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jeudi, novembre 16, 2006

Frisquet, froid, frette

Toute à l'heure, je me suis rendue compte que l'année dernière à pareille date, j'étais à Paris.

Qu'est-ce qu'on avait gelé. Une de mes amies, qui habite en banlieue de Paris, m'avait prévenue: en novembre à Paris, c'est froid et humide. Je n'imaginais pas que Paris pouvait être plus froid que le Québec en pleine tempête de neige... bin j'avais tort en sivouplè!!!!

Alors voilà mon décompte des 3 fois où j'ai eu le plus froid de toute mon existence (p'tain, j'ai vraiment rien à écrire aujourd'hui!! hé hé):

En troisième position:
  • Janvier 1999. Tempête de neige. J'avais passé le week-end chez une amie. Elle travaillait en fin de journée et ses parents devaient me ramener chez moi après être allés faire des emplettes. Or, il est tombé une quantité quasi-olympienne de neige et leur camion ne pouvant pas même avancer d'un demi-milimètre au beau milieu du stationnement du centre commercial, j'ai dû retourner chez moi en autobus. Je devais faire pas moins de deux transferts d'autobus. Comble de malchance, le premier bus est arrivé TRÈS en retard (30 ou 40 minutes je crois...). Je ne sentais presque plus mes orteils, et c'est pourquoi je me suis arrêtée dans un Subway entre le 1er et le 2e transfert d'autobus - pour casser la croûte, mais surtout pour me réchauffer. À mon arrivée chez moi, trrrrrrrès longtemps après, mes orteils étaient mauves. M-A-U-V-E-S. J'ai dû faire couler de l'eau brûlante et faire prendre un bain de pieds à mes pauvres orteils qui avaient perdu toute sensation.
En deuxième position:

  • Février 2004. Carnaval de Québec. Depuis ma tendre enfance, je rêvais d'aler au Carnaval de Québec (bah, c'est une lubie comme une autre). L'événement tombe invariablement à la mi-février (en même temps que ma fête!). En 2004, chaudement vêtue de la tête aux pieds, je me suis rendue aux festivités extérieures en compagnie que quelques membres de ma famille. Au bout d'un certain moment, et malgré quelques petites 'shots de caribou", je me suis mise à avoir mal aux pieds tellement ils étaient gelés. Pas de farce. J'avais l'impression que mes orteils allaient purement et simplement se désintégrer drette là. Il a fallu que nous nous arrêtions dans un kiosque touristique et - j'ai presque honte - je suis allée réchauffer mes pieds à l'aide du séchoir à mains dans les toilettes. :-DD
En première position:

  • Novembre 2005. Paris. J'ai passé un peu plus de deux semaines dans la ville lumière. Petite chambre plutôt bof dans une auberge de jeunesse. Nous avons eu du chauffage peut-être seulement un ou deux soirs sur toute la durée du séjour. Nous devions dormir avec nos chaussons et conservions nos aliments à l'extérieur, sur le rebord de la fenêtre!! Par ailleurs, nous passions beaucoup de temps à l'extérieur, pour nous déplacer du point A au point B. Le temps était excessivement humide. Le type de température qui vous transperce les os et vous glace jusqu'au sang. Lorsque nous sommes allés visiter les jardins de Versailles, je portais 3 couches de fringues sous mon manteau, en plus de deux foulards, une tuque en laine, des gants de laine et deux paires de bas. Mais, la pire journée fut celle où nous avions passé le plus clair de notre après-midi dehors (la visite guidée prenait place au coeur d'une petite ville). C'était in-sou-te-na-ble, j'étais certaine que j'allais revenir au Québec sans mes orteils. Si bien, que le soir venu, je suis allée m'acheter un manteau en tweed doublé. Pour faire une comparaison frappante, j'ai par la suite porté ce manteau tout l'hiver à Montréal.
Il fait froid au Québec? Peut-être. Mais il fait vachement plus frette à Paris.

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