Le 27 mai prochain, ma môman célébrera son cinquantième anniversaire de naissance.
Mais, le 27 mai prochain, une toute autre célébration aura lieu (29 ans de moins que ma môman, par contre). Il s'agit d'une célébration des musées montréalais et j'ai nommé: La journée des musées montréalais (Original comme nom, n'est-ce pas? M'enfin. Des titres tels que «Vivons des hauts et des bas», «Mon nez est plus gros que le tien» ou «Turlupitudes et tranches de jambon» ne veulent absolument rien dire.).
Cette journée permet à tous de visiter allègrement et gratuitement une poignée d'institutions muséales montréalaises. Afin de faciliter le transport de tout ce beau monde (plus de 120 000 belles personnes l'an dernier), un système de navettes est offert aux visiteurs d'un jour, gracieuseté de la Société de transport de Montréal (Gracieuseté et STM dans la même phrase. Quelquechose cloche vaguement. Mais quoi?).
Personnellement, je fuis cet événement comme la peste bubonique, le SARS, la bactérie Clostridium Difficile et la gastro-entérite combinés. Oh! Quoi?? Vous êtes indignés? Moi, la muséomane (?), euh, muséophile (?), - ben euh, muséomachin, là là, tsé, une personne qui aime vraiment beaucoup les musées - qui se soustrait à une telle manifestation culturelle?
Bah, oui. J'y suis allée une fois, en 1998, par une belle journée ensoleillée, foulard noué autour du cou façon fifties (j'ai eu une phase foulard noué autour du cou, que voulez-vous, j'étais dans une période de recherche vestimentaire à l'époque, passage obligé après avoir porté un uniforme pendant cinq longues années) en compagnie de deux copines. Résultat: je n'ai visité qu'un seul musée. Uno solo. Et on ne m'y reprendra plus. Non môssieur. Ou madame.
Primo, moi pas aimer les foules trop denses. Foule = vertige = tournis = haut le coeur = sueurs froides = envie d'étripper tout le monde. D'où (probablement) le lien avec ma hargne et mon dédain des supermarchés bondés.
D'autre part, je me rends au musée comme on allait autrefois à l'église. Bah, oui. Je suis ainsi faite. Drôlement faite, mais ainsi faite. J'ai besoin de calme, je dois me retrouver seule avec moi-même, ne pas être bousculée, j'ai cet indescriptible mais impérieux besoin d'aller et venir comme bon me semble, de m'arrêter une seconde ici, mais 15 minutes là, de m'extasier visuellement, enfin bref, j'ai besoin de tout cela pour profiter pleinement de ma visite. Donc, exit cohue grouillante, puante, bruyante, dérangeante. Pour moi, visiter une exposition est un acte quasi-spirituel. Et ma religion m'interdit de côtoyer trop de gentilles personnes à la fois. Sinon surgit en moi une envie démesurée de trucider la gentille personne qui joue du coude avec mon coude, mon dos ou mon désir d'introspection.
Autre raison très très très valable (quoique légèrement un peu un tantinet superficiello-bitchy): Pénélope McQuade en est la porte-parole cette année. Je suis incapable de la supporter. Elle m'énerve. Sais pas pourquoi.
La morale de cette histoire: Je préfère payer pour entrer au musée et ainsi éviter d'avoir ma photo en première page du Journal de Mourial pour avoir sauvagement agressé un visiteur d'un jour à coup d'oeuvre d'art. (Non! C'est ignoble! Je n'oserais jamais porter ouvertement atteinte à... une oeuvre d'art!)
Note-au-cas-où: La photographie ci-haut représente le PM Harper (PM comme dans Premier ministre, pas post meridiem ni post mortem) au Musée du Hockey. Afin de prouver que Mister Harper a déjà mis les pieds dans un musée. Bon. Un musée de sport, mais un musée quand même.
(Y a-t-il un psychanaliste dans la salle? Je crois que je suis une Harper-fétichiste. Pouahahaha. Décidément, je dois aller me reposer.).
Mais, le 27 mai prochain, une toute autre célébration aura lieu (29 ans de moins que ma môman, par contre). Il s'agit d'une célébration des musées montréalais et j'ai nommé: La journée des musées montréalais (Original comme nom, n'est-ce pas? M'enfin. Des titres tels que «Vivons des hauts et des bas», «Mon nez est plus gros que le tien» ou «Turlupitudes et tranches de jambon» ne veulent absolument rien dire.).
Cette journée permet à tous de visiter allègrement et gratuitement une poignée d'institutions muséales montréalaises. Afin de faciliter le transport de tout ce beau monde (plus de 120 000 belles personnes l'an dernier), un système de navettes est offert aux visiteurs d'un jour, gracieuseté de la Société de transport de Montréal (Gracieuseté et STM dans la même phrase. Quelquechose cloche vaguement. Mais quoi?).
Personnellement, je fuis cet événement comme la peste bubonique, le SARS, la bactérie Clostridium Difficile et la gastro-entérite combinés. Oh! Quoi?? Vous êtes indignés? Moi, la muséomane (?), euh, muséophile (?), - ben euh, muséomachin, là là, tsé, une personne qui aime vraiment beaucoup les musées - qui se soustrait à une telle manifestation culturelle?
Bah, oui. J'y suis allée une fois, en 1998, par une belle journée ensoleillée, foulard noué autour du cou façon fifties (j'ai eu une phase foulard noué autour du cou, que voulez-vous, j'étais dans une période de recherche vestimentaire à l'époque, passage obligé après avoir porté un uniforme pendant cinq longues années) en compagnie de deux copines. Résultat: je n'ai visité qu'un seul musée. Uno solo. Et on ne m'y reprendra plus. Non môssieur. Ou madame.
Primo, moi pas aimer les foules trop denses. Foule = vertige = tournis = haut le coeur = sueurs froides = envie d'étripper tout le monde. D'où (probablement) le lien avec ma hargne et mon dédain des supermarchés bondés.
D'autre part, je me rends au musée comme on allait autrefois à l'église. Bah, oui. Je suis ainsi faite. Drôlement faite, mais ainsi faite. J'ai besoin de calme, je dois me retrouver seule avec moi-même, ne pas être bousculée, j'ai cet indescriptible mais impérieux besoin d'aller et venir comme bon me semble, de m'arrêter une seconde ici, mais 15 minutes là, de m'extasier visuellement, enfin bref, j'ai besoin de tout cela pour profiter pleinement de ma visite. Donc, exit cohue grouillante, puante, bruyante, dérangeante. Pour moi, visiter une exposition est un acte quasi-spirituel. Et ma religion m'interdit de côtoyer trop de gentilles personnes à la fois. Sinon surgit en moi une envie démesurée de trucider la gentille personne qui joue du coude avec mon coude, mon dos ou mon désir d'introspection.
Autre raison très très très valable (quoique légèrement un peu un tantinet superficiello-bitchy): Pénélope McQuade en est la porte-parole cette année. Je suis incapable de la supporter. Elle m'énerve. Sais pas pourquoi.
La morale de cette histoire: Je préfère payer pour entrer au musée et ainsi éviter d'avoir ma photo en première page du Journal de Mourial pour avoir sauvagement agressé un visiteur d'un jour à coup d'oeuvre d'art. (Non! C'est ignoble! Je n'oserais jamais porter ouvertement atteinte à... une oeuvre d'art!)
Note-au-cas-où: La photographie ci-haut représente le PM Harper (PM comme dans Premier ministre, pas post meridiem ni post mortem) au Musée du Hockey. Afin de prouver que Mister Harper a déjà mis les pieds dans un musée. Bon. Un musée de sport, mais un musée quand même.
(Y a-t-il un psychanaliste dans la salle? Je crois que je suis une Harper-fétichiste. Pouahahaha. Décidément, je dois aller me reposer.).
6 commentaires:
Que je suis d'accord avec vous. Pour toutes les raisons dont vous parlez, je doute que ces journées encourage les gens à se rendre dans les musées. Et pourtant... il y atant à découvrir.
Accent Grave
Surtout que les gens qui s'y rendent ce jour-là n'y retournent pas nécessairement...
Bah, ces journées ne sont effectivement pas faites pour les habitués... Mais même si seulement 2% des gens qui profitent de cette journée retournent ensuite au musée, c'est déjà bien, non?
Hmmm... ce que je vais te dire n'a pas vraiment rapport avec cette note. Je suis "tombée" sur ton blog par l'intermédiaire de celui de Poisoned.
Et je voulais simplement te dire que j'aime te lire. ^^;
Je suis comme toi, admirer l'art c'est sacré! C'est comme écouter une pièce, on garde le silence jusqu'à la fin, on se laisse transporter (ou vomir selon le cas) et puis après on applaudit. Il n'y a rien qui m'horripile plus qu'avoir des gens qui pète ma bulle durant ces moments-là... Comme tu l'as si bien répéter, le sort d'être trucider leur sera bien réserver.
Pwah, Penelope Mctruc. Je la trouve bien inutile.
Il y a sûrement un moyen moins chian d'encourager les gens à aller au musée! Toi qui est muséolotrucmachinbidulegenretusaisquoi, t'as des idées? :D
-À propos de l'image: ça aurait été bien aussi d'en trouver une de Chrétien dans un musée! Hahaha!
-À propos du changement de couleurs: J'ADOOOOORrrrrrrrRRRRRReeee!
Tryphon: Oui, c'est un début! Je crois cependant que les mercredis soirs à moitié prix ou autre tactique du genre sont plus viables à long terme.
Nazku: Merci de ta visite :-)
Poisoned: Je suis d'avis qu'il faut que les gens viennent au musée d'eux mêmes, parce qu'à trop leur marteler l'esprit ils ne voudront même plus y mettre les pieds. De plus en plus, les musées sont des lieux d'activités et de rencontres de toutes sortes et ce sont là des façons d'attirer une certaine partie du public. Mais il y aura toujours des gens qui ne voudront rien savoir des musées, et c'est normal. Après tout, chacun ses goûts. :-)
Jean Chrétien au musée! Hi hi! J'imagine qu'il serait le genre à poser des questions sans queue ni tête aux intervenants, ou émettre des commentaires qui n'ont pas de sens. :-D
Merci, j'avais besoin de changer les couleurs. J'aime bien le noir, mais à la longue, c'est déprimant. Rien à voir avec les designs que tu utilises!!
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