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mercredi, janvier 31, 2007

L'âge est dans la tête

Dans deux semaines ce sera mon anniversaire!

Celui ou celle qui devinera mon âge aura droit à... euh à... ahem... euh... à toute mon admiration?

:-DD

Chroniques d'un départ inoubliable

Il y a quelques jours, j'ai débuté la lecture d'un roman d'Alice Steinbach (une traduction de l'américain, en fait): Un matin je suis partie.

Je l'avais acheté pour le titre, d'une part. Pour ce qu'il évoquait. Pour ce que me rappelait l'image sur la couverture: une femme dans un train, la liberté, la découverte de lieux merveilleux mais aussi la découverte de soi. Pour les souvenirs soudainement mobilisés dans mon inconscient, qui défilaient, à la fois vagues et étonnamment précis.

D'autre part, le résumé avait piqué ma curiosité. Je dois dire qu'à date, je prends plaisir à lire ce roman. Je le savoure par petites bouchées, comme un excellent gâteau dont on ne veut pas voir (ou manger!!) la fin. À plusieurs égards, ce bouquin me ressemble. En de maintes occasions, je me suis sentie interpellée par certains passages - et parfois violemment - et les émotions émergeaient sans que je puisse les retenir. Surtout lorsqu'Alice (l'auteure est aussi personnage principal du roman) raconte son départ. Frénésie et appréhension. Je sentais qu'elle racontait mon départ à moi, j'avais l'impression d'être ces mots imprimés sur ces feuilles, ces phrases qui donnent un sens à cette histoire, d'être un peu ce personnage, quoi.

***

Flash back. Première moitié du mois de février 2005.

Réponse positive. Je jubilais!

Depuis plusieurs mois, l'attente me rongeait. La responsable des stages de la maîtrise en muséologie avait fait parvenir plusieurs semaines auparavant une demande de stage à quelques musées de mon choix. Dès les premiers jours de l'année scolaire, ma décision était prise. J'allais partir en Belgique. Je n'avais pas encore sélectionné les institutions qui m'intéressaient, et pourtant je savais. Je savais que la Belgique m'appelait, je savais que je devais partir.

J'ai d'abord dû essuyer deux refus, pour des raisons de logistique - raisons parfaitement justifiées, mais désolantes. Désolantes sur le coup.

Quelques jours avant mon 25e anniversaire de naissance, la responsable du département Éducation/Communication du Musée de Louvain-la-Neuve a répondu favorablement à ma demande.

Le début de l'aventure.


Ce semestre d'hiver 2005 a sans conteste été le plus ardu de tous. Des cours particulièrement complexes, des exigeances fort astreignantes, des travaux fastidieux et réunions d'équipe étourdissantes, des professeurs intraitables, et tutti quanti. Je devais profiter des rares minutes de répit au cours d'une semaine pour remplir paperasse et formalités, renouveller mon passeport, rendez-vous à la Caisse Pop, à l'Université, rédaction de documents officiels, demandes de bourses, demande de prêts, trouver un endroit où loger, lire et relire les informations dénichées ici et là, achat du billet, carte de ci, carte de ça ... Ouf!

Les deux semaines précédant mon départ, j'ai peu dormi. Je me couchais aux petites heures du matin, et me levais très tôt, souvent bien avant 6h00, afin de fignoler tous mes travaux de fin de session. Je mangeais peu, j'étais tendue, j'avais perdu quelques kilos, j'étais claquée, je carburais au café et j'avais l'impression d'être dépossédée de mon corps et de mon esprit. Puis est arrivé le 21 avril, dernier jour du semestre.

Je partais le 26. Entre temps, dîner avec une copine, fête de départ avec ma famille, déjeuner avec la belle-famille, souper avec un couple d'amis, terminer divers dossiers en suspens au travail, derniers préparatifs de départ, les valises, achats de dernière minute, quel temps fera-t-il à mon arrivée, ai-je tous les produits dont j'ai besoin, dois-je échanger plus d'Euros, mes valises sont trop lourdes, je dois les délester un peu, ce livre dans le bagage à main, une dernière fois je jette un coup d'oeil pour m'assurer que rien ne manque.

J'étais crevée. Je n'avais presque plus envie de partir.

Ma mère et Yannick m'ont accompagnée à l'aéroport.

J'ai toujours aimé les aéroports. Ces lieux débordent d'émotions. Fébrilité du départ, des adieux et des retrouvailles. J'aime l'atmosphère bouillonnante qui se dégage de ces terminaux aéroportuaires.

Nous avions encore quelques minutes devant nous. Ma mère tenait à ce que j'avale un morceau, j'étais blême et je me sentais défaillir. Pourtant, mon estomac était noué. J'ai grignotté un bout de muffin, sans grande conviction. Nous avons parlé de tout et de rien, nous avons ri. L'émotion était palpable et bien que j'étais dans un état physique lamentable, dans ma tête aucun nuages ne venait assombrir le soleil. Malgré mon départ imminent, je crois que je ne me rendais pas encore compte de toute l'ampleur de cet instant unique de mon existence. Je rêvais de PARTIR. Depuis que j'avais 17 ou 18 ans, je désirais ardemment partir. Passer quelques mois en Europe. Partir. À ce moment, s'accomplissait enfin l'évasion ultime que j'idôlatrais depuis tant d'années, et pourtant, intérieurement, je ne ressentais pas encore l'urgence du départ.

Ce n'est qu'une fois dans la file d'attente me menant définitivement de l'autre côté, du côté du non-retour, que soudainement, toute la réalité de ce départ s'est abattue sur moi. J'ai regardé Yannick, puis ma mère. Je les sentais émus et il n'en fallait pas plus pour que j'éclate en sanglots. C'était comme si après tout ce temps, je réalisais enfin. J'allais partir. Trois mois et demi loin de ma réalité quotidienne.

Et j'étais, contre toute attente, profondément dévastée.

C'est en larmes que j'ai franchi le détecteur de métal, les escaliers roulants et les corridors me menant vers le petit salon où les passagers devaient attendre. Je me suis effondrée sur un siège, lourde comme si un million de souvenirs douloureux venaient m'accabler.

Une dame blonde, grassouillette, à l'âge indéterminé s'est assise non loin de moi. Avec elle, un petit garçon plein de vie et d'entrain - l'envers de ce que je devais refléter à cet instant précis. Elle me lançait oeillades et sourires consolateurs. Mes yeux rougis et ma mine défaite trahissaient ma détresse et je sens qu'à sa façon, elle tentait de me réconforter, mi-discrète mi-chaleureuse.

Puis, elle s'est adressée au garçonnet - alors à cet instant précis, j'ai su. Une Belge. Ce premier contact au-delà du point de non-retour était de bon augure.

Dans l'avion, les deux dames à mes côtés ont sans doute compris que je ne désirais pas m'entretenir de la pluie et du beau temps, alors elles m'ont laissée à mes pensées mélancoliques.

Mon Dieu, qu'ai-je fait?

En avion, j'arrive rarement à dormir, du moins pas d'un sommeil réparateur. Je somnole, tout au plus. Mais ce jour-là, les émotions étaient trop fortes, trop vives, trop lourdes à porter, elles me tenaillaient jusque dans les trippes. J'étais à bout, la plus infime parcelle d'énergie avait déserté mon corps et pourtant je n'arrivais pas à dormir.

Pourquoi, pourquoi je suis ici, pourquoi j'ai choisi de partir?

Je n'ai dormi qu'une vingtaine de minutes, à la toute fin du vol. Puis, d'éclatants rayons de soleil se sont engouffrés par les hublots. En Belgique, c'était le matin, très tôt. La lumière éclairait crûment les passagers. Nous clignions des yeux, soudainement aveuglés par cette éblouissante lumière. Apparition divine. Par le hublot à ma gauche, j'ai aperçu le toit des maisons, quelques points de verdure, le sol belge, enfin.

Tout à coup, toute la détresse et l'accablement s'étaient envolés. S'envolaient aussi au loin mes appréhensions tandis que nous atterrissions. J'étais en Belgique. J'allais réaliser mon rêve.


mardi, janvier 30, 2007

I feel bitchy, oh so bitchy!

Le titre est à fredonner sur l'air de la chanson Maria, tirée du film West Side Story - qui perso, ne m'a pas plu, mais pas du tout!

Mais bon... tous les goûts sont dans la nature! Et apparemment, même le mauvais goût est dans la nature, comme en fait foi la ministre Line Beauchamp. Au bulletin de nouvelle de 18h00, j'ai remarqué qu'elle arborait un veston horriblement laid, un truc qui ressemble plus aux rideaux moches d'une arrière-grand-tante (savez, un épais tissu orné d'énormissimes fleurs d'un vert indescriptible, qui vous donne illico presto une crise aigüe d'urticaire... simplement à le regarder!).

Ce veston me fait d'ailleurs étrangement penser aux costumes que Maria, dans The Sound of Music (tiens, une autre Maria) avait taillé dans un rideau de la luxueuse demeure du capitaine Von Trapp.

So long, farewell, auf Wiedersehen, good bye!

***

Dans un tout autre ordre d'idée, j'ai une fois de plus ragé en regardant la chronique culturelle du Téléjournal de Radio-Canada (*). ENCORE UNE FOIS, le chroniqueur, en présence de l'invité ET devant la caméra, a jeté un coup d'oeil à ses feuilles avant de nommer l'artiste. Ce dernier avait un nom tout simple, facile à retenir, même pas un truc innommable ou imprononçable. Non.

Est-ce à ce point complexe d'apprendre UN nom AVANT l'interview?

Suis-je trop pointilleuse? Trop chiâleuse? Il me semble tout de même plus poli et plus professionnel de présenter un invité sans avoir recours à ses feuilles. Peut-être est-ce un tic nerveux chez ce chroniqueur. N'empêche que je trouve ce geste profondément grossier, surtout lorsqu'il est répété de semaine en semaine.

***

Comme le dirait Miranda Priestly, la souveraine suprême des bitches: That's all.

***


(*) Pourquoi est-ce que dans ce cas, je persiste à ne regarder les nouvelles qu'à Radio-Canada? Bah, vous avouerez qu'entre les débilités profondes et le sensationnalisme à la con de TQS et le monopole de bananes et les exclusivités grotesques de TVA, le choix est plutôt mince.

lundi, janvier 29, 2007

Babelfish translator sucks!

Dear possible reader,

If you want to use the Babelfish translator below, fine. Go ahead. But I am not responsible of any injury you may suffer as you are reading the poorly translated posts (choking, bursting out laughing, falling off chair, etc.).

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Viagra motivationnel

Au début du mois, j'ai tenté de reprendre la rédaction de mon T.D. après la pause des Fêtes. Ma motivation avait toutefois atteint le seuil critique de la moquette (c'est-à-dire à peu près aussi bas que le tapis, mais en pire). Rien à faire. Je n'arrivais pas à rédiger une seule ligne. Je m'étais même caricaturée en simili-Felipe, telle une reine absolue de la procrastination.

J'en suis venue à souhaiter qu'un chercheur invente une pilule miracle. Un comprimé Viagra de la motivation, de quoi faire lever l'inspiration en moins de deux, même chez le malheureux spécimen d'Homo Sapiens ayant une disfonction majeure du cerveau (dont souffre probablement Bush à son insu).

Ô joie ô miracle. Aujourd'hui, j'ai rédigé - tenez-vous bien et attachez votre tuque avec de la broche! - pas moins d'une douzaine de phrases!Source de l'image: http://hr.tamu.edu/whatsnew/applause.GIF

Clé USB nouveau genre

Voici une toute nouvelle clé USB, qui ressemble à s'y méprendre à un chat.

***

Avec la participation amicale:

- de Belle dans le rôle de la clé USB;
-
des mains de Yannick;
- d'Apôtre, son personnage dans World of Warcraft.

Aucun chat ni personnage de WoW n'a été blessé lors de ce délire photographique.

dimanche, janvier 28, 2007

Lapsus visuel

Ce matin, en lisant les nouvelles sur le site de Radio-Canada.ca, j'ai cru lire le titre suivant: Harper vante son Liban.

Hein???
Avec tous les propos ridicules qu'il a tenu au cours des violents affrontements de cet été, il ose à présent s'en vanter?

Après relecture, je constate qu'il s'agissait plutôt de Harper vante son bilan.

Ahem. Certes, ce titre sonne moins faux. Plus crédible? J'en doute.

samedi, janvier 27, 2007

One coffee a day...

Keeps Stephen Harper away!

***

:-DDDD Vraiment n'importe quoi!

Happy Chocolate Cake Day!

Apparemment, aujourd'hui 27 janvier est un jour bien singulier chez nos voisins du sud... c'est le Chocolate Cake Day!

(Bonne ititiative, pour une fois! hi hi).

Yummy!



Source de la photo
:
http://www.chocolateatlas.com/Norfolk_Chefs_Create/Rowena's%20Double%20Chocolate%20Sugar-free%20Pound%20Cake.jpg

vendredi, janvier 26, 2007

Découverte sculpturale

On a une sculpture de Calder à Montréal ! !! !!! !!!!

***

Je regardais la chronique culturelle au bulletin de nouvelles de Radio-Canada (*) en dégustant quelques sushis lorsque, en arrière fond, que vois-je?

Une énorme sculpture métallique dont l'aspect m'est familier, dont la forme me rappelle le travail d'un artiste que j'admire.

Oh, on dirait un Calder! m'exclamai-je.

La chronique se poursuit. Je mange un énième sushi.

Ça ressemble vraiment à un Calder... on a un Calder à Montréal?? me questionnai-je.

Bien que le topo s'avère inintéressant et mortellement quelconque, je suis de plus en plus intriguée par la gigantesque oeuvre d'art au second plan.

Si ça, ce n'est pas un Calder, eh bien! j'ai poché mon bac en d'histoire le l'art! badinai-je la bouche pleine.

À la fin de l'entrevue, le chroniqueur a nommément désigné l'auteur de la splendide sculpture. Calder!

Alexander Calder!

Ah! Je l'ignorais. Mais maintenant, j'ai sacrément envie d'aller me geler le bout du nez à l'Île Sainte-Hélène afin d'admirer en chair et en métal cette oeuvre d'art.


Quelque chose m'interpelle dans ces hautes structures ou encore dans les mobiles de l'artiste, qui m'ont émerveillés au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, ou encore à la Peggy Guggenheim Collection de Venise, illustre musée au coeur d'une ville non moins illustre.

Voir la collection Guggenheim à Venise faisait partie de ma liste des 10 choses à faire absolument au cours de ma vie. Une expérience hors du commun. Que dis-je! Extraordinaire! :-)


(*)
Bah oui, malgré Claude Deschênes :-p
Je vous avais prévenu, le vin me rend vachement bitchy!

Souverainement vôtre

Méga-polémique déclenchée cette semaine en France par la candidate à la présidence Ségolène Royal, lorsqu'elle a lancé à brûle-pourpoint une déclaration - prétendument - pro-souveraineté.

André Boisclair jubile, Jean Charest chie dans ses culottes... aheu, pardon - il a la frousse (le vin me rend bitchy!), Stéphane Dion y va de ses sempiternelles contestations à deux cennes (oh la là, il a presque l'air choqué!). Et Stephen Harper dans tout ça? Je pense qu'on s'en câl... euh - qu'on s'en cale un verre. :-DD

Suis-je la seule à croire que Royal a été prise au dépourvu et a tout bonnement brodé un coquet petit discours pour sauver sa peau? Qu'elle n'a pas nécessairement voulu dire ce qu'elle a dit? Que tout le monde s'énerve le poil des bras, des jambes et des narines pour rien?

Décidément, les journalistes n'avaient rien de très croustillant à se mettre sous la dent et tout le monde y est allé de sa spéculation pseudo-crédible sur la position de madame Royal en matière de politique québécoise.

Ben voyons. Comme si l'indépendance du Québec préoccupait réellement madame Royal qui, soit dit en passant, n'a jamais mis les pieds au Québec...

Ce moment de rouspétage politique vous est présenté par le vin
sicilien Zonello Nero d'Avola 2005.

mercredi, janvier 24, 2007

Undercover Merlin


Voici le célèbre agent double Merlin!





Merlin croit que lorsqu'il est caché derrière les rideaux du salon, il est invisible...


























Hein?! Zut! On m'a découvert... je suis cuit! :-D


Pas facile, la vie d'agent double...


mardi, janvier 23, 2007

Preferisco così

L'histoire se déroule il y a un peu plus de deux ans. Un dimanche matin tout en clarté et en tranquilité.

Je regarde en rêvassant un reportage sur une région de l'Italie au Canal Évasion. De quoi s'évader, nul doute. Les paysages, les couleurs... même les saveurs, au-delà de l'écran, portent à mes lèvres un goût de vin noble et de tomate bien mûre. Et peut-être aussi de tiramisu onctueux. Hé hé =)

Le chroniqueur interview un chanteur qui s'exprime dans un excellent français - excellent et chantant.

Un extrait musical, un coup de c
oeur instantané.

Le chanteur et musicien Gianmaria Testa fait partie de ces artistes dont on savoure en douceur les paroles et la mélodie.

Des airs de jazz, de bossa nova, de tango, une écriture à la fois limpide et expressive, une voix profonde et mélodieuse.

Source de la photo: http://www.nga.ch/

L'artiste a produit quelques albums (en tout, six, je crois) et j'en possède trois: Mongolfières, Extra-Muros ainsi que Altre Latitudini.

Altre Latitudini est celui qui me plaît le plus, qui m'interpelle le plus.

Preferisco così
senza troppo rumore
come quando si sta soli
dietro una porta a guardare che spiove

(quelques paroles de Preferisco così, chanson issue de l'album Altre Latitudini)

lundi, janvier 22, 2007

Razzia cinéma

Vendredi dernier, alors que je zappais nonchalamment, je suis une fois de plus tombée sur un film fort intéressant à la chaîne TLN: Il trasformista.

Voici le synopsis, tiré du site Cineuropa:

synopsis

Lors de fortes inondations qui dévastent les alentours de Turin, les déchets toxiques d’une décharge viennent à la surface. Copropriétaire d’une brasserie et engagé dan
s la défense de l’environnement, Augusto Viganò bloque avec un groupe d’amis le train sur lequel voyage le ministre Antonelli. Interviewé en direct à la télévision, Viganò est remarqué par un politicien véreux intéressé qui veut le faire élire sur ses listes pour en faire un homme à lui. Viganò l'idéaliste est disposé à tout pour protéger l’environnement et il accepte l’offre. Il rencontre Catherine dont il tombe amoureux et, petit à petit, il oublie ses principes et trahit l’homme qu’il était auparavant.

Ce film a plu à la grande amatrice d'oeuvres politiques que je suis. Pas le meilleur qui soit, mais très intéressant quant au point de vue qu'il aborde. Ce film montre bien que malgré les bonnes intentions qui animent une personne, elle finit tôt ou tard par être happée dans les rouages souvent malsains du pouvoir politique.

Luca Barbareschi (à droite sur la photo, tirée du film), le protagoniste qui est plongé dans la peau d'Augusto Viganò est également le directeur de ce film. Très crédible à mon avis. On sent le tourment qui l'anime peu à peu à mesure qu'il est pris au piège dans l'engrenage politique.



Yannick et moi avons également loué 3 films samedi soir.


Nous avons d'abord vu The Devil wears Prada. (*) J'ai aimé, mais sans plus. J'avais adoré le livre de Lauren Weisberger et je dois dire que le film est plutôt "pâlot" à côté du roman. Miranda n'est finalement qu'une gentille bitch dans le film...

D'autre part, j'ai été quelque peu déçue en constatant que certains détails du roman ne figuraient pas dans le film. Évidemment, le bouquin foissonne de passages cocasses et touchants... inutile de dire qu'il est humainement impossible d'en faire autant pour une oeuvre présentée sur grand écran... à moins de vouloir en faire une mini-série!

Ensuite, nous avons regardé Ice Age II: The Meltdown. Plutôt mignon et intensément rigolo! J'ai préféré le premier au second, mais c'est tout de même un film d'animation amusant.

Et nous avons également loué OSS 117, mais nous ne l'avons pas encore regardé...

(*) En furetant sur le site officiel du film The Devil wears Prada, je suis tombée sur ce site web, plutôt amusant: The HIDEOUS Skirt. Soumettez une photographie montrant une de vos fringues - hideuse de préférence, c'est plus rigolo! hé hé - (jupe fleurie, chemisier à jabot de dentelle, poncho en patchwork, bottilons de cowboy, en veux-tu en v'là!) et laissez les autres se moquer de votre accoutrement... *ahem* je veux dire, laissez les autres vous faire part de leur critique constructive... *ahem*. ;-)

samedi, janvier 20, 2007

Sur un écran près de chez vous

Nouveau film d'horreur intitulé: Élections générales au Québec: Charest veut prendre son temps.

Noooooooooooooooooooooooooooon!!!!!!! Par pitié.

Le parti Libéral est au pouvoir depuis la mi-avril 2003 (au Québec).

En avril 2007, ce sera la fin ou j'me choque.

4 ans, c'est suffisant (remarquez bien que 2 jours, c'était déjà trop). Pas 4 ans et 2 mois, 4 ans et 8 mois ou 4 ans et 11 mois et 17 jours.

vendredi, janvier 19, 2007

Soyons fous, buvons du café!

  • Le comptoir d'un café est le parlement du peuple. [Honoré de Balzac]
  • Le café est un breuvage qui fait dormir quand on n'en prend pas. [Alphonse Allais]
  • La café sans caféine, ça réveille pas, mais ça empêche pas de dormir ! [Maïtena, Extrait de Les déjantées]
  • On change plus facilement de religion que de café. [Georges Courteline, Extrait de La Philosophie de Georges Courteline ]
  • Tous les matins, j'apporte à ma femme le café au lit... Elle n'a plus qu'à le moudre ! [Pierre Doris]
  • Si l'on vous sert une tasse de café, ne vous efforcez pas d'y trouver de la bière. [Anton Tchekhov, Extrait de Correspondance]
  • Je sais maintenant pourquoi les Anglais préfèrent le thé : je viens de goûter leur café. [Pierre-Jean Vaillard]
  • Une bonne communication est aussi stimulante qu'une tasse de café et empêche aussi bien de dormir après. [Anne Morrow Lindbergh]
  • Tout passe en ce monde, sauf le café dans les mauvais filtres. [Alphonse Allais, Extrait du journal Le Chat noir - 4 Février 1882]
  • Quand on a oublié d'acheter du sucre, on peut parfaitement sucrer son café avec une betterave, mais c'est plus long. [François Cavanna, Extrait de Le saviez-vous ?]
  • L'autre jour, au café, je commande un demi. J'en bois la moitié. Il ne m'en restait plus. [Raymond Devos, Extrait du sketch Il y a des choses bizarres ]
  • Il y a des jours où le bonheur minuscule du café du matin ne vient pas à bout des nouvelles du jour. [Sylviane Agacinski, Extrait du journal Libération - 9 Mars 2002]
  • Thé et café donnent de l'esprit à ceux qui en ont et des insomnies à ceux qui n'en ont pas. [Verlet]
  • Le bonheur, ça consiste à vivre penché au-dessus de deux bols à café, sur l'un on a écrit "toi", sur l'autre "moi" - et le monde peut crever la gueule ouverte. [Jacques Languirand, Extrait de Tout compte fait]
  • Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du café... L'amertume, sans doute. [Laurent Houndegla, Extrait de Regards croisés]
  • L'humour est comme le café : meilleur très noir. [Bertrand Cèbe]
  • Beaucoup de gens accordent au café le pouvoir de donner de l'esprit; mais tout le monde a pu vérifier que les ennuyeux ennuient bien davantage après en avoir pris. [ Honoré de Balzac, Extrait de Traité des excitants modernes ]
  • Quand ça ne va plus, je change de café. [Georges Bernanos, Correspondance (1904-1939)]
  • Certes, je veux bien aller au Ciel. Anatole France voulait bien y aller aussi mais à condition que l'on y serve le café au lait au lit... Le lit, je m'en moque, mais le café-crème, j'y tiens. [Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline]
  • C'est à coup d'excitants (café, tabac) que j'ai écrit tous mes livres. Depuis qu'il m'est impossible d'en prendre, ma «production» est tombée à zéro. A quoi tient l'activité de l'esprit! [Emil Michel Cioran, Carnets 1957-1972 ]
  • Echangerais moulin à café contre café à Moulins. [Pierre Dac]
  • Si l'on donnait du café au vaches, on trairait du café au lait. [Pierre Dac]
  • Il est possible de boire un café dans un café, il est envisageable de boire de l'eau dans l'eau, il est souvent trop tard pour boire une bière dans une bière. [ Philippe Geluck, Le chat a encore frappé (2005) ]
  • Toutes nos meilleures idées, nous les avons dans une sorte d'ivresse fiévreuse, dans l'ivresse du café. [Georg Christoph Lichtenberg, Aphorismes (1800-1806) ]
  • La vie, voyez-vous, c'est de changer de café. [Jean-Louis Rabeux, Aragon ou les Métamorphoses (1977) ]
  • Dans ma tasse, le café reflète mes idées noires. [Jules Renard]
  • Vous êtes comme quelqu'un qui demanderait du café bouillant et qui le laisserait refroidir.[Jules Renard, Journal, 1887 ]
  • Aujourd'hui, c'est la journée du café!... C'était un communiqué de l'Agence Tasse... [Laurent Ruquier, Il faut savoir changer de certitudes (1999) ]
  • Corse: Jean-Michel Rossi abattu à la terrasse du bar de la Piscine. - Il avait peut-être demandé un café allongé... [Laurent Ruquier, Vu à la radio (2001)]
La dernière et non la moindre se trouve dans la colonne de gauche, dans mes citations fétiches (Elle est de Geluck, eh oui, un Belge!). Tous les grands auteurs de ce monde ont eu leur mot à dire au sujet de cet exquis breuvage des dieux.

Il faudrait bien que je m'y mette moi aussi (quelle modestie). :-DD


Voici une photo que j'affectionne tout particulièrement. Je l'ai prise lors de mon séjour à Paris en novembre 2005. Premier jour à Paris, premier café-crème avec une vue splendide sur Notre-Dame. Souvenir mémorable.


Un peu de piquant...


Depuis quelques temps déjà, notre sapin naturel s'était mis à:
  • déssécher dangeureusement (plus que les pointes fourchues de la fille dans la pub de Sunsilk);
  • perdre une quantité industrielle d'aiguilles à la seconde;
  • jaunir (bon, j'avoue que j'ai sans doute oublié de l'arroser);
  • et sentir ben euh, le sapin séché.
Merlin a eu beau faire un sit-in non-violent sous le sapin en début de semaine, rien à faire. Les jours du sapin étaient comptés. C'est ainsi que, n'écoutant que son courage, hier soir Yannick a décidé de jeter aux ordures cet épineux monstre vert.

Enfin, je devrais dire qu'il a plutôt:
  1. tenté de le faire passer par la porte-patio, sans succès;
  2. écorché au passage tout ce qui se trouvait sur l'ilôt de la cuisine (et arraché quelques feuilles de Lucille - oui, oui, mon coléus est plus vivant que jamais);
  3. passé à deux doigt de démolir la table de la cuisine;
  4. fait tomber toutes les chaussures qui *ahem* prenaient la poussière *ahem* dans les marches de l'escalier;
  5. dû user de force surhumaine pour le descendre jusqu'en bas;
  6. fini par le foutre dehors aux ordures après avoir laissé sur son chemin une quantité éléphantesque d'aiguilles et de bouts de branches;
  7. raté les 3 derniers buts des Canadiens, car trop occupé à balayer les débris de sapin.
La morale de cette histoire: c'est chouette, un sapin naturel. Terminé, cependant, les sapins aussi gros qu'une cohorte de joueurs des Alouettes côte-à-côte. :-DDD

mercredi, janvier 17, 2007

C'est l'hiver quand...

Nos narines collent dès qu'on met le pied (ou le nez, c'est selon) à l'extérieur.


***


Comment je fais pour passer de l'angoisse existentielle un jour aux badineries sans but le jour suivant? Je pense que c'est ce qui me permet de rester saine d'esprit... Enfin, presque. ;-)

mardi, janvier 16, 2007

Così è la vita

La mort me glace le sang.

Surtout celle d'une personne déjà morte à mes yeux, cent fois, mille fois annihilée par mon esprit.

Par trop vouloir qu'elle n'existe pas, je l'ai peut-être tuée inconsciemment.

C'est comme si, maintenant, cette personne décédait une deuxième fois. Je ne veux pas avoir à revivre cent fois, mille fois cette deuxième mort.

Ni triste ni soulagée.

Pendant un moment, une onde de choc.

La mort ne guérit pas toutes les blessures. Elle les cicatrise lentement, très lentement, mais n'en viendra jamais vraiment à bout.

Il me faudra réapprendre à oublier.

Ainsi va la vie. Così è la vita.

dimanche, janvier 14, 2007

Anecdote vestimentaire

Hier après-midi, je suis allée au Parasuco du Carrefour Laval pour y acheter le manteau qui m'avait fait de l'oeil avant les Fêtes. Je me cherchais un nouveau manteau, plus long et avec un capuchon

Lorsque je suis entrée dans la boutique, une dame était en train d'essayer LE dernier manteau noir (il y avait le même modèle en plusieurs examplaires en rose ou en blanc, mais je voulais le noir, bon!!!!!...).

L'autre cliente (très mochement vêtue, je dois dire) semblait plutôt indécise - j'avais donc encore des chances... En plus, c'était exactement la taille dont j'avais besoin. Je suis allée me renseigner au comptoir et la vendeuse, après avoir jeté un coup d'oeil dans son ordinateur, m'a laissé savoir que c'était le dernier en stock dans la région montréalaise. Aïe aïe! L'affaire se corsait.

J'étais prête à me battre à coup de sacoche pour l'obtenir!!

Finalement (et heureusement), la dame ne l'a pas pris (elle a plutôt opté pour un horrible trench blanc). J'ai alors hérité du dernier modèle en noir de toute la région! Et, ô joie, il était réduit. La moitié de ce que je m'attendais à payer. Woohoo!

Je vais pouvoir affronter l'hiver au chaud. S'il finit par se pointer.

samedi, janvier 13, 2007

Mauvais et pourtant bon

Bien souvent, le premier film d'une série est meilleur et plus juste que les trillions de suites et/ou de remakes qui seront "commis" subséquemment. Après le succès du premier film, il est parfois difficile pour les producteurs d'arriver à un même équilibre ou à un même engouement de la part du public.

Mais pas à tous les coups... Parfois le second, même en étant truffé d'invraisemblances aussi spectaculaires que risibles, peut plaire.

En 2000, le film Les Rivières pourpres est sorti sur nos écrans. J'étais allée le voir au cinéma. Il m'avait quelque peu laissé pantoise. Je n'avais pas tout compris. Certaines scènes semblaient sans queue ni tête. Manque de cohérence. Pas mauvais en soi (un bon thriller), mais j'avais nettement l'impression qu'il manquait des séquences nécessaires à ma compréhension. Ou peut-être est-ce simplement parce que je suis *tellement* bête que je n'ai pas saisi l'essence-même de cette pieuvre. Euh. Je voulais dire oeuvre. Quel étrange lapsus. :-p

Hier, à la télé, j'ai vu la suite: Les Rivières pourpres II: Les anges de l'apocalypse. Bien que le fond de l'histoire soit un peu élimé par les temps qui courrent (une intrigue mystico-religieuse à la Da Vinci Code - que j'ai lu seulement, je ne l'ai pas encore vu), j'ai préféré le second. Aussi glauque, mais moins sombre si cela fait du sens. Euh. :-D

Apparemment, beaucoup ont préféré le premier au second. Oui, j'en conviens, par moments, certaines scènes m'ont paru être un ramassis de détails plus ou moins signifiants.

Les moines qui paraissent tout droit sorti de l'affreux Yamasaki. Mouarf. Rigolo, quand même. Une bonne main d'applaudissement aux cascadeurs qui ont su se démerder avec leur chasuble trop longue pendant les scènes de courses endiablées. Hé hé.

La scène du supermarché. Trop drôle. "Cours Forest, cours." Euh, oups. Me suis trompée de film. :-D

Certaines coïncidences un peu lourdes. Ou prévisibles.

Le jeu de Marie. Non, mais quel incroyable talent d'actrice, hein! P'tain je m'étonne qu'elle n'aie pas remporté d'Oscar pour cette prestation déterminante pour l'avenir du 7e art. La scène dans la baraque près du lac. Ouf. D'une grandiloquance extraordinaire. (Notez le ton légèrement sarcastique).

Vous avez sans doute remarqué que le méchant est toujours un ex-Nazi qui finira tôt ou tard par se suicider? Et que les moines ont toujours quelquechose d'étrange à cacher?

Bon, finalement, je m'explique mal pourquoi j'ai aimé ce film.

En fait, oui, il est vrai que la ligne directrice est un tantinet plus claire que dans le premier. De plus, j'ai trouvé le premier tellement, tellement sinistre, voire sale. Je ne saurais cependant pas expliquer pourquoi. Les Rivières pourpres II: Les anges de l'apocalypse n'a pas la même capacité à déranger, à provoquer un énorme malaise chez le spectateur. Même que cette version no2 s'avère outrageusement drôle si on la compare au premier film. Et certains dialogues m'ont fait pouffer de rire.

La morale de cette histoire: Christopher Lee, même avec un accent allemand, parle sacrément bien français. :-D

The banana strikes back!

Après la banane artistique de César Saez, voici maintenant mon décilieux pain aux bananes et au chocolat.

Recette toute simple, qui fera le bonheur de vos papilles. :-D

3 bananes bien mûres
2 oeufs
1/2 tasse de cassonade
2 tasses de farine
1/2 c. à thé de sel
1 c. à thé de soda à pâte
1/3 tasse de noix de Grenoble concassées
1/2 tasse de brisures de chocolat

Réduire les bananes en purée à l'aide d'une fourchette (sans que la texture ne devienne trop liquide). Mélanger la "purée" et les deux oeufs.

Incorporer graduellement les ingrédients secs à l'aide d'une cuillère de bois.

Déposer dans un moule à pain préalablement huilé.

Cuire au four pendant 1 heure, à 350 F.

***

Dieu des bananes, pardonnez-moi, car j'ai péché.

Je l'avoue....

J'ai mis 3/4 de tasse de pépites de chocolat plutôt que 1/2 tasse. :-D

jeudi, janvier 11, 2007

Désinfection 101

La gastro-entérite est particulièrement virulente cet hiver. Les cas sont nombreux et les symptômes, assez sévères. Il suffit de lire les nouvelles pour se rendre compte que le virus semble se propager allègrement - certains sites un peu alarmistes (*ahem* Canoë *ahem*) évoque une épidémie dans la quasi-totalité des récents articles à ce sujet, ce qui n'est pas le cas fort heureusement. Il ne s'agit PAS d'une épidémie pour le moment, mais le nombre de cas devrait continuer d'augmenter dixit le ministère de la Santé et des Services sociaux. Les journalistes en mal de sensations fortes peuvent aller se recoucher, couver leurs microbes en paix et rêver d'une pandémie de rigueur journalistique. :-p

Au club de hockey Le Canadien, l'heure est grave! Guy Carbonneau a même affirmé qu'il n'avait jamais vu autant de joueurs malades en même temps (une douzaine, au moins). Ou bien c'est la preuve que les joueurs ne se lavent pas CORRECTEMENT les mains, ou alors c'est qu'ils ont été vraiment très intimes ces derniers temps. Mais ça, on ne le saura jamais. :-D

Au CPE où je travaille, beaucoup d'enfants en ont été atteints. Quelques employées également.

Je touche du bois. L'hypocondriaque que je suis n'en a pas été atteinte.

Par contre, je ne peux pas en dire autant de Yannick. Il a été sévèrement touché par le virus (nan, pas un virus informatique).

J'ai donc servi d'anti-virus ces deux derniers jours. Si, si.

Depuis hier, je lave, nettoie, désinfecte, aseptise, frotte, décrasse, savonne et astique. Si bien que j'en ai les mains toutes rêches et rougies. Après toutes ces corvées de désinfection, je doute que même l'ombre du virus soit encore présente chez moi.

Allez, ouste, dehors, vade retro, sale virus.

mercredi, janvier 10, 2007

Un grand du cinéma italien s'éteint



Les médias italiens ont annoncé plus tôt aujourd'hui que célèbre producteur Carlo Ponti s'est éteint cette nuit.
L'homme est décédé dans un hôpital genèvois, suite à des complications pulmonaires.

Agé de 94 ans, le producteur originaire de Magenta (près de Milan) en Italie a produit plus d'une centaine d'oeuvres cinématographiques au cours de sa prolifique carrière. Il a maintes fois travaillé en partenariat avec Dino De Laurentiis (avec qui il a fondé une compagnie de production en 1950, la société Ponti-De Laurentiis) et s'est entre autres allié à des réalisateurs renommés, tel que Federico Fellini (La Strada), Vittorio De Sica (Boccaccio '70, La ciociara), David Lean (Le docteur Jivago), Michelangelo Antonioni (Blow Up), Ettore Scola (Une journée particulière), Jean-Luc Goddard (Une femme est une femme) ...

Il a en outre été membre du jury à Cannes en 1959.

Ponti, le pygmalion de la bella donna Sofia Loren a rencontré cette dernière par le biais d'un concours de beauté, au courant des années 50 alors que celle-ci n'était encore qu'une adolescente. Les deux amants se sont rapidement épris l'un de l'autre, si bien que Ponti, de 22 ans son aîné, a provoqué tout un tolé lorsqu'il souhaita convoler en juste noces avec la séduisante demoiselle. En effet, l'homme était déjà l'époux d'une autre italienne, Giuliani Fiastri, et à cette époque le divorce n'était pas permis en Italie.

Il s'était une première fois uni par procuration à l'actrice en 1957, en terre mexicaine, mais l'union a été décriée et le producteur a été accusé de bigamie par le Vatican que le mariage illégitime a outré. Par conséquent, dans un premier temps, Ponti et sa belle se sont expatriés en sol américain, avant de demander la nationalité française. L'union "légitime" entre l'actrice et le producteur a eu lieu en 1966, à Paris.

Loren et Ponti ont travaillé ensemble à plusieurs reprises. Tous deux ont également vécu pendant quelques années États-Unis.

De leur union naîtront deux fils: Carlo Jr. et Edoardo. Ponti a également eu deux enfants de sa précédente épouse

Sources:

http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/cinema/2007/01/10/002-ponti.asp(en français)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Ponti(en français)

http://www.imdb.com/name/nm0690638/(en anglais)

http://buscabiografias.com/cgi-bin/verbio.cgi?id=5821(en espagnol)

http://it.wikipedia.org/wiki/Sophia_Loren(en italien)

http://www.linternaute.com/histoire/motcle/371/d/1/1/carlo_ponti.shtml(en français)

http://www.cyberpresse.ca/article/20070110/CPARTS01/701100925&SearchID=73268637903520(en français)

http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=35008&1435(en français)

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18397151.html(en français)

http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20070110151823132172194810700.XML&associate=PHF1180(en français)

http://www.rtbf.be/info/societe/ARTICLE_063164(en français)

Un bouquin à consulter, si l'histoire du cinéma italien vous intéresse: Le cinéma italien, de 1945 à nos jours. Crise et création. De Laurence Schifano, publié chez Nathan Université.

mardi, janvier 09, 2007

Quel lien unit une banane et un méchant conservateur?

Non, pour une fois, aucune râlerie au sujet de Stephen Harper ne viendra se mêler à mes propos. :-D

(Vais-je tenir cette promesse? Suspense! Hé hé.)

Bien que la dénomination "méchant conservateur" sied plutôt bien au môssieur nommé ci-haut (de même qu'à ses ti-namis politiciens), dans ce cas-ci, il s'agit plutôt d'un conservateur muséal, à savoir celui qui avait dérobé un manuscrit ancien à la Bibliothèque nationale de France, il y a de cela près de 10 ans. Le manuscrit vient d'être récupéré par l'institution.

Un ancien conservateur de la BNF, Michel Garel, aurait dérobé le manuscrit en 1998. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis et 612 400 $ de dommages et intérêt pour ce délit, en mars 2006. Le jugement a été porté en appel.
Source: http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/livres/2007/01/08/001-bible-bnf-.asp


Pfffffffffffffffffffffff! Quel manque d'éthique. L'appât du gain plutôt que la sauvegarde d'un tel joyau. Je me demande s'il ne serait pas un peu parent avec les ploucs au coeur du scandale des commandites... ;-)

La banane, maintenant!

César Saez, artiste montréalais, a choisi, dans le cadre de sa démarche artistique, de faire flotter une immense banane dans le ciel du Texas en 2008. Tel un monstrueux dirigeable jaune, ce fruit sera à la fois un spectacle moqueur et une moquerie spectaculaire.

Gageons que l'artiste vise entre autres à caricaturer certains aspects de la société... américaine, surtout.

Hey! J'y pense! Bush est originaire du Texas, non? Et les bananes vous font penser à quoi? Aux primates, non? Bush, singe, singe, Bush, y a-t-il un lien à tirer de tout ça? *sourire innocent et plein de candeur* :-DDDDDDD

À consulter, si ce projet vous intrigue:

http://geostationarybananaovertexas.com/fr.html

http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/PlusArts/2007/01/09/004-banane_texas.asp

J'aime l'art qui brasse la cage, l'art qui politise, l'art qui pose des gestes et un regard sur la société. Je suivrai certainement ce dossier avec beaucoup d'intérêt...

***

Je me rends compte que peu importe le sujet que j'aborde, je finis tôt au tard par dévier vers un aspect politique (le plus souvent sur un ton badin ou ronchonneur... chose que je ne pourrais certes pas faire dans quelques coins du globe... Vive la canadian(*) liberté d'expression!).

(*) Référence à un des profs du département de muséologie à l'UQAM (que je n'aimais pas particulièrement d'ailleurs). Ce dernier utilisait constamment le mot canadian, en le prononçant à l'anglaise. :-/

lundi, janvier 08, 2007

Un Felipe sommeille en moi

Ça y est. Je me lève et je vais rédiger mon T.D. À l'instant. Immédiatement. C'est sérieux, là, je me lève et j'y vais. Sans plus tarder. La rédaction m'appelle. J'y vais!

Vous connaissez Felipe, l'ami de Mafalda? Celui qui remet toujours à demain ce qu'il peut faire aujourd'hui et qui se dit toujours, alors qu'il n'en a pas la moindre intention: "Je me lève et je vais faire mes devoirs"?

Voilà. Parfois j'ai l'impression qu'un Felipe sommeille en moi.
J'ai rapidement gribouillé une Émilie à la façon Felipe. :-DDD

samedi, janvier 06, 2007

13 a tavola

Hier, au poste Telelatino, j'ai vu un film italien qui m'a beaucoup plu. Bon, bon, j'en conviens, je suis plutôt vendue au cinéma italien. :-)

Il s'agit de 13 a tavola (13 à table).

Le film relate l'histoire d'un homme, Giulio, qui se rend en compagnie de divers membres de sa famille à la villa familiale en Toscane, car celle-ci doit être vendue. Les souvenirs de jeunesse refont surface, il revit l'été de ses 17 ans, les frasques de ses frères qui veulent conquérir la belle Anna... mais ce sera Giulio qui gagnera finalement son coeur...

Que dire des magnifiques paysages de Toscane... ahhh, je veux y aller!

Tous les acteurs incarnent magistralement leurs personnages respectifs.

Giulio âgé (Giancarlo Giannini) est vrai et émouvant, tandis que Giulio jeune (Nicolas Vaporidis) est... vachement mignon. :-D

vendredi, janvier 05, 2007

Faites fonctionner vos neurones!

Un article intéressant issu du site web de Radio-Canada rapporte que pour réduire les risques de souffrir de la maladie d'Alzheimer, il faudrait faire de la gymnastique intellectuelle (oufff, ça me convient un peu mieux que la gymnastique physique... flemmarde que je suis!).

[...] les Canadiens ne savent pas toujours ce qu'il faut faire pour maximiser le fonctionnement de leur cerveau [...]

Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2007/01/02/008-alzheimer-prevention.shtml

Je crains que Stephen Harper ne finisse par souffir d'Alzheimer un de ces jours.

Sarcasme de ma part? À peine. ;-)

jeudi, janvier 04, 2007

Pas de place pour l'arsenic au sein du Ministère de l'environnement

Hier, au Téléjournal de Radio-Canada, j'apprenais que suite à une étude visant à démontrer à quel point nos organismes absorbent les substances nocives présentes dans l'environnement, des experts ont analysé le sang de quelques politiciens, dont celui de la très *ahem* sympathique *ahem* Rona Ambrose.

Résultat: celle-ci a un très haut taux d'arsenic dans les veines. Voilà qui explique tout. Bwahahahah!

Parlant de la charmante et chaleureuse madame Ambrose, elle a été balayée du Ministère de l'environnement (enfin!!) aujourd'hui, lors d'un remaniement ministériel au fédéral.

Formule mathématique

Si:
  • A = Un matin semblable à un lundi (c'était mercredi, après deux jours de congé... pas vraiment un lundi, mais presque!) ;
  • B = N'avoir encore aucune dose de caféine dans le corps ;
  • C = Avoir les mains pleines (tasse de café, bol de gruau, sac à main) ;
  • D = Tenter d'ouvrir une porte passablement lourde;
  • E = Faire un joyeux dégât sur ses jeans ;
  • F = Frotter avec un peu d'eau savonneuse ;
  • G = Rajouter du bicarbonate de soude afin d'absorber le tout;
Alors:

A + B + C + D + E + F + G =


À première vue, on dirait de l'urine de chat, me direz-vous? Il n'en est rien! Il s'agit plutôt d'un savant composé chimique. :-D

mardi, janvier 02, 2007

Je me rends compte du réchauffement climatique quand...

Un type dans la ruelle à l'arrière de mon condo ressort sa moto!!!! :-/

lundi, janvier 01, 2007

Premier message de l'année 2007!

2006 est maintenant derrière nous.

Première constatation: je n'ai souffert d'aucune infection urinaire en 2006! Hé hé.

Mes voeux pour 2007:
  • Que Stephen Harper prenne une année sabbatique, ou deux, ou trois, ou vingt (j'ai tout plein de suggestions pour lui: se recycler en moine tibétain, devenir emballeur chez IGA, faire le tour des États-Unis en Winnebago, se perdre au beau milieu du désert du Sahara, aller compter les kangourous en Australie, ect, etc, etc.).
  • Que Jean Charest ne soit pas réélu pour un deuxième mandat (autrement, je déménage en Belgique).
  • Que les gens arrêtent de se tapocher dessus dans les pays en guerre.
Mes résolutions pour 2007 (comme d'habitude, je n'en tiendrai qu'une sur trois):
  • Boire plus d'eau;
  • Faire plus d'exercice;
  • Poser des gestes et consommer de façon plus responsable, équitable, consciencieuse et écologique (déjà en branle depuis les deux dernières années, mais j'ai encore du chemin à faire!).
Bonne année 2007!