Pourquoi? C'est simple: les hommes sont des êtres faibles (si, si) et nous, ben... euh... autant en profiter, non? :-D
Mise en contexte:
Hier, 35 degrés à l'ombre. Donc au moins 53 degrés dans ma fournaise *ahem* mon bureau *ahem*. Je travaille dans un placard à balais sans fenêtres, sans air, sans climatisation adéquate. Bref, par une telle chaleur, il faut pratiquement bosser les lumières éteintes pour éviter de fondre et/ou de rester à jamais inscrustré dans une chaise de bureau trop basse et qui couine sans arrêt.
Je dois préciser qu'il s'agit tout de même d'un placard à balais spacieux, puisque partagé par deux ou trois personnes selon la journée. Lorsque la saison des moustiques se pointe le bout du nez, généralement, nous optons pour une autre pièce, dotée d'une fenêtre. Ainsi, nous pouvons y installer un climatiseur(?), air climatisé(?), whatever-le-machin-qui-nous-empêche-de-suer-simplement-à-réfléchir (et devons alors nous vêtir d'une petite laine au beau milieu du mois de juillet).
Hier, j'avais prévu le coup. En début de journée, je portais un mini veston-boléro par-dessus ce carré de tissu fleuri (communément nommé tube top) fraîchement acheté chez Mango la veille.
Inutile de vous dire qu'après quelques heures, le veston a pris le bord. J'étouffais devant mon écran d'ordinateur duquel émanait presque des vapeurs de disque dur quasi liquéfié. La chaleur était in-sup-por-ta-ble.
[Parenthèse] La photo de rend pas du tout justice à la splendeur de ce morceau de tissu ni celle de mes épaules dénudées. Il suffit d'avoir un peu d'imagination, c'est tout (ou alors que j'insère dans ce billet une photo de ce petit bout de tissu fleuri avec moi à l'intérieur de ce petit bout de tissu fleuri, mais l'imagination est une si belle habileté). [/Parenthèse]
Suite de la mise en contexte (car non, ce n'est pas encore terminé, j'y arrive, j'y arrive):
Depuis hier, nos cours extérieures subissent un lifting fort nécessaire. Des travaux lourds, salissants, nécessitant de mâles bras.
En fin d'avant-midi, deux hommes sont venus livrer les boîtes contenant des pièces d'un cabanon que nous devons installer au fin fond de l'une de nos cours. Les types voulaient simplement déposer les boîtes le long de la clôture, car, disaient-ils: Ce n'est pas not' job de charrier ça partout. Nous, on vient juste livrer les morceaux. Ce qui posait problème. Au travail, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, on se fait tout voler, les babioles insignifiantes tout comme les pièces plus imposantes. Pas question de laisser des pans de cabanon flambant neuf à la vue de tous. N'écoutant que mon sens du devoir, je leur ai servi mon regard à la Puss in Boots et leur ai gentiment demandé de déposer ces boîtes à l'intérieur de la cour et de l'appuyer au bâtiment pour qu'elles soient à l'abri des regards, ce à quoi le type a répondu: On peut bien faire ça pour vous, ma p'tite dame.
[Parenthèse] La photo de rend pas du tout justice à la splendeur de ce morceau de tissu ni celle de mes épaules dénudées. Il suffit d'avoir un peu d'imagination, c'est tout (ou alors que j'insère dans ce billet une photo de ce petit bout de tissu fleuri avec moi à l'intérieur de ce petit bout de tissu fleuri, mais l'imagination est une si belle habileté). [/Parenthèse]
Suite de la mise en contexte (car non, ce n'est pas encore terminé, j'y arrive, j'y arrive):
Depuis hier, nos cours extérieures subissent un lifting fort nécessaire. Des travaux lourds, salissants, nécessitant de mâles bras.
En fin d'avant-midi, deux hommes sont venus livrer les boîtes contenant des pièces d'un cabanon que nous devons installer au fin fond de l'une de nos cours. Les types voulaient simplement déposer les boîtes le long de la clôture, car, disaient-ils: Ce n'est pas not' job de charrier ça partout. Nous, on vient juste livrer les morceaux. Ce qui posait problème. Au travail, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, on se fait tout voler, les babioles insignifiantes tout comme les pièces plus imposantes. Pas question de laisser des pans de cabanon flambant neuf à la vue de tous. N'écoutant que mon sens du devoir, je leur ai servi mon regard à la Puss in Boots et leur ai gentiment demandé de déposer ces boîtes à l'intérieur de la cour et de l'appuyer au bâtiment pour qu'elles soient à l'abri des regards, ce à quoi le type a répondu: On peut bien faire ça pour vous, ma p'tite dame.
Plus tôt dans la journée, nous avions également reçu des chargements de gravier et de sable, qui devaient servir à niveler une partie du terrain sur lequel trônera l'immense cabanon digne d'une cour arrière de maison du 450. Puis, en après-midi, est arrivé un bel adonis, petit mais musclé... joli étalon italien... jeune employé vaillant qui devait charger tous ces cailloux dans une brouette et les dumper tout bonnement quelque part sur notre terrain (dixit son patron). Le sens du devoir m'appelait à nouveau!
[La conversation qui suit est une traduction de la VOA(*) étant donné que l'éphèbe bronzé maniait mieux la pelle, la pioche et la brouette que la langue de Molière (M'enfin. Nul n'est parfait). Et non, je n'ai pas eu recours à Babelfish *ricanement sarcastique*.]
[Moi] Il faudrait que tout ce gravier et ce sable aillent au fond complètement, là-bas.
[Le bellâtre, interloqué] Là-bas?!
[Moi] Et d'ailleurs, si tu pouvais étendre le gravier, puis mettre le sable par-dessus, ça nous faciliterait la tâche. Et euh [sourire] il faudrait ôter les pôteaux ici et ici. [re-sourire] Et peut-être même assembler les pièces du cabanon...?
[Lui, quasi étouffé par une gorgée de Pepsi qui a mal passé] Ce n'est pas ce qu'on m'avait dit.
[Moi] On ne peut pas laisser ça en plein milieu du terrain. Et personne ici n'est en mesure de transporter tout ça aussi loin ni d'assembler les pièces. C'est beaucoup trop lourd. [Puis, avec un air angélique:] Et toi, tu as tous les outils nécessaires.
[Il rit, puis sur un ton plus sérieux:] Ça va être long faire ça. C'est ma journée de congé. J'étais simplement venu dépanner X qui n'a pas eu le temps de finir sa job ce matin.
[Je lui décoche mon plus beau sourire, celui qui fait remonter mes pommettes]
[Lui qui semble soudain un peu intimidé] Je vais voir ce que je peux faire.
[Moi] Hihi! Merci, c'est gentil. Tu nous rends un grand service.
[Lui, se bombe le torse, tout fier et part à l'assaut du tas de garnottes]
Résultat: À son retour, ma patronne m'a félicité d'avoir usé de mon sens du devoir. En rigolant, elle m'a suggéré de porter les mêmes fringues le lendemain, étant donné que d'autres gentils monsieurs viendraient envahir notre terrain.
(*) VOA = version originale anglaise
[La conversation qui suit est une traduction de la VOA(*) étant donné que l'éphèbe bronzé maniait mieux la pelle, la pioche et la brouette que la langue de Molière (M'enfin. Nul n'est parfait). Et non, je n'ai pas eu recours à Babelfish *ricanement sarcastique*.]
[Moi] Il faudrait que tout ce gravier et ce sable aillent au fond complètement, là-bas.
[Le bellâtre, interloqué] Là-bas?!
[Moi] Et d'ailleurs, si tu pouvais étendre le gravier, puis mettre le sable par-dessus, ça nous faciliterait la tâche. Et euh [sourire] il faudrait ôter les pôteaux ici et ici. [re-sourire] Et peut-être même assembler les pièces du cabanon...?
[Lui, quasi étouffé par une gorgée de Pepsi qui a mal passé] Ce n'est pas ce qu'on m'avait dit.
[Moi] On ne peut pas laisser ça en plein milieu du terrain. Et personne ici n'est en mesure de transporter tout ça aussi loin ni d'assembler les pièces. C'est beaucoup trop lourd. [Puis, avec un air angélique:] Et toi, tu as tous les outils nécessaires.
[Il rit, puis sur un ton plus sérieux:] Ça va être long faire ça. C'est ma journée de congé. J'étais simplement venu dépanner X qui n'a pas eu le temps de finir sa job ce matin.
[Je lui décoche mon plus beau sourire, celui qui fait remonter mes pommettes]
[Lui qui semble soudain un peu intimidé] Je vais voir ce que je peux faire.
[Moi] Hihi! Merci, c'est gentil. Tu nous rends un grand service.
[Lui, se bombe le torse, tout fier et part à l'assaut du tas de garnottes]
Résultat: À son retour, ma patronne m'a félicité d'avoir usé de mon sens du devoir. En rigolant, elle m'a suggéré de porter les mêmes fringues le lendemain, étant donné que d'autres gentils monsieurs viendraient envahir notre terrain.
(*) VOA = version originale anglaise
18 commentaires:
Eh la la, les hommes et leur coq intérieur! Toujours là pour impressionner les dames! lol
Heeeheeeeheeeeheeee!!!
Go, go sexy tube top! ;oD
Mini: Oui, et ce n'est pas déplaisant à voir, un coq qui travaille en camisole blanche dans la garnotte! hi hi hi! :-D
Madame M.: I'll be wearing this top a lot this summer! Tee heee! :-D
Mon imagination me dit que, peu importe la taille des morceaux du cabanon, je les aurai déplacé 1000 fois, juste pour toi et ton tube top!
Les hommes, on est vraiment faible et manipulable.
Bon, je retourne travailler fort sur mon terrain, ma blonde en petite cami insiste!
lol
Ca m'a fait penser à la (très ancienne) pub de Coca Cola où l'on voit des travailleurs en batiment qui prennent leur pause coca light :p
[http://www.dailymotion.com/relevance/search/pub%2Bcoca%2Bcola/video/xab0a_pub-coca-cola-light]
Oh et très mignon ce ptit top!
;)
Guill: Heureusement que nous sommes là pour profiter de votre faiblesse! ;-)
Kriss: C'est un peu l'inverse des pubs Axe, dans le fond! ;-)
Nous sommes faible nous les hommes... un sourire et hop on irait se fatiguer à faire des choses stupides....
C'est trop facile !!!!!
JB: Tandis que pour nous, je crois que c'est l'inverse... ;-)
Argument de fille ça !! vous pouvez rien qu'avec un regard faire tomber tout les garçons à vos pieds !! Nous on doit lutter pour essayer de "pécho" une nana... C'est un combat ardu et très délicat et SURTOUT de longue, TRES longue haleine ( euh, je sais pas vraiment comment s'écrit cette expression, pardonne moi pour cet écart ;) ) BREF !
Il faut d'abord vous charmer discrètement, regarder s'il n'y a pas d'autres mâles qui tournent autour de la jolie et douce promise.. Chose ardue, car bcp de mâles font paraitre aux pauvres prétendant comme moi (étant peu enclin aux joutes de séductions ) qu'ils sont PLUS QUE proche avec la promise... du coup nous honnêtes mâles nous sommes perdus...
De plus après l'étape savoir qui veut quoi, il faut inviter la donzelle, et lui faire péter les mirettes avec moult téléphones portables et voitures chères... D'autant que le resto est pour notre pomme, le cinéma aussi (surtout que FORCEMENT la coquine n'est plus étudiante et on doit payer le PLEIN tarif....)!
Et encore à ce stade, il faut oser faire un pas vers la proie, prête à être dévorée de désir et de chair !
Mais là ça se complique : vais-je oser ou pas ? qu'est-ce qui va se passer..... enfin les films qu'on se fait tout seul dans la tête et qui pourri la vie, et surtout qui fait oublié qu'il faut oser dans la vie ! on en a qu'une alors il faut profiter à fond et on pourrait passer à côté de la "soulmate" !
Donc, vois-tu c'est très compliqué, et encore là, je t'ai fait un résumé très très court ! Donc vous : un sourire et hop un mec à vos pieds, nous : au moins 1500€ / fille et encore on est pas sûr de conclure....
C'est difficile la vie d'homme moderne non ?
Oh la la, ça mérite la création d'un organisme de charité en tout cas!! Pour les pauvres hommes en détresse. ;-)
j'espère ne pas trop être un "homme en détresse" ;)
Oh, je n'ai rien insinué! ;-)
Je suis un faible!
Faut savoir profiter de la vie quoi!
Je persiste et je signe! Je suis un faible!
Chris: Dans ce cas, vive le faible ;-)
je tiens à préciser que ça aurrait pas marché sur moi mais que j'aurrais apprécié le spectacle quand même :P
nah sérieusement, déplacer les trucs de cabanons, c'Est une service essentiel... mais ta garnotte :P
Non, mais il faut d'abord étaler la garnotte par terre avant le cabanon! ;-)
La chaire est faible, mais j'aurais exigé plus qu'un sourire... quelques dollars pour la job! Bien quoi, les sourires et un top contre ma journée de congé, ha non, pas moi.
Folliculaire: Ne t'en fais pas, on a payé!
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