Depuis quelques temps déjà, notre sapin naturel s'était mis à:
- déssécher dangeureusement (plus que les pointes fourchues de la fille dans la pub de Sunsilk);
- perdre une quantité industrielle d'aiguilles à la seconde;
- jaunir (bon, j'avoue que j'ai sans doute oublié de l'arroser);
- et sentir ben euh, le sapin séché.
Merlin a eu beau faire un sit-in non-violent sous le sapin en début de semaine, rien à faire. Les jours du sapin étaient comptés. C'est ainsi que, n'écoutant que son courage, hier soir Yannick a décidé de jeter aux ordures cet épineux monstre vert.
Enfin, je devrais dire qu'il a plutôt:
Enfin, je devrais dire qu'il a plutôt:
- tenté de le faire passer par la porte-patio, sans succès;
- écorché au passage tout ce qui se trouvait sur l'ilôt de la cuisine (et arraché quelques feuilles de Lucille - oui, oui, mon coléus est plus vivant que jamais);
- passé à deux doigt de démolir la table de la cuisine;
- fait tomber toutes les chaussures qui *ahem* prenaient la poussière *ahem* dans les marches de l'escalier;
- dû user de force surhumaine pour le descendre jusqu'en bas;
- fini par le foutre dehors aux ordures après avoir laissé sur son chemin une quantité éléphantesque d'aiguilles et de bouts de branches;
- raté les 3 derniers buts des Canadiens, car trop occupé à balayer les débris de sapin.
La morale de cette histoire: c'est chouette, un sapin naturel. Terminé, cependant, les sapins aussi gros qu'une cohorte de joueurs des Alouettes côte-à-côte. :-DDD
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