Rien ne va plus au sein du Parti québécois. À l'issue du scrutin printanier et de l'amère défaite qui attendait les membres de ce parti, Boisclair semblait avoir accepté le «message» des Québécois, comme il s'est plu à le répéter à maintes reprises. Nous ne sombrerons pas dans le déni, a-t-il dit sur un ton grave, en conférence de presse le lendemain des élections.
Très bien. Plus d'un mois plus tard, où en êtes-vous Monsieur Boisclair? Déni or not déni?
Il y a quelques jours, André Boisclair a blâmé Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois au fédéral, de vouloir le renverser, de chercher à miner son chemin ou [lire sur un ton sarcastique] d'avoir embauché je ne sais trop quel espion bloquiste et de lui avoir fiché un habit péquiste. Une légère paranoïa semble s'être installée entre les deux oreilles du chef péquiste, ou alors c'est une dernière bouée à laquelle il tente tant bien que mal de s'agripper. Un dernier recours. Un ultime refuge. Face au recul des appuis et aux pressions de certains de ses députés qui désirent que le congrès national se tienne beaucoup plus tôt que prévu par Boisclair, ce dernier cherche peut-être à être pris en pitié. Ou alors, il s'arme d'une défensive malsaine et puérile. Ou il tente une tactique, peu importe laquelle et fonce dans le tas.
Boisclair n'est pas con. Il sait que son leadership est contesté depuis plusieurs mois déjà, tant au sein de son propre parti qu'ici et là au Québec, parmi ceux qui ont ou qui n'ont pas voté pour lui. Il sait très bien que sa barque tangue et qu'elle est à deux doigts de chavirer. À trop vouloir vilipender ses propres porteurs d'armes, à trop chercher des poux là où il y en a pas et par trop vouloir entretenir des guéguerres stériles et enfantines, le chef ne fait que s'attirer les foudres de tous, plutôt que de se mettre au travail en repensant et restructurant son programme. N'est-ce pas ce à quoi il devrait plutôt s'attarder?
Monsieur Boisclair, il est temps que vous vous réveilliez. Pincez-vous une bonne fois pour toute et réveillez-vous. Le parti ne va nulle part. Cessez de blâmer tout le monde à corps et à cris et bougez. Faites quelquechose. Quelquechose d'intelligent, mais quelquechose. Cessez de faire l'autruche.
Ce n'est plus du déni, c'est de la démence. Purement et simplement.
Très bien. Plus d'un mois plus tard, où en êtes-vous Monsieur Boisclair? Déni or not déni?
Il y a quelques jours, André Boisclair a blâmé Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois au fédéral, de vouloir le renverser, de chercher à miner son chemin ou [lire sur un ton sarcastique] d'avoir embauché je ne sais trop quel espion bloquiste et de lui avoir fiché un habit péquiste. Une légère paranoïa semble s'être installée entre les deux oreilles du chef péquiste, ou alors c'est une dernière bouée à laquelle il tente tant bien que mal de s'agripper. Un dernier recours. Un ultime refuge. Face au recul des appuis et aux pressions de certains de ses députés qui désirent que le congrès national se tienne beaucoup plus tôt que prévu par Boisclair, ce dernier cherche peut-être à être pris en pitié. Ou alors, il s'arme d'une défensive malsaine et puérile. Ou il tente une tactique, peu importe laquelle et fonce dans le tas.
Boisclair n'est pas con. Il sait que son leadership est contesté depuis plusieurs mois déjà, tant au sein de son propre parti qu'ici et là au Québec, parmi ceux qui ont ou qui n'ont pas voté pour lui. Il sait très bien que sa barque tangue et qu'elle est à deux doigts de chavirer. À trop vouloir vilipender ses propres porteurs d'armes, à trop chercher des poux là où il y en a pas et par trop vouloir entretenir des guéguerres stériles et enfantines, le chef ne fait que s'attirer les foudres de tous, plutôt que de se mettre au travail en repensant et restructurant son programme. N'est-ce pas ce à quoi il devrait plutôt s'attarder?
Monsieur Boisclair, il est temps que vous vous réveilliez. Pincez-vous une bonne fois pour toute et réveillez-vous. Le parti ne va nulle part. Cessez de blâmer tout le monde à corps et à cris et bougez. Faites quelquechose. Quelquechose d'intelligent, mais quelquechose. Cessez de faire l'autruche.
Ce n'est plus du déni, c'est de la démence. Purement et simplement.
8 commentaires:
Tu l'as bien dit! C'est vraiment de la démence son truc là! o_O Il n'est plus crédible à mes yeux depuis belles lurettes. En lisant ça, il a prit carrément le bord du ch'min!
En effet, je pense que son niveau de crédibilité doit être à son plus bas depuis qu'il a été élu chef du parti en 2005...
La degringolade a commencé lorsque Bernard Landry a quitté. Ensuite, quelle idée saugrenue des membres du parti d'avoir choisi ce chef-la.
Mais c'etait voué a l'echec, la 2e dans la course était Pauline et j'ose meme pas imaginer ce que ca aurait donné avec cette femme-la a la tete du parti. Bref il n'y avait plus d'options disponible. La glissade était devenue inévitable.
Oui le Québec est pret pour une femme comme PM mais Mme Marois je crois fermement que ce serait une catastrophe qui couterait cher. :)
Frank: Je suis entièrement d'accord avec toi. Pauline Marois ne m'a jamais inspirée confiance...
The last line translated as "cease making the ostrich."
Too funny.
meow.
Ha ha, funny! :-D
Bah tiens, après avoir battu des records d'enfantillage, Boisclair a dit aujourd'hui qu'il "démissionnait"!
C'est don' ben convénient, hein! [sarcasme]
Je disais "Faites quelquechose". Voilà. Il a fait quelquechose. Avec quelques semaines de retard, mais bon.
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