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jeudi, juin 21, 2007

Un p'tit Facebook avec ça?

Ce qui devait arriver est arrivé. Après avoir reçu maintes invitations de la part d'une collègue, ça y est, je suis maintenant officiellement facebookée.


Edit: Une mention spéciale à Thierry qui a créé un groupe anti Têtes à Claques. Soyons solidaires!! :-D

6 commentaires:

Cinoche78: a dit...

Je t'ai ajouté! :-)

Anonyme a dit...

Émilie, Émilie, Émilie...

Pourquoi cette dent contre les têtes à claques ?

Sans être un expert en analyse littéraire, il y a "quelque chose" dans l'humour des têtes à claques qui est dérangeant. Dérangeant pour les Québécois. Pas les Québécoises : les Québécois, les hommes.

Les personnages forts des têtes à claques sont, dans l'ordre, les enfants, rois forcément, et les femmes, qui s'affirment, qui décident, qui gueulent, qui rouspètent. Même la blonde aux gros seins n'est finalement pas si bête qu'elle en a l'air.

Le Québécois, mâle, des têtes à claques est un peu épais, mais surtout souvent hésitant, insécure, mal dans sa peau... Il est constamment habité par cette peur de déplaire, de la confrontation, de l'affirmation.

À mon avis les têtes à claques, dans plusieurs sketchs, sont très révélateurs de ce travers des mâles du Québec.

Troublant.

Je vous invite à les revoir à travers cette grille d'analyse. Vous m'en donnerez des nouvelles.

Folly a dit...

Un groupe anti-tête à claque! Super, je ne comprends rien à ce phénomène et j'ai déjà hâte que cela diminue un peu, car tout ce qui monte trop vite, risque de redescendre aussi vite!

Blogueuse Cornue a dit...

Cinoche: Moi aussi! ;-)

Édouard: C'est viscéral. Comme le pâté chinois. Je ne peux pas me résoudre à apprécier ce genre de choses.

Votre analyse est pertinente, mais je ne sais pas, ce genre d'humour ne m'atteint pas. Il me déplaît. Et voir les proportions démesurées que prend ce phénomène insignifiant me pétrifie sur place!

Folliculaire: J'espère que tu dis vrai!

Cinoche78: a dit...

@Edouard:

Tu sais ce qui me dérange dans l'"humour" des Têtes à Claques? Les gonzillions de lieux communs utilisés pour parvenir à un rire. Il y a auncun punch et aucun souci de solliciter l'intelligence du spectateur.

Tu parles du rôle du mâle québécois dans les Têtes à Claques: justement, en montrant des mâles épais, les Têtes à Claques ne font qu'adopter la dychotomie "mâles mous versus femmes fortes" si commun à la culture québécoise. Allez louez n'importe quel film québécois contemporain, et le héros mâle a systématiquement des problèmes d'identités masculines et/ou des relations troubles avec son père. Regardez n'importe quel téléroman québécois, et le mâle québécois est dépeint comme un gros maudit loser de première pas plus brillant d'une ampoule deux watts. Dans l'importe quel pub, le mâle est soit un homme rose, soit un maudit épais.

Non seulement je ne vois donc en quoi les Têtes À Claques sont si différents du reste de la culture québécoise, mais, en plus, j'ai hâte au jour où on va nous montrer des vrais mâles — bon, on s'entend, pas des clônes de Rambo ou de Jackass, mais des hommes... intelligents. Il me semble que ce n'est pas trop demander, non?

Blogueuse Cornue a dit...

Je ne crois pas que ce soit trop demander, d'autant plus que des hommes intelligents, il y en a.