Je demeurerai muette comme un corps de motard au fond du fleuve. Je me duct-taperai la bouche et ne dirai mot.
Pauline Marois est officiellement la prochaine tête qui roulera sous le coup de machette du bourreau péquiste. Parce qu'au PQ, les têtes tombent vite. Surtout quand elles sont, comment dire, légèrement... hum... euh... ahem... Bah, employons les vrais mots. Enflées. Surtout lorsqu'elles sont enflées.
Jamais deux sans trois. Elle l'a eu son couronnement. Mais je ne dirai rien.
Je n'oserai surtout pas chuchoter qu'elle beurre épais lorsqu'elle prétend avoir entendu le peuple, vouloir l'écouter, désirer ardemment prendre le pouls d'une populace qu'elle cherche à saisir dans son intégralité, border les bambins, donner un bain aux personnes âgées dans les CHLSD, réparer les viaducs désuets, remédier au décrochage scolaire, botter les fesses de Mario Dumont, être porte-parole de Star Académie et que sais-je.
Mais je n'émettrai pas un son.
J'ai toujours cru qu'elle revenait hanter les couloirs du pouvoir justement pour le pouvoir. Et pour figurer aux livres d'histoire. Première femme à la tête de ce parti, ce n'est pas de la petite bière. De la moyenne, probablement, mais pas certainement pas de la grosse bière non plus.
Mais non, oh non, je ne le penserai pas tout haut.
Première femme à la barre du PQ. Oui, et puis? Féministe indigne que je suis. Femme, peut-être. Mais pas la bonne. Pas celle que je choisirais. Pas celle qui fera rejaillir le feu, comme le chantait Brel. En tout cas, pas le mien. Pas mon feu à moi.
Chut! Je ne dirai rien. Le silence le plus strict.
En entrevue au Téléjournal, madame Marois a affirmé qu'elle aurait fait différemment d'André Boisclair, qui, lors de la campagne électorale a fait trop peu trop tard. Permettez-moi d'en douter.
Mais mon doute, je le garderai pour moi. Je ne l'admettrai qu'in petto et à demi-mot. Peut-être même dans une langue inconnue.
Certes, elle connaît le terrain. Politicienne de longue date, elle a touché à de nombreux ministères de ses doigts de dame patronnesse (et je citerai à nouveau Brel - c'est avec du vieux qu'on fait du neuf - ou plutôt qu'on croit faire du neuf). Est-ce moi qui devient sénile malgré mon jeune âge, ou bien rien de ce qu'elle aura pu accomplir n'est resté gravé dans mon esprit? Seules quelques bévues ont été enregistrées par ma mémoire pas si sélective.
Cependant, je me tairai. Parce que, le duct tape, ça colle. Encore plus que les Super Sticky Notes.
Pauline Marois est officiellement la prochaine tête qui roulera sous le coup de machette du bourreau péquiste. Parce qu'au PQ, les têtes tombent vite. Surtout quand elles sont, comment dire, légèrement... hum... euh... ahem... Bah, employons les vrais mots. Enflées. Surtout lorsqu'elles sont enflées.
Jamais deux sans trois. Elle l'a eu son couronnement. Mais je ne dirai rien.
Je n'oserai surtout pas chuchoter qu'elle beurre épais lorsqu'elle prétend avoir entendu le peuple, vouloir l'écouter, désirer ardemment prendre le pouls d'une populace qu'elle cherche à saisir dans son intégralité, border les bambins, donner un bain aux personnes âgées dans les CHLSD, réparer les viaducs désuets, remédier au décrochage scolaire, botter les fesses de Mario Dumont, être porte-parole de Star Académie et que sais-je.
Mais je n'émettrai pas un son.
J'ai toujours cru qu'elle revenait hanter les couloirs du pouvoir justement pour le pouvoir. Et pour figurer aux livres d'histoire. Première femme à la tête de ce parti, ce n'est pas de la petite bière. De la moyenne, probablement, mais pas certainement pas de la grosse bière non plus.
Mais non, oh non, je ne le penserai pas tout haut.
Première femme à la barre du PQ. Oui, et puis? Féministe indigne que je suis. Femme, peut-être. Mais pas la bonne. Pas celle que je choisirais. Pas celle qui fera rejaillir le feu, comme le chantait Brel. En tout cas, pas le mien. Pas mon feu à moi.
Chut! Je ne dirai rien. Le silence le plus strict.
En entrevue au Téléjournal, madame Marois a affirmé qu'elle aurait fait différemment d'André Boisclair, qui, lors de la campagne électorale a fait trop peu trop tard. Permettez-moi d'en douter.
Mais mon doute, je le garderai pour moi. Je ne l'admettrai qu'in petto et à demi-mot. Peut-être même dans une langue inconnue.
Certes, elle connaît le terrain. Politicienne de longue date, elle a touché à de nombreux ministères de ses doigts de dame patronnesse (et je citerai à nouveau Brel - c'est avec du vieux qu'on fait du neuf - ou plutôt qu'on croit faire du neuf). Est-ce moi qui devient sénile malgré mon jeune âge, ou bien rien de ce qu'elle aura pu accomplir n'est resté gravé dans mon esprit? Seules quelques bévues ont été enregistrées par ma mémoire pas si sélective.
Cependant, je me tairai. Parce que, le duct tape, ça colle. Encore plus que les Super Sticky Notes.
8 commentaires:
J'ai une seule question moi :
À quand un chef de parti digne de ce nom ?
J'aimerais bien le savoir!
Gadon comme si j'suis surprise! Ça va être beau talheur...
Ça va être tellement beau que je ne veux même pas voir ça! :-/
Au moins tu t'es fermée... imagine si t'avais exprimé tout haut ce que tu pensais!
J'ai jamais été fan du PQ, mais je dois avouer que comme chef ça vole très bas de ce temps là... vous êtes pas choyés dutout.
Une chance que je n'ai rien dit, hein! ;-)
Je pense que pour voler encore plus bas, il faudrait que Dumont vire de bord et devienne péquiste. Là, vraiment, ce sera l'apocalypse. lol
Ahhhh tabar....
Je suis tout a fait d'accord avec toi et extremement content de voir que tu n'a pas change d'avis a ce sujet.
Femme oui, mais pas la bonne.
;)
Frank: non, je ne changerai pas d'avis! À moins qu'elle nous montre qu'elle l'a, l'affaire, mais ça, je n'en suis pas convaincue du tout!!
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