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jeudi, septembre 21, 2006

Chronique littéraire nocturne

Il est 3h13 du mat'.

Je n'arrivais plus à demeurer en position allongée, tous les muscles de mon corps me faisant mal. Je suis allée prendre mes deux cuilerée de sirop (à même la bouteille par trop de paresse), je me suis fait un bon thé chaud au miel et me voilà devant mon écran d'ordinateur à cette heure si.... euh... tardive ou matinale, c'est selon.

Alors voilà, ma première chronique littéraire nocturne!

Il y a quelques jours, j'ai lu un minuscule recueil de nouvelles d'Anna Gavalda. C'est mon premier livre de cette auteure. Il s'agit de douze courtes nouvelles. Voici la description, telle que trouvée sur le site Fnac et qui est à mon avis très juste:

Mot de l'éditeur

Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d'Anna Gavalda.

En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences.
Ce court paragraphe dit tout. J'ai particulièrement aimé le fait que chacune des douzes histoires soient rédigées dans un style différent. La lecture se veut agréable, divertissante. C'est un petit bouquin qui fait sourire. Nous pouvons tous nous reconnaître dans l'un ou l'autre des personnages qu'elle dépeint avec beaucoup de talent.

Par la suite, j'ai débuté la lecture de Malavita, un ouvrage de Tonino Benacquista. Ce dernier est un auteur que j'apprécie vivement.

En 2003, dans le cadre de l'un de mes cours en histoire de l'art portant sur les institutions artistiques, notre prof nous avait suggéré de lire Trois carrés rouges sur fond noir, un roman où s'entremêlent art et crime (c'était surtout dans le but de nous familiariser avec diverses façons de décrire des vernissages - elle nous avait proposé différents romans dans lesquels il y avait des passages de ce genre). Ce polar m'a beaucoup plu, étant une amatrice de roman policier (entre autres choses).

L'an dernier, j'ai lu deux autres romans, Quelqu'un d'autre et Saga.

Ces deux livres-ci m'ont littéralement donné la piqûre, et tout spécialement Quelqu'un d'autre, qui se veut empreint d'une philosophie quelque peu existentialiste. C'est ce qui m'a le plus marqué de ce roman captivant, qui raconte en quelque sorte l'histoire d'un pari entre deux hommes que le destin scelle et qui se mettront au défi de devenir quelqu'un d'autre... Peut-on réellement devenir quelqu'un d'autre? C'est à lire!

Ainsi, je dirais que Quelqu'un d'autre est probablement le meilleur roman de Benacquista parmi ceux dont j'ai fait la lecture.

Quant à Saga, il s'agit là d'un récit à la fois fort intéressant et amusant, dont l'idée de départ est plutôt originale: des scénaristes créent un feuilleton télé destiné à ne pas être vu (ou à peu près pas), mais qui finit par prendre une ampleur démesurée. Brillant, délirant et savoureux.

Et maintenant, qu'en est-il de Malavita? Je ne suis pas encore très avancée dans l'histoire, mais par rapport aux autres ouvrages de Benacquista cités plus haut, le rythme de celui-il m'apparaît plus lent, moins ennivrant. J'ai du mal à plonger dans l'histoire, elle n'a pas encore réussi à me captiver, chose que les autres bouquins ont fait dès les premières pages.

Je ne sais pas. Je ressens un malaise face à ce livre.

Peut-être est-ce simplement dû au fait que je n'ai pas encore lu le tiers de ce roman. Alors, pour la suite, on verra bien...

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