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vendredi, juin 29, 2007

3 journées, c'est pas assez!

Enfin le week-end. Trois jours de congé qui devront être utilisés à bon escient, dont chaque minute devra être parfaitement productive et au cours desquels la procrastination n'aura pas sa raison d'être. Ahem. (*)

À faire:

-> Me dénicher un nouveau téléphone cellulaire afin de remplacer mon brontosaure qui date de l'époque de
Cléopâtre Néfertiti Hatchepsout. Non, je n'ai absolument pas envie d'un Iphone, tout flamboyant et fashion qu'il soit. Un cellulaire pour iiihh! appeler et oooh! même recevoir des appels, est-ce trop demander?

-> Terminer la lecture de L'ignorance de Kundera, à moitié lu. Au menu: l'exil, la solitude qui plonge l'être humain dans un mal-être ambigü, la quête identitaire. Un bouquin qui tombe à point.

-> Aller faire un tour au Festival International de Jazz de Montréal (j'admets bien humblement n'y avoir jamais mis les pieds).

-> Assûrément, perdre un peu de temps en installant et désinstallant des bidules inutiles sur Facebook ou en harcelant d'anciennes connaissances. Et peut-être même des gens qui ne me connaissent ni d'Adam ni d'Ève.

-> Nettoyer mon frigo, le vider des restes qui datent de Mathusalem et qui n'ont rien à envier aux expériences scientifiques de la NASA.

-> Me dénicher un sac à main / sac besace blanc - qui, contrairement aux vestons blancs, ne risque pas de me couvrir de ridicule.

-> Profiter de la gratuité que me procure ma carte de l'ICOM (ouais, jet-setteuse VIP de musées, rien de moins) pour aller visiter l'expo Le monde du corps 2. Je songe d'ailleurs à léguer mon corps à l'équipe de plastination du Dr Gunther von Hagens. Muséo-addict jusqu'au bout des doigts... ou devrais-je dire des tendons et autres tissus humains.

-> Faire le tri de mes trop nombreuses fringues et me débarasser du superflu d'une manière quelconque, sans toutefois en faire une dépression post-partum.

-> Adhérer à nouveau parti. Lequel? Je ne le sais diablement pas.

-> Préparer mon périple en sol new-yorkais. Des suggestions? Forcément, j'irai faire le plein de musées... et un peu de shopping... Fais gaffe, Sephora, j'arrive! Mouahahaha [rire démoniaque].

-> Me délecter de quelques mets indiens en compagnie de mon bien-aimé.

-> Assouvir mon fétiche de pain aux bananes et popoter une nouvelle recette de pain aux bananes version 2.0.

-> Dormir un minimun de 8 heures par nuit sans subir de traumatisme onirique.

-> Visionner un film sur grand écran. Ratatouille?

-> Ne pas célébrer la fête du Canada. :-p

Ouf. Je suis déjà essouflée.

(*) Je me crois presque. Presque.

jeudi, juin 28, 2007

Emily, find me that piece of paper I had in my hand yesterday morning. (*)

(*) Miranda Priestly dans The Devils Wears Prada.

***

Prenez une journée merdique. Rajoutez-y un peu de complications embêtantes et de malencontreux ennuis que vous devez résoudre par vous-même car vraisemblablement, vous êtes seule sur votre île, telle une réplique (féminine et frisée) de Chuck de Cast Away, et personne ne vous prêtera main-forte. Pas même un ballon de volley. Saupoudrez le tout d'une tonne de requêtes de la part de toutes les personnes qui vous entourent. Requêtes qui n'ont rien à envier au titre du présent billet. Vous obtiendrez hummm...??.... Voyons voir. Pas même le tiers de ma journée.

***

Ma patronne recevait en entrevue une charmante jeune femme aujourd'hui. Nous partageons le même bureau, aussi l'entretien a-t-il été ponctué de Émilie, pourrais-tu me dire... Émilie, do you remember ... Émilie, où est ceci... Émilie, pourrais-tu me trouver cela... Émilie, please do this now ... Émilie, est-ce que je pourrais t'emprunter... Aujourd'hui, tant ma patronne que mes collègues, que des gens sortis de nulle part m'ont assaillie de supplications urgentes, de souhaits pressants et autres exigences devant être impérativement réglées en moins de deux. À un point tel que lorsque ma patronne a quitté le bureau l'espace d'un court instant, la demoiselle s'est tournée vers moi, me demandant:

- Did you watch the movie The Devils wears Prada?

[Je hoche la tête.] Yes, I did.

- You remind me of Emily, you know, Miranda's assistant. Emily do this, Emily do that.

Je me suis alors esclaffée. Un rire quasi-hystérique.

- Oh, sometimes it's so true. Soooooooooooo true.

***

Welcome to my world!

Dumas, remède à la grisaille

Plus tôt ce matin, une radio commerciale a eu assez de cran pour faire une chose insensée. Elle a osé faire jouer du Dumas.

Pas du Dany Bédar, les Trois Accords, Kaïn ou un des staracadémiciens dont les chansons réussissent à ulcérer mon fragile estomac. Non. Du Dumas.

Il n'en fallait pas plus pour que mon coeur soit en liesse! Et ce, malgré le temps moche, gris, humide, malgré les tuiles qui me tombent sur la tête au travail (au sens figuré) depuis que j'ai déposé le bout de ma gougoune sur le pas de la porte ce matin, malgré le rêve traumatisant que mon univers onirique a vomi cette nuit, malgré qu'il fasse au-dessus de 30 degrés Celcius dans toutes les pièces de mon condo et malgré cette impression de journée merdique qui plane au-dessus de ma tête.

mercredi, juin 27, 2007

Je ne dirai rien

Je demeurerai muette comme un corps de motard au fond du fleuve. Je me duct-taperai la bouche et ne dirai mot.

Pauline Marois est officiellement la prochaine tête qui roulera sous le coup de machette du bourreau péquiste. Parce qu'au PQ, les têtes tombent vite. Surtout quand elles sont, comment dire, légèrement... hum... euh... ahem... Bah, employons les vrais mots. Enflées. Surtout lorsqu'elles sont enflées.


Jamais deux sans trois. Elle l'a eu son couronnement. Mais je ne dirai rien.

Je n'oserai surtout pas chuchoter qu'elle beurre épais lorsqu'elle prétend avoir entendu le peuple, vouloir l'écouter, désirer ardemment prendre le pouls d'une populace qu'elle cherche à saisir dans son intégralité, border les bambins, donner un bain aux personnes âgées dans les CHLSD, réparer les viaducs désuets, remédier au décrochage scolaire, botter les fesses de Mario Dumont, être porte-parole de Star Académie et que sais-je.

Mais je n'émettrai pas un son.

J'ai toujours cru qu'elle revenait hanter les couloirs du pouvoir justement pour le pouvoir. Et pour figurer aux livres d'histoire. Première femme à la tête de ce parti, ce n'est pas de la petite bière. De la moyenne, probablement, mais pas certainement pas de la grosse bière non plus.

Mais non, oh non, je ne le penserai pas tout haut.

Première femme à la barre du PQ. Oui, et puis? Féministe indigne que je suis. Femme, peut-être. Mais pas la bonne. Pas celle que je choisirais. Pas celle qui fera rejaillir le feu, comme le chantait Brel. En tout cas, pas le mien. Pas mon feu à moi.

Chut! Je ne dirai rien. Le silence le plus strict.

En entrevue au Téléjournal, madame Marois a affirmé qu'elle aurait fait différemment d'André Boisclair, qui, lors de la campagne électorale a fait trop peu trop tard. Permettez-moi d'en douter.

Mais mon doute, je le garderai pour moi. Je ne l'admettrai qu'in petto et à demi-mot. Peut-être même dans une langue inconnue.

Certes, elle connaît le terrain. Politicienne de longue date, elle a touché à de nombreux ministères de ses doigts de dame patronnesse (et je citerai à nouveau Brel - c'est avec du vieux qu'on fait du neuf - ou plutôt qu'on croit faire du neuf). Est-ce moi qui devient sénile malgré mon jeune âge, ou bien rien de ce qu'elle aura pu accomplir n'est resté gravé dans mon esprit? Seules quelques bévues ont été enregistrées par ma mémoire pas si sélective.

Cependant, je me tairai. Parce que, le duct tape, ça colle. Encore plus que les Super Sticky Notes.

Pourquoi, Harry, pourquoi?

Pourquoi le tout nouveau film relatant les dernières aventures d'Harry Potter sort le seul putain de week-end de juillet où je serai hors de la ville, dans la *ahem* brousse lanaudoise *ahem*?

Idem lors de sa sortie en novembre 2005, je me trouvais alors dans la jungle parisienne (et n'avais pas très envie de visionner la version française).

Ô cruauté du sort. Le destin m'accable.

[Ouais, je suis un tantinet drama queen lorsque la chaleur torride insupportable fait en sorte que ma peau adhère littéralement au bois de ma chaise. Quand je tente de m'en relever, j'émets approximativement le bruit d'un Post-it Super Sticky que l'on décolle tant bien que mal d'une surface dure après plusieurs mois. Sans blague, mon ADN s'est incrustré à travers le vernis de la chaise. Bon, bon, j'arrête d'en rajouter.]

mardi, juin 26, 2007

Futilités insipides dont je suis l'héroïne (*)

(*) Titre emprunté à Francis (mais féminisé, parce que selon mon acte de naissance, eh oui! je suis une fille!). Ton chèque est dans la boîte à lettres!


* Je suis toujours sans nouvelles de Paris la marmotte. Je crois néanmoins l'avoir entraperçue au cimetière Côte-des-Neiges, dans un reportage à Radio-Canada hier. Parisssss, pourquoi m'as-tu délaissée?

* Nooooon!! Cris d'horreur. Du pâté chinois sera servi au dîner demain. Quel met ignoble.

* J'ai fait suffisamment de café glacé pour abreuver 300 personnes. Il semblerait que j'éprouve certaines difficultés avec les portions. Ou, tout simplement, que j'aie les yeux plus gros que la panse.

* Je n'aime pas Kaïn, ni Dany Bédar, ni les autres chanteurs de cet acabit. Je n'arrive absolument pas à fredonner les paroles de leur braillage leurs chansons. J'ai eu l'air vieille matante en sivouplè samedi aux Pierrots, parce que j'ai préféré swigner au son des Paul Piché, Félix Leclerc et compagnie. Tant pis, la vieille matante s'assume!

* Je suis toute énervée parce que j'ai reçu le kit de la parfaite muséologue - un petit colis de l'ICOM contenant divers guides ainsi qu'une série de rabais pour une vaste gamme de bouquins traitant du merveilleux monde de la muséologie. Putain que je mène une vie plate pour m'exciter le poil des narines avec ce genre de futilités.

* Il fait chaud. Mais ça, vous deviez vous en douter.

* Seules deux personnes ont remarqué que j'avais changé la couleur des brindilles qui garnissent mon crâne. Ma patronne et un papa, qui de toutes façons remarque le moindre changement (et qui, je ne sais comment, arrive pratiquement à deviner lorsque je change de marque de mascara. Et j'exagère à peine). Pourtant, la couleur fesse plus que la précédente:
* Il semblerait que mes prières, doléances, chapelets, neuvaines, lamentations et même une séance de satanisme (d'où le sacrifice sanglant dans ma salle de bain hier) n'aient pas porté fruit. Pauline Marois a été couronnée, et personne n'a accouru à l'autel pour s'opposer à cette union. Ma cousine Dodo et moi songeons donc à mettre sur pieds un nouveau parti dans la même veine que le parti Rhinocéros. Tant qu'à rire du monde, aussi bien le faire ouvertement. Yannick a même proposé un nom très seyant, Les femmes féroces. Mouhaha. Seyant comme euh, de jolies chaussures griffées - hors de prix et qui engendrent tout de même de douloureuses ampoules et autres blessures disgracieuses.

* Facebook est à la procrastinatrice experte ce que l'alcool est à l'alcoolique.

* À la lecture de toutes ces insanités, vous devez maintenant vous en douter, j'ai grandement besoin de vacances.

lundi, juin 25, 2007

Attention : zone sinistrée

Dans un élan de folie suprême, j'ai décidé de ne pas attendre mon prochain rendez-vous chez la seule personne qui ait saisi l'essence même de ce mystère occulte qu'est la coloration de ma tignasse rebelle. Véritable magicienne à qui je confie ma malédiction capillaire ce qui me sert de cheveux, ma coiffeuse pourrait également faire office de thérapeute tant je trouve apaisant une visite dans son salon. Et pour cause. J'ai toujours adoré me faire jouer dans les cheveux.

Ma dernière coloration remonte à il y a un peu plus de 2 mois et je ne prévois pas retourner au salon de coiffure avant le début août, juste à temps pour un court voyage à New York (on est glamour ou on l'est pas!). Étant donné que ma présente couleur m'ennuyait profondément, j'ai décidé de mon plein gré d'opter pour une teinture *do it yourself*.

Bad, bad idea.

Maintenant, je me rappelle pourquoi j'avais rayé de ma vie ces petites boîtes de teinture à appliquer soi-même. Plus tôt en soirée, ma salle de bain arborait des airs de scène de meurtre, comme en témoigne la photo ci-contre.

J'ai également l'étrange impression que j'ai mal réparti le produit. Ô joie. Bah, j'ai juste à affirmer à mes collègues demain que j'ai adopté la coloration funky dernier cri. Ahem.

Morale de cette péripétie capillaire: je ne cocufierai plus ma coiffeuse avec un vulgaire gel colorant dont je devrai nettoyer les dégâts sanglants pendant les siècles à venir.

dimanche, juin 24, 2007

Enfer et damnation

Certains sont accablés par un mal étrange: la malédiction Vidéotron. En ce qui me concerne, c'est la vilaine fée Desjardins qui m'a injustement jeté un sort. J'éprouve des problèmes avec la Caisse populaire depuis bientôt une dizaine d'années, le plus souvent avec les représentants de ma succursale qui, selon toute apparence, m'ont prise en grippe (et peut-être même en grippe espagnole).

Pourquoi n'ai-je pas encore changé d'institution? Je ne sais pas. Pour un tas de raisons. Parce que j'espérais un jour avoir enfin le dessus. Parce que je désirais privilégier cet organisme dit "coopératif" plutôt que d'opter pour une grosse institution bancaire qui n'en veut qu'à mes sous. Parce qu'il y a tout de même (parfois) certains avantages à posséder un compte chez Desjardins. Et (surtout) parce que je suis une des pires procrastinatrices que la terre ait porté.

Je n'énumèrerai pas tous les problèmes que j'ai dû surmonter au fil des ans. Je pourrai pratiquement en faire un roman. Hum. À bien y penser, ce serait plutôt un excellent scénario de film d'horreur. Que je vous raconterai bien un jour.

L'événement déclencheur de la plus récente histoire d'horreur s'est produit hier, alors que j'allais jeter un coup d'oeil à mon compte via AccèsD sur Internet. Au début de la semaine, j'y avais déposé une somme substancielle - le dépôt direct ayant merdoyé, nous avions donc reçu notre paie sous forme de chèque. Toutefois, hier après-midi, je me suis aperçue que le montant exact du dépôt a été retiré de mon compte la veille, avec la mention nébuleuse "débit - retraits divers" ou un truc vaseux du genre. Alarmée, j'ai immédiatement contacté le service téléphonique d'AccèsD. On s'est empressé de me rassurer. Il ne s'agissait pas là d'une transaction frauduleuse, mais d'un retrait effectué par Desjardins en raison d'une irrégularité provenant du chèque (laquelle? impossible à savoir, on m'a suggéré de contacter ma succursale aux heures d'ouverture, c'est-à-dire un gros 10 minutes par jour).

Pardon??!!?? Et personne chez Desjardins n'a jugé bon m'informer de cette opération?? Je comprends très bien qu'il s'agisse d'une mesure de sécurité. Très bien. Mais les clients, eux? Laissés dans le néant. Bravo charmants amis de la Caisse, vous êtes diablement doués pour le service à la clientèle.

Desjardins, tu viens de signer ton arrêt de mort.
That's it. That's all.

300 fois bonne St-Jean!

Je profite de ce 300e billet (déjà!!) pour vous souhaiter une bonne St-Jean-Baptiste! Bonne fête nationale! Bon congé! Bon... euh... début d'été! Ou juste bon dimanche, si vous n'avez pas le coeur à la fête.

Depuis quelques années, j'ai la désagréable impression que la St-Jean a des airs de fleur de lys fanée. La formule des grandes manifestations qui ont lieu une fois l'an est quelque peu élimée. De plus, la fierté pastiche annuelle de tous ces visages peinturlurés en bleu et blanc, de ces slogans populaires qui se veulent rassembleurs sans l'être vraiment ou des porte-étendards dont la bédaine de bière n'a d'égale que le discours creux n'a rien de très glorieux à mes yeux. Il s'agit là de faux-semblants ironiques et très réducteurs. La fierté d'être québécois ne devrait pas se résumer à ça.

N'empêche que célébrer en musique et en culture notre appartenance est une avenue à explorer plus en profondeur. En effet, il ne faudrait pas s'en tenir à une seule et unique date, mais plutôt promouvoir toute l'année durant les talents "bien de chez nous".

Est-ce moi ou la ferveur nationaliste qui vieillit mal? (J'ose quand même espérer que je ne vieillis pas si mal!) Que s'est-il donc produit dans l'esprit des Québécois et des Québécoises au cours de la dernière décennie?

Rien.

C'est justement ce rien qui me perturbe. On se saoûle la tronche une fois par année sous prétexte qu'on est fiers d'être bleus (à lire avec un brin de sarcasme mal dissimulé), mais on ne vote pas. On brandit un drapeau une semaine durant, mais on ne suit guère l'information et on ne connaît que
trop peu la politique nationale/provinciale ou l'histoire de notre patrie. On chante trois ou quatre sempiternels refrains le même jour de juin chaque année, mais on ne se soucie guère de la culture le reste de l'année.

Pessimiste? Non, lucide. Et par lucide, je n'évoque en rien le manifeste de Lucien Bouchard et ses ti-namis.

***

Dans un tout autre ordre d'idées (mais pas tant que ça)...

Je me souviens de ces spectacles de la St-Jean que j'allais voir dans ma ville natale (euh non, en fait, car je n'y suis pas née, faute de département de maternité, j'ai plutôt vu le jour entourée de bébés anglophones, mais ça c'est une autre histoire!) lorsque j'étais gamine, puis adolescente. Je me rappelle notamment du 23 juin 1993. Près d'une heure avant le début du spectacle, impatiente et fébrile, j'attendais déjà le groupe Vilain Pingouin que j'adulais au début de l'âge ingrat. Je m'étais installée le plus près possible de l
a scène et j'avais passé la soirée à vociférer les paroles de leurs chansons. Rudy Caya était mon dieu (ou à peu près l'équivalent terrestre d'un dieu).

Pendant plusieurs années, Lachine a été l'hôte de nombreux spectacles gratuits, accueillant des groupes et chanteurs talentueux. Aujourd'hui, elle reçoit les Trois Accords. Bleh. Ce groupe me fait le même effet que les Têtes à Claques. Bref, passons.

***

Mais, vous savez, je vais quand même célébrer la fête du Québec aujourd'hui. Et demain. Et la semaine prochaine. Et dans un mois. Parce que ma fierté à moi, elle est depuis fort longtemps tatouée. Sur mon coeur et dans ma tête!


En terminant...
Parce que la ferveur québécoise a parfois des airs de blue screen of death...

Je veux ce t-shirt! Mouahaha!

vendredi, juin 22, 2007

Tu sais que c'est vendredi quand...

... à 7 heures le matin, tu croises un jeune homme tout sourire, se déplaçant sur son skateboard, l'air heureux et léger, qui transporte une gigantesque caisse de Leffe.

***

C'est le deuxième vendredi de suite que nous l'apercevons, au même endroit, sur la même rue de notre quartier, avec une cargaison de boisson houblonnée (pas de la Leffe vendredi dernier, par contre).

Humm. Une bonne Leffe.

jeudi, juin 21, 2007

Pourquoi faire simple...

... lorsqu'on peut faire compliqué?

C'est la question que je me suis posée en entendant cette nouvelle hier. Après les fusions, les défusions, la chasse aux sorcières, les cris et les larmes, voici maintenant que Nathalie Normandeau, la ministre des affaires municipales et des régions propose une nouvelle «solution» (très très entre guillemets) afin de régler (croit-elle) les problèmes financiers qui entraînent Montréal dans le cercle vicieux de la lourdeur administrative. Loudeur dans laquelle la plupart des arrondissements montréalais s'enlisent depuis l'année des fusions municipales (2002?), sans jamais savoir s'ils s'en sortiront indemmes. Lourdeur qui, inévitablement, sera décuplée après la mise en place d'une autre structure bidon: un secrétariat d'agglomération pour la ville de Montréal.

Nos ministres sont-ils à ce point désoeuvrés qu'ils inventent des pseudo-remèdes de charlatan qui corsent les affaires plutôt que de les simplifier?

Un p'tit Facebook avec ça?

Ce qui devait arriver est arrivé. Après avoir reçu maintes invitations de la part d'une collègue, ça y est, je suis maintenant officiellement facebookée.


Edit: Une mention spéciale à Thierry qui a créé un groupe anti Têtes à Claques. Soyons solidaires!! :-D

mercredi, juin 20, 2007

13 trucs (transcendants) à découvrir

Trouvé chez Mini.

Bah, faudrait que je range des vêtements, mais je suis d'humeur procrastinatrice ce soir (pour faire changement, quoi!). Je songe sérieusement à fonder l'Association des procrastinateurs anonymes. Qui veut bien se joindre à moi?

* Quelle est votre situation familiale?

J'ai une vraie famille québécoise et une fausse famille italienne. Enfin, génétiquement parlant, je suis half n' half.

Depuis presque 8 ans avec le monsieur qui boit des shooters de thé, et nous sommes les fiers parents de 4 amours de félins.

* Pratiquez-vous une activité manuelle?

Pffffff. Indiscret comme question. Hahahaha.

* Quelles sont vos couleurs préférées?

Rouge et noir. À moindre échelle, le rose.

* Quelle est votre matière préférée?

Euh. La peau?

* Quels sont vos loisirs?

Musées, magasinage, lecture, écriture, cuisine, jogging, me droguer au café, perdre mon temps sur ce blog lorsque je suis sensée effectuer une tâche d'une importance capitale. Bref un tas de loisirs tout aussi transcendants que le titre de ce billet.

* Collectionnez-vous un objet quelconque?

J'ai longtemps collectionné des tas de bidules. Disons que j'aime bien les bouteilles de parfums. Est-ce une collection? Là est la question. Puisque j'utilise cette collection, je ne crois pas. M'enfin ça tient du discours de muséologue, vais pas vous casser les couilles avec ça.

* Quels sont vos goûts culinaires?

J'ai toujours cru que j'étais un lapin reconverti en humanoïde. Légumes, légumes, légumes. Crus de préférence. J'aime les salades, les mets italiens et indiens, les sushis, le cerf, les frites belges. J'ai une (ou deux) dent(s) très sucrée(s) et raffole des desserts. Je ne peux humainement pas résister au tiramisu, à la crème brûlée et à la panna cotta al caffè. Et au chocolat belge.

(Bizarrement, mon estomac s'est soudainement mis à couiner. Je me demande bien pourquoi.)

* Quelle est votre odeur préférée (pour les bougies, encens, produits pour le bain..)?

Les odeurs sucrées ou gourmandes (chocolat, vanille, caramel, amande, noisette, cannelle, etc.), le pamplemousse, les odeurs à prédominance orientale ou boisée. Mais la palme revient évidemment au café.

* Comment décorez-vous votre intérieur?

Mon nom est Émilie et je suis membre de l'Association des procrastinateurs anonymes. J'ai emménagé il y a un an et n'ai encore accroché aucun cadre ni affiche.

* Quels magazines lisez-vous?

Les revues de mode/beauté sont un de mes plaisirs coupables (In Style, Glamour, Marie-Claire et compagnie).

* Quelle musique écoutez-vous?

Mes goûts sont variés, comme peut en témoigner ma collection de CD.

* Avez-vous une liste de cadeaux en ligne (genre Amazon)?

Oui, comme toute geekette qui se respecte.

* Où vous habillez-vous?

Dans ma chambre. Dans la salle de bain. En plein milieu du couloir. C'est selon.

Bah, je sais, ce n'était pas le but réel de la question, mais bon, nommer toutes les boutiques où je fais mes trouvailles vestimentaires serait un exercice fort éreintant, du fait de ma puissante habileté de magasineuse extrême. Disons seulement qu'une bonne partie de mon *presque walk-in* provient de chez Tristan ou Parasuco. Avec une mention spéciale pour Victoria's Secret lorsque je suis d'humeur à faire du shopping dans le confort de mon salon. [Ne pas cliquer sur ce lien, il ne faut pas que je clique sur ce lien, je ne dois pas cliquer sur ce lien, nooooooon!!!!!!!!!!]


Sur ce, je ne vais toujours pas aller ranger mes vêtements.

L'art d'être zen

Ce samedi, Yannick et moi sommes allés à la maison de thé Camellia Sinensis après un repas (pas arrosé) aux 3 brasseurs (antibiotiques obligent). Première visite d'un salon de thé pour monsieur. Quant à madame, elle s'y connaît déjà un peu, à en juger par tous les sachets de thés et tisanes en tous genres qui trônent dans son armoire magique, là où elle préserve également tous ses cafés, comme de précieux joyaux.

Ô horreur, le salon de thé que je fréquentais jadis a fermé ses portes (l'année dernière? je ne sais plus). Toutefois, dans mon coeur, pour tous les souvenirs qu'il fait jaillir, le seul et l'unique se nomme Chat-Hû-Thé, fabuleux repère à infusions que j'ai fréquenté à quelques reprises lors de mon séjour en terre belge.

Mais revenons à nos moutons. Ou plutôt à nos tasses de thé.


Qui dit salon de thé dit nécessairement éteindre le cellulaire. Prendre le temps de prendre son temps. Parler, respirer, boire, respirer, manger, respirer. Ne pas se soucier des minutes qui filent. Évacuer les angoisses. Bref, être zen.

L'art d'être zen n'est pas donné à tous. La preuve: monsieur n'a pas tellement apprécié boire dans de minuscules gobelets, qu'il s'empressait de remplir à intervale régulier (c'est-à-dire aux 5 secondes). Chéri n'a pas voulu prendre le temps de prendre son temps.

Vous avez déjà vu quelqu'un boire des shooters de thé?

Non?

Moi, si.

***

Camellia Sinensis se trouve au 351, rue Emery, tout juste devant le Cinéma Quartier Latin.

lundi, juin 18, 2007

CD mania!

Depuis quelques jours, je fais l'essai du logiciel OrangeCD.

Il s'agit d'un programme qui permet de cataloguer les CD, et ce, sans aucune douleur! Pour l'instant, j'en suis encore à la phase découverte
, mais en bref, ce logiciel fort pratique reconnaît la plupart des CD, tous genres confondus. Les informations, lorsqu'elles sont disponibles, sont automatiquement téléchargées (titres des chansons, pochette, catégorie, année, notes diverses, etc.).


Cette base de données ingénieuse permet en outre de compiler un certain nombre de statistiques (par artiste, par exemple - pour qu'ainsi je me rende compte que j'ai définitivement trop de CD de Brel) et de mettre de l'ordre dans ses pièces musicales. L'interface s'utilise facilement et peut aussi faire jouer les CD, à l'instar de son cousin Media Player.

J'ai donc pu effectuer un peu de ménage dans ma collection musicale, car j'ai la fâcheuse tendance de ranger n'importe quel CD dans n'importe quel boîtier (bah, oui, je suis légèrement flemmarde). Du coup, lorsque je veux écouter Dumas, je me retrouve avec James Blunt, avec du Barbara au lieu de Brel et avec du Madonna plutôt que du Pink Martini. J'aime les surprises, faut croire.

Finalement, toutes ces données peuvent être transférées sur un site web. Voici ma collection, pour le moment incomplète (et qui ne cesse de s'agrandir, car au rythme où j'achète des CD, d'ici 10 mois, je ne vais plus pouvoir marcher de peur d'écraser les boîtiers épars sur mon joli plancher malheureusement pas en bois franc).

[C'était mon moment pseudo geek du mois... mouahaha]

Tu sais que c'est lundi quand...

... tu es au travail et au moment où tu t'apprêtes à te rendre à l'extérieur pour récupérer le courrier, tu aperçois une marmotte sur le pas de la porte, à moins d'un mètre de toi, qui grignotte tranquillement sa collation matinale.

***

Pourquoi je n'avais pas ma caméra? Hein, pourquoi?

vendredi, juin 15, 2007

Encore 12 jours

Le 27 juin prochain, à moins d'un miracle qu'un autre candidat ne se présente contre elle, Pauline Marois deviendra officiellement chef(fe? hé hé) du PQ.

Encore faut-il qu'elle prenne d'abord la place d'un député déjà élu, puisque cette dernière ne représente pour l'instant aucune circonscription. Et André Boisclair n'a vraisemblablement pas l'intention de lui offrir ce menu plaisir. Allez savoir pourquoi. ;-)

Bon, qui voudrait bien nous faire l'honneur de se présenter à la chefferie du PQ?

Allez! Parce qu'une lutte à un n'a rien de très attrayant. Allez! Un peu de violence, un peu de sang! La politique québécoise a bien besoin d'un sacré coup de fouet en ce moment.

[Oups, j'ai utilisé les mots coup de fouet, gare aux détraqués qui atterriront ici en s'imaginant les pires choses! Pauline Marois. Fouet. Errr, une image vient d'apparaîre dans ma tête. Vite. J'appuie illico presto sur delete ou bien mon esprit sera à jamais hanté par cette vision maléfique.]

Mauvais karma

Quelques semaines pas des plus reposantes. Et, depuis un moment, mon corps m'envoyait des signaux d'alarme. Hé ho, Émilie, repose-toi. J'ai toutefois repoussé ces avertissements du revers de la main. Du repos, pas le temps. Du repos, pas maintenant.

Hier, mon corps m'a carrément adressé une longue suite de signaux de fumée, au loin, que je n'ai malheureusement pas capté à temps.

Hum. [Toute réflexion faite] Que je n'ai pas voulu capter. Nuance.


Résultat: je me suis réveillée à 4h30. Ma vessie cherchait à s'auto-extirper de mon corps (si, si, mais je vous épargne le reste des détails). Je me suis tout de même recouchée, pensant aller travailler quelques heures puis me rendre à l'hôpital plus tard dans la journée. Erreur. Au bout d'une heure pendant laquelle je me suis tordue de douleur, j'ai dû me résigner à prendre une douche, puis direction salle d'urgence où, même TRÈS tôt le matin, il n'y a pas moyen d'être vue rapidement par un médecin.

Diagnostic: encore une @#¤%° d'infection urinaire/rénale. Damnée sois-tu, vessie capricieuse qui me force une fois de plus à ingurgiter des antibiotiques (pour sauver du temps, je songe fortement à me faire implanter un dispositif qui diffuse en permanence une dose d'antibiotiques à l'intérieur de mon corps).

Repos pour le reste de la journée. Bah au moins, y'a ça de positif, me direz-vous. Repos, congé.

Non, justement. Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire, se reposer? S'étendre et ne rien faire?

J'ai donc sorti ma chaise de plage Ikea du placard archiplein d'où pendouillent lumières de Noël et courroies de sacs de couchage. Pour ensuite me rappeler que chaque fois que je tente d'ouvrir ce bidule, je m'empêtre dans les embranchements de la chaise et je fais une Elvis Gratton de moi-même:




Néanmoins, une force inconnue m'est sans doute venue en aide, car je rédige présentement ce billet, confortablement évachée dans ma chaise de plage qui trône au beau milieu du salon [ben quoi, le soleil est trop fort et je veux éviter le look homard]. Par je ne sais quel miracle divin, j'ai réussi à accomplir cette périlleuse mission: assembler adéquatement une chaise de plage Ikea.

Toutefois, le mauvais karma devait se prolonger.

La sonnerie du téléphone a retenti, je me suis levée et j'ai failli me casser la figure en glissant sur une flaque d'eau, mes chats ayant décidé de transformer les tuiles de la cuisine en pataugeoire. Et toutes ces acrobaties, pour un faux numéro.

- Hello, my name is MacAlister, may I speak with Doctor X...
- Huh. It's not a medical clinic here. You have the wrong number.
- Are you sure?
- ???? IT IS NOT A CLINIC HERE.

Oui, je suis sûre que je n'habite pas dans une clinique médicale. Autrement, pourquoi aurais-je perdu près de 5 heures de ma vie dans une salle d'attente d'hôpital ce matin?

mercredi, juin 13, 2007

Souvenir gustatif

La plupart des souvenirs qui se rattachent à la mia famiglia italiana sont d'ordre gustatifs. En fait, non. Pour être plus exacte, je devrais plutôt affirmer que la plupart des souvenirs issus de cette partie de mon passé de petite fille sage ne valent même pas la peine qu'on les ressasse, ne serait-ce qu'en surface. Ma vraie famille n'est pas celle-là. Enfin, bref, pour faire une longue histoire courte, les rares instants constructifs étaient ceux passés autour de la table, car a tavola, l'hypocrisie n'a plus sa raison d'être. Manger, boire, se gaver des meilleurs aliments, il n'y a que cela qui comptait.

Joli préambule, mais où cela nous mène-t-il?

Chez IGA!
[Certainement pas chez Loblaws.]

Dans l'allée des breuvages plus riches en sucre qu'en toute autre substance, mon regard s'est arrêté sur une boisson qui me rappelait mon enfance: le Brio Chinotto. Je n'en buvais que chez ma grand-mère. En fait pas ma grand-mère. La vieille dame chez qui je devais me rendre chaque semaine sans rechigner - ordre de la cour (m'y rendre, pas m'y rendre sans rechigner) - sans pourtant comprendre un traitre mot de son verbiage ni vraiment italien ni tellement anglais mais jamais français.

Enfin, bref. Sans jamais m'être sentie liée à cette femme avec qui je partageais pourtant tout un bagage génétique, je dois cependant avouer que j'aimais bien la nourriture qu'elle préparait. Je suis un peu pute de l'estomac.

Non, reformulons-le autrement: je suis émotive gastronomiquement parlant et mon estomac est euh, mon talon d'Achille? :-DD

Et hop, dans le panier d'épicerie la bouteille de Brio Chinotto.

De retour à la maison, je m'en sers un grand verre. J'y ajoute deux glaçons. Je ferme les yeux et m'apprête à déguster ce délicieux nectar que je n'avais pas savouré depuis une bonne quinzaine d'années.

Pouah. Abrupt plongeon dans la réalité du monde adulte. Qu'est-ce que c'est immonde. J'ai eu l'impression d'ingurgiter une tasse de sucre pur. Pffffuiitttt, évanoui le souvenir d'enfance. En vieillissant, nos goûts changent, sans doute.

La morale de cette histoire: finalement, même les souvenirs gustatifs n'en valent plus la peine.

En terminant, la petite touche L'épicerie: Le saviez-vous? Le chinotto est un agrume.

(Oui, oui, je vais de ce pas me coucher.)

Qui l'aurait cru

Le besoin de bouger semble avoir pris possession de mon corps. Qui aurait cru que l'exercice physique puisse agir à titre de remède libérateur, lorsque je n'arrive plus à maîtriser le trop-plein d'émotions mal contenues, lorsque le désir d'hurler est plus fort que tout, lorsque le volcan - qui jusque-là sommeillait trop sereinement - entre dans une transe orageuse et crache les cendres de son désarroi trop longtemps étouffé.

Auparavant, j'ai toujours eu recours à la plume lorsque la nécessité d'expulser de mon esprit un amalgame d'angoisses se faisait cruellement sentir.

Mais pour une raison qui m'échappe, ma plume est à sec.

Elle est ou bien en vacances dans un bled perdu, ou en grève, ou alors elle me boude froidement. Tous les mots que je pourrais gribouiller sur un bout de papier, tous les mots que je pourrais taper au clavier, tous ces mots-là sont vains.

Il ne me reste donc plus qu'à courir. Après quoi? J'aimerais bien le savoir.

dimanche, juin 10, 2007

Chroniques d'un coup de foudre non annoncé

Après une séance de shopping intensif (shopping ô combien bienfaiteur) hier au Carrefour Laval (*), tout juste au moment où on s'apprêtait à m'éjecter du centre commercial, j'ai été irrésistiblement interpellée par une impulsion intérieure qui m'enjoignait de jeter un coup d'oeil par-là. J'ai alors stoppé net au beau milieu du magasin Simons, frappée par sa rutilante beauté. Son look à la fois rock n' roll et raffiné. Son aspect brut, robuste.

Envoûtée, je reluquais silencieusement son admirable carrure. J'en bavais déjà d'envie.

Vous voulez le voir?

....

Oui?

....

Vous en êtes certains?

...




Pouahahahaha! Eh oui, un bracelet Metal Pointu's.

La jeune femme du comptoir de bijoux chez Simons a dû trouver que j'étais drôlement excitée lorsque j'ai essayé ce bracelet. Je sautillais pratiquement sur place (je suis pathétiquement gaga, je sais). Coup de foudre immédiat. Il était FAIT pour aller avec mon poignet, point à la ligne.

(*) Oui, oui. Parfois je daigne aller magasiner dans le 450. Lorsqu'il est question de magasinage, je tolèrerais même une virée shopping à Hérouxville. (Je plaisante hein! Laval est un chouette repère pour la croqueuse d'aubaines que je suis. Bah, faut avouer, y'a que ça, des magasins, à Laval. Hé hé.)

Un peu de lecture?

Lancement d'un nouveau polar de la romancière québécoise Chrystine Brouillet, une auteure que j'ai beaucoup lue (et relue!) à la fin de l'adolescence et au début de la vingtaine (pouah, on dirait que je parle comme si j'avais 50 ans).

Ce nouvel ajout à une longue liste de romans policiers de sa plume s'intitule Zone grise. Mensonges et secrets au menu. La fétichiste des livres que je suis ne pourra sans doute pas résister à l'acquérir...

Brouillet a également écrit Rouge secret, que je n'ai cependant pas lu, mais qui met en vedette le même protagoniste principal, un enquêteur montréalais. Quelqu'un l'a dans sa bibliothèque?

samedi, juin 09, 2007

Mini-moi

Trouvé ici, en furetant ici. (Ça va, jusque là, vous me suivez?)

Ça me ressemble, n'est-ce-pas? (*)


Yahoo! Avatars

(*) Ahem. Body d'enfer en moins.

EDIT

Voyez, mon mini-moi ressemble au moi grandeur nature: nous sommes coiffées de manière identique! (Merci Neostrata Insta-Tan de me donner un semblant d'air de non-morte.)

Misère. Peut-être qu'un jour j'aurai l'air normale sur une photo.


vendredi, juin 08, 2007

Delerm, je t'aime

Tel que mentionné dans un billet datant du temps où j'étais encore étudiante, jadis, à une époque lointaine [c'est-à-dire, il y a une éternité... en avril... mouahaha], j'ai récemment craqué pour ce chanteur français.

Premier constat: Vincent Delerm a une voix sexy. J'accroche pourtant rarement sur la voix. En ce qui me concerne, la voix agit à titre de courroie de transmission d'un message, aussi je n'y prête généralement pas trop attention. Les exceptions se comptent donc sur les doigts d'une seule main, la mienne. Delerm est sans contredit l'une de ces pièces rares. Un des avocats avec lequel ma patronne fait affaire est une autre exception [lorsque j'entre-aperçois le numéro sur l'afficheur du téléphone au travail, je me précipite toujours pour répondre. Je suis misérable, je sais. ;-)].

Deuxième constat: j'ai été séduite par l'écriture, qui se veut à la fois contemporaine, borisvianiesque (néologisme inventé par mon cerveau embrumé par le rhum), singulière, poétique, fantaisiste, troublante, bohème, bref autre.

Troisième constat: La musique. Qui a quelquechose d'ennivrant. À laquelle on adhère immédiatement.


Quatrième constat (moins important mais qui ne peut sans doute pas nuire à l'ensemble): Putain qu'il est mignon avec des lunettes.

L'album Les piqûres d'araignée s'écoute comme un charme. Les mélodies s'incrustrent rapidement dans l'esprit, les paroles capturent mes neurones l'espace d'un instant et le timbre sonore du chanteur m'ensorcèle. Que demander de plus!

mercredi, juin 06, 2007

Veuillez recharger votre pile

Beaucoup, beaucoup de boulot depuis quelques temps.

Beaucoup, beaucoup de fatigue accumulée.

Une sensation de vide qui me gagne peu à peu.

Dans un mois, enfin. Dans un mois, court moment d'évasion bien mérité.


Je ne me considère pas vraiment comme une amante de la nature, préférant mu
sées et centre commerciaux aux brindilles et étendues d'eau. Pourtant, chaque année, et ce depuis maintenant 10 ans, j'attends impatiemment ces quelques jours qui s'avèrent plus que salutaires pour mon bien-être psychologique. Sans ordinateur, sans télé. Juste une quinzaine de joyeux lurons (famille, amis), des bouffes conviviales, des discussions sympathiques, des activités extérieures qui me permettent d'évacuer ce trop-plein de néant quotidien, et surtout, surtout, cette sensation d'apaisement qui s'embrase peu à peu et persiste l'année durant.

Chaque année, depuis 10 ans, c'est là que je recharge ma batterie.

Vivement le 6 juillet!

(La qualité des photos est plus que médiocre, j'en conviens! Elles ont été prises à partir d'un appareil cheapo, en 2002.)

lundi, juin 04, 2007

À deux pas de course de chez moi...

Rude journée au travail. Afin de faire passer l'envie de massacrer tout le monde (ou de me rendre chez Loblaws afin de molester sciemment une vieille dame qui bloque l'allée des cacannes de p'tits pois), une courte séance de jogging s'est imposée d'elle-même.

Évidemment, étant donné la fréquence des activités physiques soutenues que j'arrive à faire en l'espace de 6 semaines (c'est-à-dire quasi-nulle), il y a fort à parier que la mémé racornie du Loblaws risque d'être plus en forme que moi.

Ce semblant d'effort physique m'aura tout de même permis de découvrir qu'il y a des écluses à Côte-St-Paul. Étant originaire de Lachine, je connaissais déjà les écluses qui se situent à la jonction des villes de Lachine et LaSalle.

La prochaine fois, je vais trimballer ma caméra et croquer sur le vif quelques scènes d'un bel endroit situé à deux pas de course de chez moi!

Plus d'informations sur le Canal Lachine.

dimanche, juin 03, 2007

Moi savoir ce que vous cherchez!

Voici quelques requêtes du dernier mois, qui ont conduit une poignée de paumés du web jusqu'à mon blog...

  • rage au volant (Encore??)
  • merde Montréal (Hum. Mouais.)
  • pauline marois+bouée de sauvetage (Je ne suis pas certaine qu'elle soit la bouée de sauvetage du PQ...)
  • allergie chronique au café (Si un jour j'en souffre, je me fais hara-kiri sur le champ!)
  • beaucoup bière photos (Non, je ne vais pas poster des photos sur lesquelles je figure et où j'ai beaucoup de bières dans le corps. J'ai quand même un minimum d'orgueil. Ha ha.)
  • blog annonce maso (Shlaaaaaaaaack! Un coup de fouet!)
  • blog photo de mon décolleté (Cette requête revient souvent. Hum. Considérant la taille réelle de mon décolleté, vous risquez d'être déçus! Hé hé.)
  • brouette de bière (Avec une personne ivre qui ronfle dans la brouette?)
  • extrait pauline marois parle anglais (Avec la langue de bois?)
  • garnotte (Qui revient presque aussi souvent que rage au volant.)
  • la dame aux chats +wow (La dame aux chats, c'est moi. WOW, c'est le jeu auquel joue constamment mon cher et tendre. Ça y est, nous sommes repérés!)
  • logiciel vocabulaire approximatif (T'sé le mot, là là!)
  • niveler du sable (Bienvenue sur le site de Madame Bricole!)
  • jean thomas jobin (Requête très fréquente. C'est ma deuxième identité, vous ne saviez pas?)
  • nouvelles érotiques fessées (Pour aller avec le fouet?)
  • on se conait? [sic] (J'imagine que c'est le même qui cherchait un logiciel de vocabulaire approximatif.)
  • photo adonis (Ce n'est pas le choix qui manque! Ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici et ici. Ok, ok, tous les goûts sont dans la nature.)
  • piercing nombril en combien d'étapes (Je dirais quatre: 1. première tentative qui échoue, 2. deuxième tentative qui fait vachement mal, mais qui réussit, 3. premier évanouissement, 4. deuxième évanouissement et voilà, le tour est joué.)
  • qui se souvient d'un sketch en noir et blanc la cigale et la fourmie [sic] (Je ne me souviens pas avoir déjà vu le mot fourmie, en tout cas.)
  • recours bureau sans fenetre (Tiens. Ça me donne une idée. Je vais intenter un recours collectif car mon bureau de comporte pas de fenêtres!)
  • sexe hockeyeur (Mouahahaha. En lien avec cette histoire, peut-être?)
  • slogans accrocheurs pour campagne électorale (Tiens. Jean Charest et Pauline Marois sont passé par ici?)
  • une bande-annonce qui me donne envie d'aller voir un film! (Celle-là.)
  • vous habitez encore chez vos parents (Non, et vous?)
  • blog tatouages dragon (Je fais de la fausse représentation.)
  • monosourcils (Ha ha ha! Je ne me souviens vraiment pas avoir déjà évoqué ce mot.)
  • citation française d'une pinte de lait utilisée encore de nos jours (Ah? Si quelqu'un arrive à saisir ce dont il est question ici, bravo.)
  • devoir de français ecrire pièce de théatre comique sur la drague (P'tain, si on m'avait dit que le web aurait pu me fournir mon rapport de travail dirigé déjà tout fait, je ne me serais pas cassée la tête à en rédiger un.)
  • j'étais parti (Et je suis revenu.)
  • les lavallois sont quétaines (Pas gentil pour les Lavallois, ça. Drôle, mais pas gentil.)
  • les transports en commun la grave (Faire la grève, c'est un acte grave.)
  • lululemon+l'odeur (Boutique de vêtements de sports, donc... odeur de pieds, je présume? Mouahaha.)
  • mathématiques un peu, beaucoup, à la folie! (Nooooooon, merci.)
  • sorry i don t understand (Me neither.)
Les gens se surpassent d'une fois à l'autre. Attention, je vous ai à l'oeil! Hé hé hé!

Festival de la mauvaise volonté

Amateurs de festivals, sachez que le gouvernement conservateur ne vous aime pas.

Le budget fédéral déposé en mars dernier prévoyait pourtant une somme de 60 millions de dollars étalée sur deux ans.

Donc 30 millions de jolis dollars que la ministre du patrimoine, Bev Oda, refuse d'octroyer aux festivals prévus à l'été 2007, pour la simple et bonne raison que les grandes lignes de son programme ne seront connues qu'à l'automne. Hum. La plupart des festivals ont pourtant lieu au cours de la saison estivale. Pas en pleine tempête de verglas. Cette gente dame conservatrice aurait bien besoin d'une formation portant sur la gestion du temps. Cela lui permettrait sans doute de comprendre que trois mois plus tard, il sera justement trop tard.

À cet effet, je souligne au passage ce que Jack Layton, représentant néodémocrate, en
a pensé:
Elle est ministre depuis longtemps. Elle a ce poste depuis des mois. L'été n'a pas changé de position dans le calendrier. Elle savait bien qu'une décision était essentielle. Source: Radio-Canada

(Rigolo, le Jack.)
Certains promoteurs et artistes se sentent pris à la gorge. Encore une fois, la culture écoppe d'une mauvaise planification - ou n'est-ce pas plutôt d'une mauvaise volonté? Partout au Canada, les différents corps culturels et représentants des autres partis s'insurgent contre cette mesure qui provoquera certainement l'écroulement de quelques évéments culturels au cours des prochains mois. À moins que la souriante Bev Oda ne délie les cordons de sa bourse.

D'autre part, elle aurait fait parvenir, début mai, une lettre aux membres de son parti, pour que ceux-ci lui fassent part de suggestions sur la manière dont ces fonds devraient être octroyés. Cette démarche douteuse a d'ailleurs soulevé l'indignation du NPD. Afin de calmer momentanément ses détracteurs, la ministre du Patrimoine aurait par la su
ite transmis une missive similaire aux membres des autres partis. Une question se pose. Est-ce que seuls les politiciens devraient avoir la main-mise sur les événements culturels dont les retombées profitent aux villes, au public, aux organismes qui les ont mis au monde?

Le parti conservateur allègue vouloir éviter d'autres scandales des commandites, en obviant aux courbettes partisanes du précédent gouvernement et en misant plutôt sur une saine distribution des fonds. Pourtant, Oda n'a-t-elle pas usé de partisanerie en questionnant ses petits copains sur les événements à subventionner en priorité?

Le gouvernement ne paraît pas tellement pressé d'établir les critères qui serviront à l'octroi de ces sommes. D'une part, les ministres conservateurs affirment que l'argent se doit d'être distribué en toute objectivité et qu'il ne devrait pas servir à financer uniquement les gros festivals. Très bien. Cependant, peu de représentants conservateurs ne semblent accorder à la culture la place qu'elle mérite vraiment. Dresser une liste de critères n'est certes pas une simple tâche. Je suis tout de même convaincue qu'un tel labeur serait réalisable à courte échéance. Suffit de se doter des bons outils. Suffit de pouvoir compter sur une équipe motivée et c
ompétente. Suffit de discuter avec les structures qui régissent les différents festivals saisonniers. Suffit d'un peu de bon vouloir, quoi.

Charmants amis conservateurs, je vous invite à participer à mon festival d'été. Il aura lieu dans la ruelle derrière chez moi. Au menu: intransigeance, air bête (est-ce que j'hallucine ou bien Bev Oda n'est jamais parvenue à utiliser les muscles maxillo-faciaux qui permettent à tout être humain normal de sourire?), mauvaise foi et partisanerie.

Chère Bev, si tu as besoin d'un coup de pouce pour établir une liste de critères objectifs, appelle-moi. J'ai consacré une grande part de mon T.D. à la sélection de critères, alors la tâche ne m'effraie pas une miette. Tu peux même converser avec moi en anglais si tu le désires. Je ne suis pas unilingue, moi. :-p


***

En terminant...

Vénus, féline fort cultivée (elle chante du Piaf et du Barbara, regarde le Téléjournal en ma compagnie et aime bien se coucher sur mes livres d'art préférés), a tenu à gratifier la ministre de son air le plus féroce. Ne coupez pas dans la culture!!! Grrrrrrrrr! ;-)



(Pffff, Yannick, tu aurais pu mieux te raser.) :-DD

vendredi, juin 01, 2007

Dis-moi qui tu es et je te dirai qui je suis...

Épidémie de "tagues" sur la blogosphère!

Voici que Folliculaire me renvoie la balle... j'accepte de me prêter au jeu!

Règles du jeu:

« Chaque personne décrit sept choses à propos d’elle-même. Ceux qui ont été «tagués» doivent écrire sur leurs blogues ces sept choses ainsi que ce règlement. Vous devez «taguer» sept autres personnes et les énumérer sur votre blogue. Vous laissez alors sur les blogues de ceux que vous souhaitez «taguer» un commentaire leur indiquant qu’ils ont été «tagués» et les intimant à lire votre blogue. »

1. Bien que je me dévoile assez aisément sur ce blog et ailleurs sur la blogosphère, en personne, je suis beaucoup plus réservée. Plus pudique, en somme. Pudique, en ce sens que je me livre moins. J'ai toujours préféré la plume à la parole lorsqu'il est question de révéler qui je suis.

2. Je n'ai pas toujours porté le même nom de famille.

3. J'aimerais arborer fièrement un tatouage (un dragon!!), mais la p'tite nature en moi ne peut se résoudre à mourir de trouille dès le premier pincement de l'aiguille du tatoueur qui vibre contre mon épiderme un tantinet délicat carrément moumoune. Je suis condamnée à finir mes jours sans tatouage.

4. Je suis malentendante. Je l'évoque assez rarement. Pas que je m'en cache. Disons que j'attends généralement que les gens s'en rendent compte d'eux-mêmes. La plupart du temps, mon handicap passe totalement inaperçu, d'une part car je n'ai aucun problème d'élocution et d'autre part, car je sais être attentive lorsque mes interlocuteurs discutent avec moi. C'est en quelque sorte ma façon de faire comprendre que malentendant ne signifie pas forcément que la personne est lourdement retardée. Car, eh oui, il existe encore des abrutis pour croire ce genre de faussetés.

5. Depuis le dépôt de mon t.d., je clâme haut et fort que j'ai terminé l'école pour de bon. F-I-N-I. Personne ne me croit. Pas même moi. Je suis la Dominique Michel de la scolarité. :-DDDD

6. On dit que j'ai du talent en peinture et en dessin. Ma prof de dessin au Cégep m'a d'ailleurs maintes fois encouragée à poursuivre ce chemin qui m'était, selon elle, destiné. J'ai plutôt préféré l'histoire de l'art à la pratique artistique!

7. Je dois bien être la seule personne au monde à ne pas adhérer au phénomène des Têtes à Claques.

Finalement, les piégés sont:

1. La Pingouine
2. Cin
3. Mini
4. Machavalou
5. Kriss
6. Thierry
7. Benny

À vos claviers!