Il y a des élections dans l'air. Même si Jean Charest n'ose l'admettre clairement, la multiplication de B.A. sous couvert d'une soudaine - mais fausse - gentillesse et d'apparitions publiques partout, partout (*) sentent les élections à plein nez (comme une poubelle laissée en plein soleil par une chaude et humide journée d'été, et dont le couvercle est manquant... berk, quelle comparaison :-p).
Pourtant, quelques semaines auparavant, les propos du premier ministre laissaient plutôt présager un scrutin tardif. Mon petit doigt me dit que la lenteur du P.Q. à dénicher des candidats (*ahem* des candidats potables, surtout *ahem*) leur a sûrement mis le vent dans les voiles. En effet, André Boisclair doit encore recruter quelque trente candidats.
Monsieur Charest, même en revêtant un joli survêtement noir et en enfourchant une moto, je ne suis pas dupe. Québécois, Québécoises (on croirait entendre André Boiclair... haha) ne faites pas la même erreur deux fois!!!!
Ceci dit, André Boisclair semble plus ou moins prêt à passer du camp de l'opposition officielle au rôle de premier ministre. Sans vouloir questionner ses compétences - je le crois tout à fait doté des habiletés nécessaires - j'ai l'impression qu'il est encore trop "vert". Allez, mange tes croûtes, mon petit André, si tu veux grandir!
Les affaires se corsent.
Ne parlons même pas de l'ADQ. Un parti moribond. Mort avant d'exister réellement. Et bof, leur programme ne m'a jamais vraiment impressionné. Le modèle de société qu'il propose ne s'adresse qu'à une infime portion de la population.
Quant au parti Québec solidaire (né de la fusion entre l'Union des forces progressistes et l'Option citoyenne) qui célèbre ces jours-ci sa première année d'existence, il m'apparaît de plus en plus comme la seule avenue possible. Mais d'un autre côté, les véritables bonnes actions (rien à voir avec les bons coups hypocrites de monsieur Charest) sont souvent vaines. Effectivement, Monsieur Madame Tout le Monde ne voient dans les médias que les mauvais coups d'untel parti, et voterons ensuite contre ce "méchant" parti, en élisant l'autre parti majeur qui promet - sans vraiment promettre - de ne pas faire les mêmes erreurs. C'est ce qui s'est produit au provincial en 2003 et au fédéral en 2006. Le faux combat gnangnan-Star-Wars du bien et du mal, quoi. Pendant ce temps, d'autres partis, plus modestes, mais tout aussi valables (sinon plus), sont oubliés au fond d'un tiroir crasseux...
Je pense que si plus de gens s'intéressaient à la politique, en prenant le temps de lire les programmes et de suivre un tant soit peu l'actualité (et lorsque je parle d'actualité, je ne fais absolument pas allusion aux topos bidons de certaines chaînes télévisuelles ou de certains journaux qui nous régurgitent du pré-mâché), une plus grande partie de la population serait consciente de ce que représente vraiment cet aspect vital du fontionnement citoyen. Vivre dans un pays, une province, une ville, c'est aussi ça. Peut-être bien que je prends mon droit de vote très au sérieux parce que je suis une femme, et qu'au nom de toutes les femmes qui se sont battues pour obtenir ce droit (en 1940 au Québec!!! quelle abomination!), je me fais un devoir de le mettre en pratique de la façon la plus lucide qui soit.
Bien que je sois souvent sarcastique lorsque j'évoque un événement politique ou les agissements d'un(e) politicien(ne), je dois dire qu'en fait, je suis vivement intéressée par les mécanismes de la démocratie. Comme dit le dicton, qui aime bien châtie bien.
À l'heure actuelle, nul ne connaît l'avenir (ni les pronostics - a-t-on une chance, oui ou merde, de guérir de la plaie libérale qui s'est abattue il y a 4 ans sur le Québec?). Mon seul voeux: que la population vote intelligemment. (ie. pas question d'un deuxième mandat pour Jean Charest). ;-)
(*) Même au dévoilement d'un nouveau modèle de motocyclette de Bombardier Produits Récréatifs - WTF? - Si ce n'est pas un geste de pré-campagne électorale, je me demande bien ce que c'est!
Pourtant, quelques semaines auparavant, les propos du premier ministre laissaient plutôt présager un scrutin tardif. Mon petit doigt me dit que la lenteur du P.Q. à dénicher des candidats (*ahem* des candidats potables, surtout *ahem*) leur a sûrement mis le vent dans les voiles. En effet, André Boisclair doit encore recruter quelque trente candidats.
Monsieur Charest, même en revêtant un joli survêtement noir et en enfourchant une moto, je ne suis pas dupe. Québécois, Québécoises (on croirait entendre André Boiclair... haha) ne faites pas la même erreur deux fois!!!!
Ceci dit, André Boisclair semble plus ou moins prêt à passer du camp de l'opposition officielle au rôle de premier ministre. Sans vouloir questionner ses compétences - je le crois tout à fait doté des habiletés nécessaires - j'ai l'impression qu'il est encore trop "vert". Allez, mange tes croûtes, mon petit André, si tu veux grandir!
Les affaires se corsent.
Ne parlons même pas de l'ADQ. Un parti moribond. Mort avant d'exister réellement. Et bof, leur programme ne m'a jamais vraiment impressionné. Le modèle de société qu'il propose ne s'adresse qu'à une infime portion de la population.
Quant au parti Québec solidaire (né de la fusion entre l'Union des forces progressistes et l'Option citoyenne) qui célèbre ces jours-ci sa première année d'existence, il m'apparaît de plus en plus comme la seule avenue possible. Mais d'un autre côté, les véritables bonnes actions (rien à voir avec les bons coups hypocrites de monsieur Charest) sont souvent vaines. Effectivement, Monsieur Madame Tout le Monde ne voient dans les médias que les mauvais coups d'untel parti, et voterons ensuite contre ce "méchant" parti, en élisant l'autre parti majeur qui promet - sans vraiment promettre - de ne pas faire les mêmes erreurs. C'est ce qui s'est produit au provincial en 2003 et au fédéral en 2006. Le faux combat gnangnan-Star-Wars du bien et du mal, quoi. Pendant ce temps, d'autres partis, plus modestes, mais tout aussi valables (sinon plus), sont oubliés au fond d'un tiroir crasseux...
Je pense que si plus de gens s'intéressaient à la politique, en prenant le temps de lire les programmes et de suivre un tant soit peu l'actualité (et lorsque je parle d'actualité, je ne fais absolument pas allusion aux topos bidons de certaines chaînes télévisuelles ou de certains journaux qui nous régurgitent du pré-mâché), une plus grande partie de la population serait consciente de ce que représente vraiment cet aspect vital du fontionnement citoyen. Vivre dans un pays, une province, une ville, c'est aussi ça. Peut-être bien que je prends mon droit de vote très au sérieux parce que je suis une femme, et qu'au nom de toutes les femmes qui se sont battues pour obtenir ce droit (en 1940 au Québec!!! quelle abomination!), je me fais un devoir de le mettre en pratique de la façon la plus lucide qui soit.
Bien que je sois souvent sarcastique lorsque j'évoque un événement politique ou les agissements d'un(e) politicien(ne), je dois dire qu'en fait, je suis vivement intéressée par les mécanismes de la démocratie. Comme dit le dicton, qui aime bien châtie bien.
À l'heure actuelle, nul ne connaît l'avenir (ni les pronostics - a-t-on une chance, oui ou merde, de guérir de la plaie libérale qui s'est abattue il y a 4 ans sur le Québec?). Mon seul voeux: que la population vote intelligemment. (ie. pas question d'un deuxième mandat pour Jean Charest). ;-)
(*) Même au dévoilement d'un nouveau modèle de motocyclette de Bombardier Produits Récréatifs - WTF? - Si ce n'est pas un geste de pré-campagne électorale, je me demande bien ce que c'est!
2 commentaires:
Je suis d'accord que c'est à chacun de se politiser, et tout le monde devrait toujours s'informer et voter du mieux possible.
Moi aussi je crois en QS, mais malheureusement quelques fois le parti est dans le champ sur certaines positions, ce qui fait que souvent j'hésite entre voter QS ou voter PQ en me pinçant le nez...
Vrai. QS n'a pas que de bonnes idées...
Je suis, moi aussi, entre deux chaises... J'ai hâte de voir ce que ces deux partis auront à dire une fois la campagne déclenchée.
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