhhhh!! Oui! Oui, je suis toujours intéressée.

- Le loft est à toi. Quand veux-tu venir signer le bail?

Ô bonheur. J'ai presque dansé de joie dans mon bureau. Je jubilais. Mon premier bail seule. Mon premier chez-moi où mes seuls colocataires seront mes chats et mes pensées. Mon premier rendez-vous avec moi.

Rien à voir cependant avec les immenses surfaces cossues du Vieux-Port. Ce loft-ci est certes assez grand pour une humaine et ses quatres affectueuses boules de poils, mais exit les trillions de fringues à peu près jamais portées. Au rebus les objets sans réelle utilité. Au recyclage la paperasse encombrante. Je fais le ménage de ma vie, je devrai également vider armoires et fonds de tiroirs.


500 pieds carrés d'espace où je vivrai comme bon me semble, à partir du 1er novembre.

D'ici là, j'ai encore beaucoup à accomplir...

mardi, septembre 11, 2007

Héroïne déchue

Ce soir, l'heure est à la confidence (Janette Bertrand, sors de ce corps).

Je l'admets bien humblement. Oui. Comme bien d'autres femmes avant moi, et malgré mon côté féministe-indépendant-émancipé-mais pas-trop, j'ai, par le passé, déjà souhaité - secrètement, bien entendu - être l'élue de deux hommes. Tel un fantasme égocentrique, confessé du bout des lèvres, presque clandestinement. Égoïstement. Faire chavirer deux coeurs. Vous savez, une historiette à la limite du grotesque, mi roman Harlequin mi comédie romantique à la sauce hollywoodienne.

Mais c'était avant d'être plongée dans la tourmente.

Oui, j'ai du Bridget Jones en moi. Sans doute. Comme bien d'autres, probablement.

Or, l'héroïne de l'histoire, de cette histoire-ci, la mienne, mon histoire, n'a rien d'un personnage fictif. Elle a une conscience, qui lui dicte ce qui est bien ou non, elle a un coeur, qu'elle sait écouter parfois un peu tardivement, une tête qui n'en fait qu'à sa tête, et une âme certes un peu beaucoup paumée.

Être aimée par deux hommes à la fois n'a rien d'un récit épique. Il s'agirait plutôt, à mes yeux, d'une ode à la torture. À la démence. Être désirée, je m'en contrefiche éperduement, au final je considère que ce n'est qu'un luxe, parfois une récompense, mais rarement un salut. Alors qu'être aimée, d'un sentiment qui déchire, qui transperce, je ne peux pas, si ce sentiment implique un écartèlement qui m'arrache à ce que je suis, à ce que je veux être.

Inévitablement, ce genre de situation blesse tous ceux qui sont impliqués. Bien que. Même si. Malgré tout. Malgré toute ma bonne volonté.
Car personne ne peut vivre sans avoir mal. Parce qu'il faut incontestablement avoir mal pour vivre. Il faut souffrir pour se sentir véritablement en vie. Et aujourd'hui, je sais pertinemment ce que c'est que d'être vivante.

Le synopsis n'indique pas comment celui-là a surmonté son deuil. Car une séparation, une étape qui s'achève, c'est aussi un deuil. L'histoire ne dit pas s'il a oublié, s'il a pardonné, ou s'il a oublié de pardonner. L'héroïne déchue voudrait bien le savoir heureux cependant. Elle espère que la meurtissure dont elle est l'auteure se cicatrisera, avec le temps.

Le synopsis évoque toutefois celle-là, qui a choisi celui-ci. Celle-là qui devait amorcer une réflexion. Celle-là, mais aussi celui-ci. Celui-ci, qui, à cette étape-ci de sa vie, s'est retrouvé aux premières loges. Lui est apparu aprèes une série de signes qu'elle s'est efforcée de repousser, trop mollement, du revers de la main, mais auxquels elle n'a pas pu faire abstraction bien longtemps. Celui qui lui a apporté ce qu'elle cherchait probablement. Celui qui lui a, vraisemblablement, permis de refleurir au printemps après une hibernation amorcée à son insu. Celui qui a su, tout simplement.

Qu'est-ce que l'avenir leur réserve?


Et ce film, propose-t-il un happy ending digne de ce nom?

J'en suis convaincue. Parce que des happy endings, il en faut, parfois.

mercredi, septembre 05, 2007

Métro, boulot, dodo

Je serai brève (mais en suis-je vraiment capable?).

Tant de choses à raconter, et si peu de temps.

Si peu de temps pour réaliser tout ce que je vis présentement. Je travaille, je travaille, je travaille. Je n'ai fait que travailler tout l'été. Ai-je vraiment profité de mon été? Non. Absolument pas. Et les dernières semaines ont été mouvementées. Émotivement explosives par moments. Entrecoupées de boulot à n'en plus finir, de pleurs, d'angoisse.

Et il me semble aussi que je passe beaucoup de temps à pester contre la lenteur (et les détours inutiles) des transports en commun que je squatte de manière très intense depuis un mois (la STM songe à me demander de leur verser une pension alimentaire), conséquence d'un emménagement temporaire chez ma mère qui demeure *presque* en région (lire: Lachine). Ceci dit, détrompez-vous, j'adore Lachine, hein. C'est juste que euh, commment dire, ici et la galaxie des bas orphelins (*), c'est du pareil au même.

J'ai effectué une première visite de logement aujourd'hui. Visite peu concluante. Mais puisqu'il faut un début à tout, je déclare ouverte la saison de la chasse aux logements (sachant très bien que septembre n'est pas le meilleur temps pour les Crocodile Dundee du logement, mais faut croire que l'apprentie wonder woman en moi manquait de défis à relever... *sarcasme, sarcasme*). Car je suis déterminée à mettre fin à ce marasme existentiel qui m'étouffait depuis quelques mois. Alors plus vite je m'installe dans un chez-moi vraiment à moi, et plus vite je pourrai jouir d'une certaine stabilité, ce qui me permettra enfin, un jour, de débuter une recherche d'emploi dans mon fabuleux domaine (lire: motivant quoique sous-payé), pour qu'enfin, enfin, je sois heureuse sur tous les plans. Parce que depuis 3 semaines et des poussières, le coeur se porte plutôt bien lui! Il serait grandement temps que la tête suive le courant.

Hum. C'est effectivement ce que je pourrai qualifier de texte bref. ;-)

(*) Dans une galaxie près de chez vous saura vous éclairer au sujet de cet épineux problème.

mardi, août 21, 2007

A change would do you good (*)

(*) Oui, le titre est tiré d'une chanson connue.

Ma vie a pris un nouveau tournant. Un inévitable tournant. Je ne pouvais pas continuer de nier, contester, refuser obstinément la voie que me traçait la vie. Ma vie. Je ne pouvais plus être effrontément aveugle au bonheur. Je ne pouvais tout simplement plus vivre à demi. J'ai donc pris le parti d'être heureuse. Rien de moins.

Par trop rechercher l'approbation et le bonheur des autres, j'ai fini par m'oublier. Il me reste encore un long chemin à parcourir, je ne suis pas encore guérie de cet impérieux besoin de plaire à tous, d'être absolument parfaite aux yeux de tous, d'être plus forte que je ne le suis réellement. Ces dernières semaines, nombreux sont ceux et celles qui ont douté. Beaucoup n'ont pas cru en mes capacités, ou ont pensé que je m'étais carrément trompée de voie, éblouie par un mirage fugace, poussée à l'extrême dans un moment d'égarement. Si seulement j'arrivais à faire abstraction de tout ce qui m'empêche présentement d'éprouver pleinement toute l'ivresse de vivre, trop longtemps scellée en moi et qui pourtant ne demande qu'à éclater joyeusement, sans contrainte, sans cette malsaine phobie de blesser autrui. C'est pourquoi j'ai entrepris une thérapie qui me permettra - je l'espère - de mieux m'affirmer face aux autres, de moins culpabiliser lorsque mes décisions ne font pas l'unanimité, d'agir sans toujours avoir cette crainte d'être jugée, de paraître imparfaite, cette peur de toujours faillir aux yeux des autres.

Alors voilà, j'ai changé.

Changé de demeure. Changé l'homme de ma vie. Changé ma vision d'avenir. Changé la perception que j'ai de moi-même. Ce n'est qu'un début.

***

Sur une note plus légère, tout changement drastique s'accompagne NÉCESSAIREMENT d'un remaniement capillaire (si, si).

Jeudi dernier, afin de célébrer en grandes pompes ma demi-fête (*) - le 15 août dernier - j'ai opté pour une nouvelle tignasse violacée avec mèches noires. (Ce qui, avec mon teint fantômatique et mes cernes à peu près aussi immenses que le lac Memphrémagog, me rapproche étrangement de la célèbre Morticia Addams.)


Le lendemain, à la garderie, un enfant s'est exclamé: «Tu as changé de cheveux!! As-tu changé de nom aussi?» Adorable!:-D

(*) Bah, oui, c'est mon côté puéril. On s'y attendrait d'une fillette qui clâme fièrement qu'elle a 5 ans et demi, et non pas d'une adulte mortifiée à l'approche de la trentaine (2 ans et demi de sursis... ouhhh)...

mercredi, août 15, 2007

Toujours debout

Vos mots d'encouragement me touchent. Énormément. Profondément. Merci.

Simplement, merci.

Ayant changé de demeure pour une durée indéterminée, j'ai assez peu accès à Internet depuis quelques temps. Et tant de choses à raconter... Cependant, où je réside présentement, la technologie fait défaut (*ahem* pour parler de façon politiquement correcte, sinon je dirais que j'habite dans une zone aux confins de l'oubli (aka nowhere, le triangle des Bermudes du West Island, l'Atlantide ou que sais-je), là où les outils technologiques sont a) absents b) déficients c) tellement désuets que le plus lent des escargots paraît ultra-rapide à côté).

À très bientôt, j'espère... le temps que la geekette que je suis reprenne le dessus et trouve une idée brillante afin d'accéder à Internet sans trop de douleur! ;-)

mercredi, août 01, 2007

Le volcan s'est réveillé...

De retour. D'un long voyage. Au fond de mon être. Aussi bien dire en enfer. Car à l'intérieur de moi brûle un volcan. Du feu. Une chaleur insoutenable.


De retour différente et pourtant encore moi. Encore trop moi. Abjectement moi. Peu importe, être une autre n’aurait rien résolu. Être une autre n’aurait été qu’un leurre, qu’une porte de sortie trop facile. Je sais être lâche, mais pas toujours. Heureusement, pas toujours.


Car cette fois-ci, ma lâcheté usuelle, celle qui me sert parfois d’artifice ou d’échappatoire aurait été vaine. Absolument vaine. La vie a fait de moi une personne excessivement indécise, parfois timorée, souvent secrète, mais elle m’a également fait don de deux atouts que j’ai toujours porté fidèlement, tels des flambeaux : l’honnêteté et l’intégrité. Jamais, au grand jamais, ma lâcheté n’aurait pris le dessus sur ces flambeaux que j’honore de mon mieux. Il ne le fallait pas. Je ne le voulais pas. Ce n’est pas moi. Surtout lorsqu’il est question de sentiments humains. Car fuir ne règle rien. Même si ma tête, mon âme, mon cœur et mon corps auraient voulu fuir pour éviter que le volcan ne sorte de sa torpeur maladive…

Mais peut-être devait-il se manifester.

J'espère que le temps viendra à bout de cette brûlure encore trop vive. La mienne. La tienne. Ta brûlure, ce feu qui te ronge malgré toi. L'incendie que j'ai causé. Ton désarroi. Le mien. Nos destinées qui se désunissent. Non, qui s'unissent autrement. Car je veux y croire. Car j'y crois.

dimanche, juillet 22, 2007

Pause

Une pause s'impose.

J'aimerais bien faire une pause de moi-même. Ne plus être moi l'espace de quelques jours. Être quelqu'un d'autre. Vivre ailleurs, autrement. Vivre différement. Sous un autre nom. Un autre corps. Une autre profession. Une autre personnalité. Simplement, ne pas être la personne que je suis présentement.

Je voudrais bien utiliser la fonction pause de la télécommande. Tout arrêter pour prendre le temps de souffler. De respirer. De percevoir les choses sous un autre angle. De me vider l'esprit, encrassé par une épaisse couche de poussière. De voir sans être aveuglée. De m'efforcer de me retrouver. Surtout. Car un jour je me suis perdue. J'erre depuis. Et il faudra bien que, tôt ou tard, je regagne mon chemin.

Mais puisque concrètement, ni l'une ni l'autre de ces solutions n'est envisageable, puisqu'il est illusoire d'espérer qu'un phénomène miraculeux se produise, puisque la vie quotidienne est ainsi faite, celle que je suis doit se résoudre à accepter qu'elle n'est qu'humaine. Qu'elle ne possède pas de super-pouvoirs. Qu'elle ne peut pas tout solutionner d'un coup de baguette magique. La réalité est plus beaucoup plus complexe. Le dénouement n'émergera pas de lui-même, je devrai agir. Rien ne se produit si l'on ne fait rien.

Une pause nécessaire. Pendant laquelle je m'effacerai momentanément de ce blog. Je reviendrai. Ou peut-être pas. Je ne sais pas. Allez savoir.

Ailleurs, c'est peut-être ici... [la suite]

mardi, juillet 17, 2007

L'abonnée que vous tentez de joindre n'est pas en service

Rhhhhaaaaa. Décidément. Tout m'afflige et me nuit, et conspire à me nuire.(*)

Depuis dimanche après-midi, j'attends.

Je patiente, moi l'impatiente chronique.

Je me lamente. Je boude. Je râle. Je maudis mon karma.

Je veux utiliser mon nouveau cellulaire, bon!!!!!!

Hier, en rejoignant le service à la clientèle chez Telus, on m'avait prévenu qu'il y aurait peut-être un court délai de 24 heures avant l'activation de mon compte. Ce matin, niet. Toujours rien. Aucun service.

J'ai donc contacté à nouveau le service à la clientèle chez Telus en début de matinée. Apparemment, un pépin s'est produit lors du transfert de mon compte à la carte vers celui à forfait (WTF? Pourquoi est-ce si compliqué?) et je dois attendre une fois de plus. 24 à 48 heures. Bouhhhhhh. Ronchonner n'y changera malheureusement rien. Afin de me dépanner, on a tout de même ajouté un peu de temps à mon brontosaurus que je devrai continuer d'utiliser provisoirement.


Et comme si ce n'était pas suffisant, j'ai l'impression qu'une colonie de bactéries a (encore) immigré dans ma vessie pour la deuxième fois en l'espace d'un mois. Dites, ça s'ampute, une vessie?

(*) Cette phrase fort à propos n'est pas de moi, mais de Racine.

lundi, juillet 16, 2007

Tu sais que c'est lundi quand...

... il est 14h30, la connexion Internet agonise depuis 7h00 ce matin et ô malheur, la commis-comptable DOIT impérativement transmettre le fichier de la paie au service AccèsD Affaires de Desjardins afin que les employées reçoivent leur dû.

Could you please tell me why these things only happen on Monday?

Il doit bien y avoir une explication logique. C'est pourquoi, un de ces jours, je rédigerai une thèse sur le sujet, intitulée: Lundi, jour maudit des dieux.

Car, comme l'affirme le grand philosophe Garfield:

Et je me permet également de rajouter quelques paroles issues d'une chanson du groupe irlandais Boomtown Rats (*).


Tell me why?
I don't like Mondays.
Tell me why?
I don't like Mondays.
Tell me why?
I don't like Mondays.
I want to shoot
The whole day down.

Quoi? Vous ne connaissez pas les Boomtown Rats? Visionnez cette pièce et vous m'en donnerez des nouvelles! (Ohh, les jolis habits du dimanche! :-DD)



(*) À noter, la chanson relate un événement tragique qui s'est produit aux États-Unis durant les années 1970. Le groupe y raconte une fusillade, perpétrée par une adolescente de 16 ans, qui a ouvert le feu dans une cour d'école située tout juste en face de sa demeure. Ce geste de folie a coûté la vie à deux adultes et quelques enfants ont été blessés. Pour toute explication, lorsqu'elle a été interrogée par la police, la jeune fille aurait avoué «I don't like Mondays». Un geste aussi abject, plein de mépris, sans explication autre qu'une profonde rage mal contrôlée. Pure démence.

Rassurez-vous, bien que je n'apprécie guère les lundis, je n'ai absolument pas l'intention d'assouvir ma rage meurtrière sur de pauvres gens sans défense. Bah, un coup bien enragée, je pourrais toujours aller molester quelques clients en quête d'un repas prémâché et sans grande saveur dans l'allée des produits surgelés chez Loblaws.

dimanche, juillet 15, 2007

Lifting téléphonique

C'est fait. J'ai troqué ma vieillerie noire contre un joli cellulaire rose. Oh qu'il est mignon et coquet!

Après 7 ans de bons et loyaux services, il était temps que mon ancien téléphone accroche ses patins. Bonne retraite, mon vieux! Longue vie au nouvel appareil tout fringuant.


Je dois cependant patienter jusqu'à demain (bouhhhh) pour le transfert et la mise en service, car j'utilisais autrefois un système à la carte et j'ai maintenant opté pour un contrat mensuel. Pour une tête folle comme moi, le paiement par carte devenait de plus en plus problématique. J'oubliais constamment de renouveler mes minutes et de ce fait, je perdais le temps accumulé. J'ai choisi un forfait très raisonnable, d'autant plus que je ne suis absolument pas de celles qui se baladent le cellulaire à l'oreille à toute heure du jour et de la nuit ou encore qui téléchargent musique, fonds d'écran et tutti quanti. En ce qui me concerne, il s'agit d'un outil utile, essentiel, mais pas le prolongement d'un organe vital!

Sur ce, je vais aller faire plus ample connaissance avec mon tout nouveau joujou...

Puisque Morphée tarde à me rendre visite...

23h30. Je ne m'endors pas.

La grande enveloppe qui me sert de corps est quelque peu chamboulée, mêlée, fucked up depuis mon réveil. En bonne partie car je n'ai daigné sortir du lit que vers 12h30, en raison d'une *ahem* fiesta arrosée *ahem* hier, mais également par pure paresse. Étant généralement une lève-tôt (je dirais même plus! une lève-très-tôt), je me sens dans un état second ce soir (euhh, ce matin?).

Mon corps m'implore pourtant de clore mes paupières jusqu'à demain matin, mais niet, Morphée me boude. Mon estomac couine. Je me suis fait un café trop tard en soirée. J'ai grignotté un peu de tout. J'ai joué à Guitar Hero (ohhh non, j'ai cocufié ma tendre Wii). Dans le confort de mon foyer, j'ai magasiné un nouveau téléphone cellulaire (il s'agit d'un urgent besoin considérant le fait que mon présent téléphone est 1) un modèle hyper vétuste 2) en état de décrépitude avancé 3) tellement moche que je n'osais plus le sortir de mon sac à main 4) obèse si on le compare aux modèles récents) et je songe à me procurer le Motorola RAZR V3c, en rose bien entendu (des suggestions ou commentaires?). J'ai fureté çà et là sur la toile, visité de nouveaux blogs, bref fait le tour du monde en 80 pages web.

Et je suis tombée sur ce questionnaire.

En gras, les énoncés qui se rapportent à mon vécu (et mes commentaires insignifiants entre crochets):

1. Payer votre tournée dans un bar [en shooters, en pichets de bière et/ou en insultes.]
2. Nager avec des dauphins dans l’océan
3. Escalader une montagne
4. Conduire une Ferrari
5. Visiter les Grandes Pyramides
6. Porter une tarentule
7. Prendre un bain avec quelqu’un à la lumière des bougies
8. Dire « Je t’aime » en le pensant vraiment, chaque fois…
9. Prendre un arbre dans vos bras
10. Sauter à l’élastique, dans la cour de récré
11. Visiter Paris
12. Regarder un orage sur la mer
13. Rester éveillée toute la nuit pour regarder le lever du soleil
14. Voir une aurore boréale
15. Aller dans un grand événement sportif [Si l'on considère les Régates de Valleyfield ou un match des Canadiens comme un grand événement sportif!]
16. Monter les marches de l’Oratoire Saint Joseph [Bah. Je me suis simplement assise sur les premières marches. Je ne crois pas que ça compte!]
17. Faire pousser et manger vos propres légumes
18. Toucher un iceberg
19. Dormir sous les étoiles [dans une tente... hé hé... et lors d'une soirée d'anniversaire en l'honneur de ma soeurette, je me suis déjà endormie dehors, à la belle étoile, parce que complètement paf...]
20. Changer la couche d’un bébé
21. Faire un voyage en montgolfière
22. Voir des étoiles filantes
23. Être saoule avec du champagne
24. Donner plus que vous en pouviez à une œuvre caritative
25. Observer la nuit avec un télescope
26. Participer à un record du monde
27. Faire une bataille avec de la nourriture [Et pas uniquement sur Facebook... hehehe]
28. Parier sur le cheval gagnant
29. Demander votre chemin à un étranger [Je n'ai absolument AUCUN sens de l'orientation alors, forcément, oui.]
30. Faire une bataille de boules de neige [Même à l'âge adulte!]
31. Crier aussi fort que vous pouviez
32. Porter un agneau
33. Voir une éclipse totale [J'étais au secondaire à l'époque, on nous avait permis de sortir des salles de classe pour observer l'éclipse.]
34. Escalader une dune
35. Écraser un animal en voiture
36. Danser comme une folle sans se soucier de qui vous regarde [Oh. J'en suis probablement au stade de l'experte chevronnée! Ha ha.]
37. Adopter un accent pour une journée entière [Hum. Lors de mon stage en Belgique, lorsque j'effectuais des visites guidées au musée, et même avec le personnel qui m'a si gentiment accueilli, je tentais de surveiller ma diction et j'ai même adopté un certain nombre de mots et tournures de phrases typiquement belges... mais probablement pas pour une journée entière.]
38. Se sentir vraiment heureux, même un court moment [Malgré mon tempérament parfois un peu (beaucoup) grognon et à ma tendance à broyer du noir 23 heures sur 24, oui ça m'est arrivé.]
39. Avoir deux disques durs sur votre ordinateur
40. Prendre soin de quelqu’un de saoul
41. Danser avec un inconnu
42. Observer les baleines dans l’océan
43. Voler un panneau
44. Voyager « sac au dos » au Canada
45. Entreprendre un long voyage sur la route
46. Escalader des rochers
47. Faire une ballade de minuit sur la plage
48. Faire du parapente
49. Visiter l’Irlande [J'aimerais trop!!!!!!]
50. Avoir le cœur brisé plus longtemps que vous n’aviez été amoureux
51. Au restaurant, vous asseoir à une table d’inconnus et manger avec eux [Non, mais il est arrivé que des inconnus se joignent à moi.]
52. Visiter le Japon [Ça aussi, j'aimerais...]
53. Traire une vache et aussi des chèvres
54. Classer vos CD par ordre alphabétique [Du temps que je ne possédais qu'une vingtaine de CD. :-p Aujourd'hui, ce serait définitivement la galère. Et je ne parle pas de la série télé. Que je n'ai pas vue, d'ailleurs.]
55. Prétendre être un super héros [Oh. Je suis folle à lier, mais pas à ce point. Enfant, je me suis cependant déguisée en SuperGirl. Hé hé. Je DOIS retrouver une photo afin de vous montrer mon joli costume!!]
56. Chanter dans un karaoké [I don't want to miss a thing is ZE toune-karaoké-fétiche.]
57. Traîner au lit une journée
58. Jouer au football [Et je suis extrêmement mauvaise, comme pour tous les autres sports.]
59. Faire de la plongée sous-marine
60. S’embrasser sous la pluie
61. Jouer dans la boue
62. Jouer sous la pluie
63. Être dans un théâtre de plein air
64. Visiter la grande Muraille de Chine
65. Créer votre entreprise
66. Tomber amoureux sans avoir le cœur brisé
67. Visiter d’anciens monuments
68. Suivre un cours d’arts martiaux
69. Jouer à la XBox pendant 6h d’affilée [Nah. Mais je sens que c'est ce qui risque de se produire tôt ou tard avec la Wii.]
70. Être marié
71. Tourner dans un film [Un film réalisé par une congrégation religieuse, j'ai fait de la figuration... je devais avoir environ 7 ans.]
72. Organiser une fête surprise
73. Être divorcé
74. Ne pas manger pendant 5 jours [Pourquoi je voudrais faire ça??????]
75. Faire des biscuits à partir d’un sachet tout prêt [Je préfère toutefois les faire moi-même. C'est bien meilleur!]
76. Gagner le premier prix à un concours de déguisement
77. Conduire une gondole à Venise [Nah, mais j'ai fait un tour de traghetto.]
78. Être tatoué [Putain. Si seulement j'osais.]
79. Faire du canoë-kayak
80. Être interviewée à la télévision
81. Recevoir des fleurs sans raison particulière
82. Jouer sur une scène [À plus d'une reprise. J'ai fait de la danse et du théâtre. Bah oui. Malgré ma timidité légendaire et ma trouillardise crasse.]
83. Être à Las Vegas
84. Enregistrer de la musique [Euh. Dans quel sens?]
85. Manger du requin
86. S’embrasser dès le premier rendez-vous
87. Être en Thaïlande
88. Acheter une maison [Un condo, en fait...]
89. Enterrer un de vos parents [Oui et non. M'enfin. L'histoire serait trop longue à raconter. Et je n'en ai pas envie. Cela fait partie d'un tiroir de ma mémoire appelé I don't give a f****** shit.]
90. Faire une croisière
91. Parler plus d’une langue couramment
92. Élever des enfants
93. Suivre votre chanteur favori en tournée
94. Faire une randonnée en vélo dans un pays étranger
95. Déménager dans une autre ville pour une nouvelle vie [Plus ou moins. J'ai vécu en Belgique de façon temporaire.]
96. Manger des fourmis
97. Marcher sur le Golden Gate Bridge
98. Chanter à tue-tête dans votre voiture et ne pas avoir arrêté alors que vous saviez qu’on vous regarde [Je revendique mes conneries!]
99. Subir de la chirurgie esthétique
100. Survivre à un accident duquel vous auriez pu ne pas survivre [Bah. Est-ce que naître est un accident? :-p]
101. Écrire des articles pour une grande publication
102. Perdre plus de 18 kg
103. Soutenir quelqu’un qui perdait connaissance [Généralement, c'est plutôt le contraire qui se produit, car je visite de temps à autres le monde fantasmagorique d'Alice au pays des merveilles.]
104. Piloter un avion
105. Toucher une raie vivante
106. Briser le cœur de quelqu’un
107. Aider un animal à donner naissance
108. Gagner de l’argent à un jeu télévisé
109. Vous casser un os [Le poignet droit à 5 ans.]
110. Percer une autre partie de votre visage que les oreilles [Le nombril et ces jours-ci, je songe de plus en plus à me faire percer le sourcil... Retenez-moi ou sinon je commettrai l'irréparable! Hé hé.]
111. Utiliser un revolver ou autre arme à feu
112. Manger des champignons que vous aviez récoltés
113. Monter un cheval
114. Subir une importante opération
115. Avoir un serpent comme animal de compagnie
116. Dormir plus de 30h d’affilée
117. Visiter tous les continents
118. Faire une randonnée en canoë de plus de 2 jours
119. Manger du kangourou.
120. Manger des sushi
121. Avoir votre photo dans le journal [Un journal local, à deux ou trois reprises.]
122. Changer l’opinion de quelqu’un à propos de quelque chose qui vous tenait vraiment à cœur
123. Reprendre vos études [Bah, dans un sens. J'avais temporairement interrompu mes études après le Cégep, histoire de travailler un peu afin de renflouer mon budget anorexique, et ce, dans le but de m'inscrire à l'université. Je prévoyais attendre une année entière avant de faire mon entrée sur les bancs de ce haut-lieu de savoir. Néanmoins, l'éternelle étudiante que je suis n'a pas pu se faire à l'idée de devoir patienter aussi longtemps. C'est pourquoi je me suis inscrite au semestre d'hiver.]
124. Faire du parachute
125. Porter un serpent
126. Construire votre PC à partir de différents morceaux
127. Vendre une de vos créations à quelqu’un qui ne vous connaissait pas
128. Teindre vos cheveux [C'est l'histoire de ma vie!!]
129. Raser votre tête
130. Sauver la vie de quelqu’un

Dis, Morphée, maintenant tu veux bien de moi?

samedi, juillet 14, 2007

Tous les chemins mènent à mon blog

En vrac, voici les «perles» d'eau douce (ou salée) des 5 ou 6 dernières semaines...

En eau douce:
  • ainsi quand peux je te rendent-ils visite les types à montréal ? [Ouate de phoque?]
  • anti tete(sic) a claque(re-sic) [ici!! Une "plug" pour Thierry - tu me dois un café! :-p]
  • bruits d'un esprit [Troublant. J'ai toujours cru que les esprits étaient silencieux.]
  • chat unilingue [Chat dans le sens de salle de discussion ou dans le sens de félin? La seconde proposition m'apparaît assez loufoque. Quoique les chats ne s'expriment qu'en miaûlant alors forcément, ils sont unilingues.]
  • discours loufoques [Ceux de Jean Chrétien, ex-premier ministre du Canada.]
  • faut rien regretter [...] revendique tes conneries, elles sont à toi. et surtout, vis à fond. on vieillit bien trop vite. la sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou. [Une de mes citations préférées, sortie de la bouche du grand Jacques. Revendiquons nos conneries!]
  • handicapé cerveau du parti conservateur canada [Ha ha ha! Handicapé du cerveau = Parti conservateur du Canada. Excellent. :-p Hum. Cela me fait subitement penser que Stephen Harper m'est apparu en rêve cette nuit. Ohhhh, j'ai dû abuser de bière hier soir, mauvaise chose avant l'heure du dodo! :-/]
  • les mathématiques, un pue, beaucoup, à la folie [Effectivement, les mathématiques, ça me pue au nez!]
  • mauvais karma [Pour être victime de visions nocturnes où l'on s'obstine gaiement avec le premier ministre canadien, il faut effectivement avoir un très très mauvais karma.]
  • parole de chanson la vie d'un alcoolique [C'est l'histoire de ma vie.]
  • problème dépot(sic) direct desjardins [C'est également l'histoire de ma vie.]
  • tatouage de homard [Ehhh, ça donne un genre féroce!! Succès garanti auprès de la gent féminine. Hé hé.]
  • tous les blogs qui existe(sic) [Bonne chance dans tes recherches, mon homme. Tu risques d'y passer le reste de tes jours.]

En eau salée:
  • Danse moderne nue [Danse ancienne vêtue?]
  • annonce gigolo quebec [Annonce rigolo Montréal?]
  • annonces sur la fessée érotique et le fouet [Bienvenue dans l'antre de Pauline la coquine!]
  • blog sexy étudiante alcool [Bah, y'a qu'à aller faire un tour sur Facebook, y'a que ça des photos d'étudiantes complètement ivres incluant les miennes - euhhhhh, faux, je ne suis plus une étudiante.]
  • montreal folie sourds muets fou sex [Ewww.]
  • pingouine tres sexy [Un zoophile? Ewwwww.]
  • pénélope mcquade sexe / pénélope mcquade photo nue [À mon grand étonnement, quelques requêtes similaires se sont multipliées au courant des deux ou trois dernières semaines. Je suis troublée. Ewwwwww.]
En terminant, apparemment mon prénom fut fort populaire ces derniers temps - outre «Emilie» qui revient 19 fois, on retrouve entre autres:
  • emilie photo course à pied [Hein, qui a pris ma photo lors d'une de mes séances de jogging?]
  • emilie boxeuse [C'est ma future carrière!]
  • salon d'emilie [Bah, je ne sais pas si on peut qualifier de salon une immense pièce contenant seulement un sofa, un téléviseur et une Wii.]
  • emilie la geekette [C'est moi! :-DD]

Enfants de la patrie

Ami-e-s de France, bonne fête nationale!

J'ai (trop) bu
à votre santé hier! ;-)




Je profite de l'occasion pour publier une photo prise à Paris en novembre 2005.

J'aimais bien cette petite rue...


vendredi, juillet 13, 2007

Tu sais que tu es une Wii-addict...

... lorsqu'au travail, en rédigeant un document dans la langue de Shakespeare, tu écris «wi» plutôt que «we».


Aidez-moi, docteur, j'ai bien peur que mon cas soit d'une gravité sans borne.

jeudi, juillet 12, 2007

Chambres en banlieue

Mes chers amis (mes chers amis, levez vos verres... ah non, je suis encore dans le mode «broue» du week-end dernier, faut croire), le monde télévisuel est aujourd'hui secoué par un puissant séisme! En effet, le faaaabuleux [hein, quoi, sarcastique, vous dites?] réseau TVA pourrait ressortir des boules à mites une antiquité des temps obscurs. Un veston démodé de son placard. Une momie putréfiée de son sarcophage. Un reste moisi de son frigo. Une vieille affaire, euh, bref vous avez compris le principe.

Selon La Presse qui a profité d'une fuite provenant d'on ne sait trop où [tou dou dou dou dou dou], la compagnie Sherpas Films aurait obtenu le financement nécessaire à la mise branle d'un projet qui exhumerait de terre une partie de la bande de collégiens que formaient les acteurs d'un feuilleton savonneux (version plus romanesque d'un soap opera, quoi) made in Québec: Chambres en ville.

La trame de cette toute nouvelle série, qui portera vraisemblablement le titre *ô combien transcendant* Les enfants rois, gravitera autour des rejetons de Pete, Lola et leurs copains et/ou ennemis co-chambreurs. Personnellement, j'aurais opté pour un titre à la hauteur du ridicule d'une telle suite, à savoir Chambres en banlieue, parce que c'est bien connu, les citadins, une fois parents, bah ils s'installent en banlieue. Mais bon, on ne m'a pas demandé mon avis. Tant pis.


Peut-être est-ce mon côté négatif qui surgit inopinément de sa torpeur d'avant-dernier-jour-de-la-semaine-demain-thanks-God-it's-Friday (mon dark side, si vous préférez... Luke, I am your father!), mais je vois poindre à l'horizon un épais brouillard qui dissimule pourtant bien mal l'aura de fiasco qui entoure ce projet. Laissez donc les morts reposer en paix. Certes, Chambres en ville a connu ses années de gloire (188 épisodes étalés sur sept ans, entre 1989 et 1996, j'en conviens, ce n'est pas de la petite bière - hein, encore de la bière! diantre, me serais-je donc vautrée à jamais dans la débauche liquide (comme dirait ma cousine Dodo), telle une beeraholique pathétique digne d'Homer Simpson?) et a marqué la génération de jeunes adultes dont je fais partie. Toutefois, inutile de le nier: ce téléroman a fini par s'essoufler. D'ailleurs, les deux ou trois dernières saisons m'ont paru moins emballantes. Plates. Telles des bouteilles de San Pellegrino laissées trop longtemps au frigo, avec les restes moisis.

Chroniques d'un flop annoncé? Hum. On verra.

***

Toujours dans le domaine télévisuel, j'ai appris aujourd'hui en furetant au gré des vagues intergalactiques (et avec un mois de retard), que Luc Dionne serait en train de rédiger une suite à la très excellentissime série Omertà: La loi du silence. Néanmoins, une guérilla oppose deux importants réseaux de télé, en raison notamment d'une histoire de droits d'auteurs, ce qui pourrait bien faire avorter le projet.

Bah, la solution se trouve tout juste sous vos yeux. La SRC dépose gentiment une carcasse de poisson sanguignolant dans la boîte aux lettres de TVA. TVA se calme alors le pompom et la diffusion peut avoir lieu. Simplice, no?

Cette saga relatant les bons coups et les déboires d'une escouade policière aux prises avec les membres de la mafia montréalaise m'avait à l'époque presque donné envie de devenir mafioso - version talons hauts et gloss rose, il va sans dire. Sans farce. Je n'ai raté qu'un seul épisode sur les trois saisons qui ont été présentées au petit écran à la fin des années 1990, et pour cause, je souffrais d'une horrible indigestion causée par euh, enfin, je vous épargne la suite de l'histoire un tantinet trop euh, médicale.

Bordel, ÇA ça mériterait de reprendre l'affiche!!!!! Pas un téléroman mettant en vedettes les chérubins gâtés des ex-locataires de Louise. La vie, quelle injustice. :-p

mercredi, juillet 11, 2007

Boogie!

Je veux *tellement* ce jeu conçu pour la Wii!! Vivement le 7 août!!!!

Récapitulatif et quelques moustiques

Tel que promis, voici mon week-end, en résumé très bref que je récapitulerai de manière succincte (cela ne saurait être plus condensé, hein!), avec quelques preuves accablantes à l'appui, judicieusement sélectionnées par mon oeil d'experte judiciaire en matière de scènes de crime de moeurs (en d'autres termes, j'ai choisi les plus décentes).

- Hormis lundi, le temps n'a pas été si moche (un merci tout spécial à ma charmante grand-maman qui a accroché son chapelet sur sa corde à linge - je commence à croire que mon aïeule a une connection directe et haute-vitesse avec l'au-delà, le bon Dieu, la force divine, les Raéliens ou whatever it is). Nous avons eu droit à d'agréables et très appréciées percées de soleil tout au long de la fin de semaine. D'ailleurs, Yannick a même bronzé en «habitant» lors de sa partie annuelle de golf ce dimanche (comme en fait foi la flèche rouge que vous pourrez déceler sur la photo ci-bas, à condition d'avoir les yeux perçants d'un lynx des montagnes...). Deux bronzages inégaux, oh! de toute beauté. Que dis-je, une pure merveille pour le regard. Ha ha. (Non, il ne s'agit pas de son fils illégitime.)

- La petite grande vieille que je suis a remporté une victoire retentissante contre deux jeunesses de 15 ans lors d'un match de soccer - disputé amicalement bien entendu. Bon bon, ça s'équivaut presque, me direz-vous, deux fois quinze, mais nooonnnnn, pitié, il me reste encore 2 ans et demi avant d'atteindre l'âge fatidique de la grande personne adulte responsable. Je suis simplement plus douée au soccer, nah. (Ou bien c'est que m'élancer partout telle une superballe bondissante s'est avéré une tactique des plus efficaces pour arrêter le ballon.)

- Faire un combat de guimauves grillées fut une mauvaise idée. Je suis définitivement trop compétitive et la violence de l'affrontement a coûté la vie à ma guimauve pourtant rôtie juste à point. Rest in Peace, pauvre guimauve écrapou (oui oui, écrapou):


- Moment MÉ-MO-RA-BLE: quatre jeunes hommes de corvée qui frictionnent amoureusement l'amas de vaisselle sale du souper.

- J'ai ingurgité une quantité astronomique de bière et de vin, d'où mon air de fille-qui-a-ingurgité-une-quantité-astronomique-de-bière-et-de-vin:
(Bah, pour votre information, oui, j'ai eu le temps de dégriser depuis dimanche soir. Quand même. Je ne suis pas aussi ivrogne que j'en ai l'air.)

Le clou de la fin de semaine a sans doute été cette histoire de Paris la marmotte qui grignottait des fleurs devant ma porte d'entrée au travail, anecdote qui a fait beaucoup de vagues des jours durant. Tous les joyeux lurons présents ce week-end ont maintenant l'impression que j'ai une araignée qui pendouille au plafond (hum, ce qui n'est pas complètement faux) et que j'ai tout bonnement halluciné ce rongeur friand de fleurs blanches sous l'effet d'une quelconque boisson.

Mais! Ne reculant devant aucun obstacle à ma folie, cette fois-ci, j'ai été beaucoup plus maligne que les animaux de la jungle lanaudoise (digne d'un remake d'Over the Hedge à la puissance 10).
Tel une traqueuse en plein safari dans la savane, j'ai traîné ma caméra partout où je me rendais, au cas où Paris ait profité de l'effervescence de la période des déménagements pour élire domicile dans cette autre contrée. À mon grand dam, nulle trace de Paris. Mince consolation, j'ai néanmoins pourchassé un lièvre. Et, pour éviter de passer une fois de plus pour une névrosée victime d'une psychose animalière, je l'ai littéralement croqué sur le vif... mouahahahahah!


(Rhhaaa, je ne suis clairement pas encore assez geek pour arriver à faire pivoter la vidéo. Vous allez donc devoir vous étirez le cou. Vous ne pourrez pas dire que ce blog ne vous fait pas faire d'exercices, hein! Votre santé me tient à coeur.)

Hum. Force est d'admettre que je ne connais pas la définition du mot succint. Ni bref. Ni condensé.

lundi, juillet 09, 2007

I'm the Queen of the Marshmallow!

De retour de mon week-end dans la (presque) nature. Saine et sauve, quoique dévorée tout rond par une ribambelle d'insectes piqueurs. Malgré tout, je reviens en ville plus zen que jamais.

Un peu claquée ce soir, alors je serai brève! Une seule photo pour le moment. J'ajouterai sans doute d'autres photos compromettantes accompagnées de détails croustillants dès demain!

En avant-primeur, pour les adeptes de la secte Facebook, 114 photos insignifiantes n'attendent que vos yeux. Des heures et des heures (bah, du moins quelques minutes) de rigolade intense.

vendredi, juillet 06, 2007

Après le biiiiiiip

Bonjour ou bonsoir,

Vous avez bel et bien rejoint la boîte vocale d'Émilie [toute énervée parce qu'elle a trois jours de congé, qu'elle passera ici, entourée de sa famille, yéééééé].

Je serai absente jusqu'à lundi soir et donc dans l'impossibilité de vous parler et/ou vous lancer du pop corn sur Facebook.

Si toutefois vous y tenez vraiment, vous pouvez me laisser un message après la tonalité (veuillez noter que 50 sous par message seront débités de votre compte, et si vous êtes un télémarketeur sans vergogne et que vous polluez ma boîte vocale de vos publicités inutiles, vous êtes passible d'une une amende de 35,000$ ou bien d'un duel de boxe sur la Wii).


Ciao a tutti!

Biiiiiiiiiip.

Je quoi?

Trouvé ici et ici. Je passe le temps, en attendant que mes serviettes soient sèches et archisèches!

Je dors... très mal. Je mets beaucoup de temps à m'endormir, je me réveille constamment, mon univers onirique me rend paranoïaque à la puissance 4 même à moitié endormie, je gigotte comme du Jell-O en pleine crise d'épilepsie, je m'entortille dans les draps, je prends toute la place, il m'arrive de ronfler et de parler dans mon sommeil, et oh! parfois même, un filet de bave coule langoureusement sur ma taie d'oreiller. Bref, vous ne voulez pas dormir avec moi.

Je mange... trop souvent. Mon estomac est un gouffre sans fond.

Je pisse... fréquemment, en raison d'une vessie un tantinet hyperactive. Trop d'informations. :-/

Je cours... près du Canal Lachine, certains soirs pas trop pluvieux.

Je baise... comme une déesse (mon égo semble avoir atteint le niveau du plafond depuis ce matin. N'ayez crainte, cela ne saurait durer). Toutefois, puisque des yeux chastes parcourent possiblement ces quelques lignes, je m'abstiendrai d'ajouter des détails juteux et/ou croustillants (parce que juteux et croustillant en même temps, je doute que cela puisse exister!).

Je travaille... parce qu'il faut bien payer la console Wii.

Je pousse... les mémés ratoureuses qui se croient tout permis chez Loblaws. Et hop! un coup de panier d'épicerie!

Je parle... français depuis ma tendre enfance, il s'agit de ma langue maternelle, celle que je chéris et que je nourris avec passion. I speak English mostly at work and when I travel. Parlo italiano perche è una lingua bellisima che mi piace moltissimo... sopra tutto è la lingua del cuore!. Hablo espanol pero je suis un peu rouillée, mouahaha. Et je baragouine quelques phrases inutiles en allemand et en grec (par manque de pratique, ma mémoire a passablement oublié ces deux idiomes).

Je bois... trop de café. Définitivement trop.

Je siffle... rarement. Sauf en présence d'êtres comme lui, lui ou lui. Nah, voyons, je suis beaucoup trop bien élevée pour m'abaisser à ce genre d'acte macho. ;-)

Je pète... une coche de temps en temps.

Je monte... et je redescends, car selon une loi de la physique, tout ce qui monte doit nécessairement redescendre.

Je vois... souvent la vie en noir, parfois en rose, mais jamais en brun.

Je chante... *tellement* mal. Prière de ne jamais m'inviter à participer à une soirée karaoké. Vous n'en sortiriez pas vivants. Surtout si j'interprète ma chanson-karaoké-fétiche: I don't want to miss a thing d'Aerosmith. Défonçage de tympan garanti. I don't want to close my eyeeeeees! Oh I don't want to faaaaallll asleep! Cause Id miss you baby and I dont want to miss a thiiiiingg! Cause even when I dream of youuuuuu ahhh, the sweetest dream will neeeverrrrr doooo ohh! I'd still miss you baby! And I don't wantttttt to miss a thinggg!

J'espère... que le temps ne sera pas trop moche ce week-end!